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Continuité en topologie symplectique

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est une distance sur HcÔUÕ.<br />

Elle est de plus bi-invariante : pour tous φ, ψ, χÈHcÔUÕ,<br />

γÔχφ, χψÕ�γÔφχ, ψχÕ�γÔφ, ψÕ.<br />

Elle est appelée distance de Viterbo.<br />

Les exemples où l’on sait calculer explicitem<strong>en</strong>t la distance de Viterbo, sont<br />

assez rares. On sait cep<strong>en</strong>dant la décrire dans un voisinage C 1 de l’id<strong>en</strong>tité<br />

(cf. proposition 1.37). En général, on la calcule <strong>en</strong> comm<strong>en</strong>çant par dresser la<br />

liste des valeurs critiques de la fonctionnelle d’action. Lorsque c’est possible,<br />

on exclut de la liste certaines valeurs, r<strong>en</strong>dues impossibles par les propriétés<br />

connues de c ou c¡. Dans les bons cas, il ne reste que deux valeurs possibles,<br />

qui sont précisém<strong>en</strong>t celles que pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t c et c¡.<br />

Remarque 1.23. La distance de Viterbo n’est définie que sur le groupe<br />

hamiltoni<strong>en</strong> de R2n . Cep<strong>en</strong>dant, sur certaines variétés <strong>symplectique</strong>s plus<br />

générales, on peut construire une distance tout à fait analogue, <strong>en</strong> remplaçant<br />

la théorie de Morse sur les fonctions génératrices par la théorie de Floer.<br />

M. Schwarz a construit une telle distance sur les variétés <strong>symplectique</strong>m<strong>en</strong>t<br />

asphériques, c’est-à-dire telles queÜω, π2ÔMÕÝ�0 (cf. [48]).<br />

Une variante<br />

Nous allons introduire dans la suite quelques variantes possibles de la<br />

distance de Viterbo. Une motivation pour les introduire est par exemple de<br />

formuler plus simplem<strong>en</strong>t notre résultat sur l’équation d’Hamilton-Jacobi,<br />

prés<strong>en</strong>té dans la partie 3. Voici une première variante.<br />

Définition 1.24 (Cardin-Viterbo [8]). Pour tous difféomorphismes hamiltoni<strong>en</strong>s<br />

φ et ψ à supports compacts cont<strong>en</strong>us dans un ouvert U de R 2n , on<br />

pose<br />

˜γÔφ, ψÕ�supØγÔφÔLÕ, ψÔLÕÕ�LÈLÔR 2nÕÙ.<br />

L’application ˜γ : HcÔUÕ¢HcÔUÕ�Rainsi définie est une distance sur<br />

HcÔUÕ.<br />

La non-dégénéresc<strong>en</strong>ce et l’inégalité triangulaire vérifiées par ˜γ résult<strong>en</strong>t<br />

du fait que la distance de Viterbo sur les lagrangi<strong>en</strong>nes (proposition 1.18)<br />

vérifie ces mêmes propriétés. Nous prouverons dans la partie 1.2.5 que cette<br />

nouvelle distance est plus petite que la distance de Viterbo γ.<br />

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