28.02.2013 Views

Continuité en topologie symplectique

Continuité en topologie symplectique

Continuité en topologie symplectique

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Rd k¢E�R une f.g.q.i. de L. Alors la fonction SX�S�ÔRd¢Øx0ÙÕ¢E est une<br />

f.g.q.i. pour LX. De plus, les fonctions S et SX s’ét<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t <strong>en</strong> des fonctions<br />

ˆS : Sd k¢E�RetÜSX : Sd¢Øx0Ù¢E�Rqui sont des f.g.q.i. de ˆ L etÜLX.<br />

CommeÜSX est une restriction de ˆ H¦ÔSdÕ ,ÜSX¡�Õ<br />

S, on a une inclusion des sous-niveaux<br />

λ�ˆ<br />

λ<br />

ÜSX Sλ . Celle-ci induit iλ : H¦Ôˆ λ S , ˆ ,ÜSX¡�Õ. La naturalité<br />

S¡�Õ�H¦ÔÜSX<br />

de l’isomorphisme de Thom et le fait que les différ<strong>en</strong>tes inclusions commut<strong>en</strong>t<br />

r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t le diagramme<br />

kÕ<br />

suivant commutatif.<br />

T<br />

λ ����H¦ÔÜSX�,ÜSX¡�Õj¦X,λ ����H¦ÔÜSX ����H¦Ôˆ T<br />

S�, H¦ÔSd ˆ S¡�Õ S¡�Õ ����H¦Ôˆ j¦λ<br />

λ S , ˆ<br />

Supposons maint<strong>en</strong>ant que j¦X,λ¥TÔ1Õ�0. Alors, iλ¥j¦λ¥TÔ1Õ�j¦X,λ¥<br />

T¥i¦Ô1Õ�j¦X,λ¥TÔ1Õ�0, donc j¦λ¥TÔ1Õ�0. Ceci prouve l’inégalité<br />

cÔ1,ÜLXÕ�cÔ1, ˆ LÕ.<br />

Dans le cas de LY , nous allons prouver qu’il existe aussi une f.g.q.i. dont<br />

les sous-niveaux se plong<strong>en</strong>t dans ceux de la f.g.q.i. associée à L. On conclura<br />

<strong>en</strong>suite <strong>en</strong> étudiant le diagramme commutatif analogue au cas de LX.<br />

Comm<strong>en</strong>çons par considérer la fonction T : Rd¢ÔRk¢EÕ�R,Ôv; ξÕ�� x,<br />

SÔv, x; ξÕ—la variable base x devi<strong>en</strong>t une variable fibre. La fonction T est<br />

une fonction génératrice pour LY . En revanche, elle coïncide à l’infini avec<br />

une forme quadratique Q sur E qui, vue comme une forme quadratique sur<br />

Rk¢E est dégénérée.<br />

Soi<strong>en</strong>t K un compact de Rd¢ÔRk¢EÕ<strong>en</strong> dehors duquel T coïncide avec<br />

Q, et q une forme quadratique non-dégénérée et définie négative sur Rk . On<br />

peut alors choisir une fonction f : Rd¢ÔRk¢EÕ�Rlisse, ξÕ nulle sur un<br />

voisinage de K, négative, coïncidant avec qÔxÕhors d’un compact (plus grand<br />

que K bi<strong>en</strong> sûr!) et telle que la fonctionÔv, x, ξÕ��fÔv, x, QÔξÕadmette<br />

0 pour unique valeur critique.<br />

On pose maint<strong>en</strong>ant SY�T f. Par construction, SY est une f.g.q.i.<br />

de LY . Après compactification, on obti<strong>en</strong>t deux fonctions ˆ S etÜSY , respectivem<strong>en</strong>t<br />

f.g.q.i. de ˆ L etÜLY . Si l’on regarde les sous-niveaux de ces fonctions,<br />

on voit que T λ�S λ donc comme f est négative, on a un plongem<strong>en</strong>t<br />

Sλ Y��S λ . Comme les niveaux sont compacts, cela nous donne un plongem<strong>en</strong>t<br />

λ��ˆ ÜSY<br />

λ S , et l’on conclut comme dans le cas de LX.<br />

Enfin, cÔµ,ÜLXÕ�cÔµ, ˆ LÕ�cÔµ,ÜLYÕs’obti<strong>en</strong>t de cÔ1,ÜLXÕ�cÔ1, ˆ Ð LX� LÕ�<br />

cÔ1,ÜLYÕpar dualité (proposition 1.11, propriété 5), <strong>en</strong> remarquant que<br />

LX et LY�LY .<br />

32<br />

i¦íï íïi� íïiλ

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!