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40 VM MOTORI, ITALIE En plus, nous produisons des arbres à cames à partir de tubes à parois épaisses. Ensuite, les cames sont glissées et fixées sur l’arbre. Ainsi, non seulement le poids mais aussi le temps d’usinage sont réduits ». Innovations originales et surprenantes fort appréciées VM Motori et CERATIZIT collaborent depuis longtemps et ont enregistré de nombreux succès. « Le système HEC-11 de CERATIZIT, p.ex. a eu un succès fou », affirme Claudio Grisetti, ingénieur de production chez VM Motori. Il s’agit d’une solution qui a été très rentable. Après le succès des premiers tests, nous avons intégré ce système dans notre ligne de production pour carters de vilebrequins ». E. Casanova ajoute : « Les fraises ont permis de réduire les efforts de coupe et d’augmenter la durée de vie des outils. La géométrie des plaquettes a contribué à une réduction des coûts de 20 % par rapport à la solution précédente, ce qui nous a pleinement convaincus ». « Le système de fraisage HEC-11, utilisé par VM Motori, associe une haute densité de plaquettes ainsi que huit arêtes de coupe utilisables à une fiabilité accrue du processus obtenue grâce aux plaquettes tangentielles stables. « Le système fonctionne avec de faibles efforts de coupe, ce qui permet de réduire la déformation des pièces et les vibrations », explique Jürgen Duwe du département de R&D de CERATIZIT Austria. Giovanni Pante, responsable grands comptes (Coupe) de CERATIZIT Italia, affirme : « L’essentiel dans l’assistance aux grands comptes est de savoir les écouter et de tenir compte de leurs besoins. C’est le client qui définit ce dont il a besoin et nous, nous lui offrons la solution parfaitement adaptée à ses exigences. Dans ce contexte, il est impensable de développer des produits pour son compte et d’espérer ensuite de pouvoir les vendre sur le marché ». E. Casanova confirme également qu’il ne suffit pas de proposer des solutions standard. Il précise : « Nous considérons nos fournisseurs comme des créateurs d’idées et attendons qu’ils nous proposent des solutions ou des procédés auxquels nous n’aurions jamais pensé. Nous souhaitons que nos partenaires n’exaucent pas seulement nos souhaits, mais parviennent à nous étonner. Ainsi une coopération basée sur la confiance peut s’instaurer ». imp:act 01/08 Les moteurs diesel avant d’être soumis au test de qualité de VM Motori. Claudio Grisetti (VM Motori), Pasquale Cristallo et Jürgen Duwe (CERATIZIT) en pleine discussion au sujet de nouveaux développements. Le poids du moteur d’une voiture particulière varie entre 240 et 280 kilos.
Interview avec Enzo Casanova, Head of Manufacturing Engineering chez VM Motori CERATIZIT : Quelles sont les tendances dans l’industrie des moteurs ? E. Casanova : Parmi ces tendances se dessine une demande en efficacité et performance accrues. Un moteur de 150 PS est pratiquement un moteur standard et rien d’exceptionnel. Une autre tendance sont aussi les moteurs de faible cylindrée (p.ex. 1,5 litre) mais néanmoins performants. On note également une forte tendance vers les moteurs à faible consommation répondant aux normes de plus en plus sévères en matière d’émissions nocives. C’est une tâche ardue de réussir à réunir toutes ces caractéristiques. C’est pourquoi l’électronique du moteur va jouer un rôle de plus en plus important, car le potentiel inhérent est énorme ». CERATIZIT : Pourquoi avez-vous opté pour CERATIZIT ? E. Casanova : « Après avoir vu quelques prototypes, nous avons décidé d’entamer une série de tests avec des produits CERATIZIT qui, à l’époque, n’étaient pas encore fabriqués en série. Nous étions convaincus du potentiel de CERATIZIT et de ses collaborateurs. Maintenant, quelques mois après les tests, nous pouvons dire que les ser- vices offerts justifient pleinement notre choix ». CERATIZIT : Quels sont les « lieux communs » relatifs aux moteurs ? E. Casanova : « Deux choses me viennent à l’idée. Premièrement, on affirme que les moteurs diesel sont bruyants et ont un fonctionnement « grossier ». Ceci n’est pas tout à fait vrai. Le niveau de bruit généré dépend du montage du moteur dans la voiture, c’est-à- dire, de l’intensité des vibrations et oscillations trans- mises au châssis ainsi que de la qualité de l’isolement. Deuxièmement, les moteurs diesel sont réputés être très polluants. Sur ce point, il faut dire que l’image du moteur diesel a changé. Aujourd’hui, on peut dire que, grâce aux nouvelles technologies (p.ex. filtre pour particules), le moteur diesel est très performant et relativement propre ». E. Casanova : Comment testez-vous vos moteurs ? E. Casanova : « Tous les moteurs sont testés au labora- toire d’essais pendant quelques minutes afin de contrôler leur performance. De plus, sur un échantillon déterminé, un test de fiabilité plus sévère est aussi effectué. Dans le futur, l’introduction d’un « cold-test » est prévue au cours duquel le moteur est mis en rotation sans nécessité de passer à la combustion, ce qui se répercutera favorablement sur l’environnement ». VM MOTORI, ITALIE Enzo Casanova, Head of Manufacturing Engineering chez VM Motori. CERATIZIT : Pourriez-vous nous fournir quelques données clé relatives au moteur diesel et à sa fabrication ? E. Casanova : « Le poids du moteur d’une voiture par- ticulière varie entre 240 et 280 kilos. Le moteur même est composé de 460 éléments, petites pièces telles que vis, goupilles etc. incluses. L’assemblage d’un moteur requiert environ deux à trois heures. Le cycle de vie garanti dépend du type de moteur et se situe en moyenne à 200 000 kilomètres ». CERATIZIT : Quelles sont les exigences imposées par les constructeurs automobiles ? E. Casanova : « L’industrie automobile exige le respect de toute une série de procédures devant garantir la qualité ainsi que la répétabilité de la production en série. Ce sont p.ex. les normes QS9000 ou ISO TS16949 sans oublier les exigences spécifiques des clients relatives au respect des cahiers de charges déterminés ». CERATIZIT : Et quelles conséquences en découlent pour des entreprises comme VM Motori ? E. Casanova : « Être fournisseur de constructeurs automobiles, ne signifie pas seulement construire et fournir des moteurs performants, mais aussi mettre sur pied un système complet d’assurance qualité. Des collabora-teurs qualifiés doivent remettre au client des rapports détaillés, remédier immédiatement aux problèmes rencontrés et pouvoir prouver à tout moment la qualité du processus de production en série. Le client doit être assuré que tout est fait pour garantir la qualité du produit (moyennant analyses de défauts possibles) et l’entretien préventif de toutes les installations de production. Le client souhaite en plus la démonstration de la capacité à produire à plein régime, huit voire neuf mois avant le début de la production, ce qui évidemment influe sur les investissements ». 41
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