Doctinews Octobre 2010.indd
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FONDAMENTAUX<br />
La consultation médicale est aussi nécessaire<br />
lorsqu’il s’agit d’une femme<br />
menstruée depuis plusieurs années et<br />
chez laquelle les spasmes menstruels<br />
s’intensifi ent ou s’accompagnent de<br />
saignements inhabituels. La prise en<br />
charge devient d’autant plus obligatoire<br />
que la dysménorrhée peut entraîner une<br />
détresse psychologique, de l’anxiété et<br />
même une dépression.<br />
Éliminer une pathologie organique à<br />
l’origine de la dysménorrhée est une démarche<br />
importante. Cela repose sur un<br />
interrogatoire méticuleux, un examen clinique<br />
attentif, une échographie pelvienne<br />
et un bilan biologique.<br />
Le traitement de la dysménorrhée dépend<br />
de l’intensité des symptômes, du<br />
résultat des traitements antérieurs, de<br />
l’existence de troubles du cycle et du besoin<br />
en contraception.<br />
FORMES DE DYSMÉNORRHÉE<br />
Lorsqu’elle débute vers l’adolescence,<br />
la dysménorrhée est dite «primaire».<br />
C’est un trouble qui n’est pas lié à<br />
une pathologie précise. Sa survenue<br />
coïncide avec l’apparition des cycles<br />
menstruels. Elle cède souvent après<br />
le premier accouchement. L’examen<br />
CHIFFRES ET FAITS<br />
■ Entre 40 et 90 % des femmes<br />
souff rent de dysménorrhée.<br />
■ La dysménorrhée primaire est plus<br />
fréquente entre 15 et 19 ans, puis<br />
recule par la suite.<br />
■ Chez 5 à 14 % des adolescentes,<br />
il y a un absentéisme scolaire<br />
régulier en raison de ces<br />
symptômes.<br />
■ Entre 13 et 51 % des femmes ont<br />
été absentes au moins une fois<br />
dans leur vie à l’école ou au travail<br />
à cause de la dysménorrhée.<br />
Le traitement fait appel au paracétamol,<br />
aux AINS (surtout les anticox-2), aux<br />
clinique est souvent normal.<br />
Lorsque la douleur apparaît pour la<br />
première fois au-delà de la trentaine,<br />
il s’agit d’une dysménorrhée<br />
«secondaire», généralement<br />
«organique», c’est-à-dire associée à<br />
une pathologie. Les jeunes fi lles sont<br />
progestatifs du 16 e au 25 e jour du cycle<br />
et à la contraception œstroprogestative.<br />
D’autres méthodes peuvent compléter<br />
cette gamme thérapeutique (type Omega3,<br />
acupuncture, chiropraxie).<br />
S’il y a échec, une cœlioscopie s’avère nécessaire.<br />
Si cette dernière est normale, il<br />
s’agit d’une forme sévère de dysménorrhée<br />
primaire. Dans le cas contraire, il<br />
s’agit d’une dysménorrhée secondaire et<br />
un traitement de la lésion causale est à<br />
instituer.<br />
Symptôme fréquent, en particulier chez<br />
les très jeunes femmes dont les menstruations<br />
commencent, la dysménorrhée<br />
peut également refl éter un problème gynécologique<br />
(endométriose ou fi bromes<br />
utérins). Aussi, le suivi médical passerat-il<br />
avant tout par le traitement de ce problème<br />
éventuel.<br />
rarement touchées par ce type de<br />
dysménorrhée. Une échographie, une<br />
hystérographie ou une cœlioscopie<br />
sont nécessaires si certains signes font<br />
penser à une origine organique.