05.03.2013 Views

Doctinews Octobre 2010.indd

Doctinews Octobre 2010.indd

Doctinews Octobre 2010.indd

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

26<br />

FONDAMENTAUX<br />

La consultation médicale est aussi nécessaire<br />

lorsqu’il s’agit d’une femme<br />

menstruée depuis plusieurs années et<br />

chez laquelle les spasmes menstruels<br />

s’intensifi ent ou s’accompagnent de<br />

saignements inhabituels. La prise en<br />

charge devient d’autant plus obligatoire<br />

que la dysménorrhée peut entraîner une<br />

détresse psychologique, de l’anxiété et<br />

même une dépression.<br />

Éliminer une pathologie organique à<br />

l’origine de la dysménorrhée est une démarche<br />

importante. Cela repose sur un<br />

interrogatoire méticuleux, un examen clinique<br />

attentif, une échographie pelvienne<br />

et un bilan biologique.<br />

Le traitement de la dysménorrhée dépend<br />

de l’intensité des symptômes, du<br />

résultat des traitements antérieurs, de<br />

l’existence de troubles du cycle et du besoin<br />

en contraception.<br />

FORMES DE DYSMÉNORRHÉE<br />

Lorsqu’elle débute vers l’adolescence,<br />

la dysménorrhée est dite «primaire».<br />

C’est un trouble qui n’est pas lié à<br />

une pathologie précise. Sa survenue<br />

coïncide avec l’apparition des cycles<br />

menstruels. Elle cède souvent après<br />

le premier accouchement. L’examen<br />

CHIFFRES ET FAITS<br />

■ Entre 40 et 90 % des femmes<br />

souff rent de dysménorrhée.<br />

■ La dysménorrhée primaire est plus<br />

fréquente entre 15 et 19 ans, puis<br />

recule par la suite.<br />

■ Chez 5 à 14 % des adolescentes,<br />

il y a un absentéisme scolaire<br />

régulier en raison de ces<br />

symptômes.<br />

■ Entre 13 et 51 % des femmes ont<br />

été absentes au moins une fois<br />

dans leur vie à l’école ou au travail<br />

à cause de la dysménorrhée.<br />

Le traitement fait appel au paracétamol,<br />

aux AINS (surtout les anticox-2), aux<br />

clinique est souvent normal.<br />

Lorsque la douleur apparaît pour la<br />

première fois au-delà de la trentaine,<br />

il s’agit d’une dysménorrhée<br />

«secondaire», généralement<br />

«organique», c’est-à-dire associée à<br />

une pathologie. Les jeunes fi lles sont<br />

progestatifs du 16 e au 25 e jour du cycle<br />

et à la contraception œstroprogestative.<br />

D’autres méthodes peuvent compléter<br />

cette gamme thérapeutique (type Omega3,<br />

acupuncture, chiropraxie).<br />

S’il y a échec, une cœlioscopie s’avère nécessaire.<br />

Si cette dernière est normale, il<br />

s’agit d’une forme sévère de dysménorrhée<br />

primaire. Dans le cas contraire, il<br />

s’agit d’une dysménorrhée secondaire et<br />

un traitement de la lésion causale est à<br />

instituer.<br />

Symptôme fréquent, en particulier chez<br />

les très jeunes femmes dont les menstruations<br />

commencent, la dysménorrhée<br />

peut également refl éter un problème gynécologique<br />

(endométriose ou fi bromes<br />

utérins). Aussi, le suivi médical passerat-il<br />

avant tout par le traitement de ce problème<br />

éventuel.<br />

rarement touchées par ce type de<br />

dysménorrhée. Une échographie, une<br />

hystérographie ou une cœlioscopie<br />

sont nécessaires si certains signes font<br />

penser à une origine organique.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!