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EVA 2007/geo-acp: Évaluation de la coopération de l’Union Européenne avec Djibouti– Rapport <strong>final</strong> (Volume II)<br />

ECO Consult – AGEG – APRI – Euronet – IRAM – NCG<br />

Les forums sectoriels ont ajouté peu de valeur à la définition et la mise en œuvre des<br />

stratégies nationales.<br />

Étant donnée la prépondérance d’activités (et de financement) dans les secteurs<br />

eau/assainissement, énergie/transport, l’Union Européenne n’a pas mis sur pied des<br />

mécanismes de coordination plus performants que des réunions « Ad Hoc ».<br />

Une des caractéristiques clés de la coopération internationale avec Djibouti est le fait qu’il y a<br />

peu de bailleurs traditionnels présents. La mise en perspective de cette caractéristique et de la<br />

pauvre capacité des institutions gouvernementales et non gouvernementales du pays, conduit<br />

à penser qu’il n’a existé aucune préoccupation internationale concernant le développement de<br />

la capacité de ces institutions. De fait, les interventions n’ont pas été développées<br />

stratégiquement en tenant compte de l’avantage comparatif des bailleurs. La performance de<br />

la coordination et de la complémentarité réalisée entre les bailleurs est très limitée. La visite<br />

sur le terrain en janvier 2010 a révélé que les bailleurs de fonds partagent leurs documents et<br />

leurs plans. Toutefois, sauf dans de rares cas (ex. éducation), cette coordination a<br />

essentiellement été limitée aux échanges de données statistiques et de plans. De plus, très peu<br />

de projets ont été conçus ou réalisés conjointement. L’existence de tels projets aurait peut-être<br />

facilité la gestion administrative du Gouvernement.<br />

Dans le sens 3C du Traité de Maastricht, il reste que seules la France et l’Union Européenne<br />

ont été présentes dans le pays pendant plusieurs années ; l’Allemagne et l’Italie ont aussi<br />

effectué des interventions dans le pays sans pour autant y avoir installé une représentation<br />

permanente (pour l’Allemagne qui a une présence permanente depuis 2010).<br />

1.1.3 Existence d’une approche du développement du sous-secteur « énergie » reflétant les<br />

leçons apprises par le passé concernant le besoin absolu d’un cadre réglementaire et d’un<br />

cadre politique (spécifiquement pour le 10 ème FED) 1.<br />

L’équipe d’évaluation a conclu qu’une telle approche n’a pas été mise en place. Le RAC 2009<br />

indique que le Gouvernement, avec l’aide de la BM, prépare un plan directeur concernant<br />

l’énergie. L’équipe précise cependant que celui-ci est une « première approche d’une stratégie<br />

sectorielle ». Etant donné que ce plan directeur n’était pas prêt fin 2009, le cadre<br />

réglementaire pour le secteur n’est pas approuvé, et l’Union Européenne serait en train<br />

d’avancer sur ces dossiers importants en dépit des conclusions exprimées dans le DSP du<br />

10 ème FED., soit :<br />

« … un enseignement majeur à tirer est la difficulté d’avoir une action efficace et<br />

efficiente dans l’Absence d’un cadre de politique globale, de politiques sectorielles<br />

clairement définies et une bonne coordination des aides extérieures. » Réf : DSP<br />

10ème FED, p. 15<br />

En effet, l’Union Européenne a lancé le contrat cadre pour le poste de transformation lié à la<br />

ligne d’interconnexion avec l’Éthiopie. Selon le RAC, cela devait aboutir à la production<br />

d’appels d’of<strong>fr</strong>es en 2010, mais les plans ont changé et la Commission européenne se<br />

chargera maintenant d’un poste de distribution. En l’absence d’une politique nationale<br />

concernant l’utilisation prioritaire de l’énergie et l’accès aux services de base pour les plus<br />

démunis (en tenant compte du coût élevé de l’électricité et du très faible nombre d’abonnés<br />

qui sont probablement surtout les firmes et institutions du pays) , la question se pose de savoir<br />

si l’appui spécifique de l’Union Européenne ne serait pas précipité. De plus il n’existe aucune<br />

1 Le cadre politique doit au moins définir la stratégie des prix pour l’accès à l’énergie électrique, la politique de<br />

tarification et ce qui est considéré comme ‘abordable’ pour la population du pays.<br />

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