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EVA 2007/geo-acp: Évaluation de la coopération de l’Union Européenne avec Djibouti– Rapport <strong>final</strong> (Volume II)<br />

ECO Consult – AGEG – APRI – Euronet – IRAM – NCG<br />

secteurs hors-concentration dans l’enveloppe A ont été transférés vers la réserve de<br />

développement à long terme ;<br />

La même réserve a aussi reçu la totalité des fonds de l’enveloppe B<br />

Cependant, dans la pratique, un montant important égal à 17,7 M€ a été transféré de la réserve<br />

et réattribué au programme « Assainissement liquide et solide de la ville de Djibouti » en<br />

2007.<br />

La lenteur de l’Union Européenne (en effet plutôt le fait que la Commission européenne<br />

s’était engagé a mener à bien des projets primordiaux pour le pays et que ces projets ne se<br />

concrétisaient pas) a récemment été notée par l’ON lors de la mission sur le terrain en janvier<br />

2009, et a été confirmée par une lettre récente du Gouvernement à l’Union Européenne<br />

concernant le projet de déchets solides.<br />

La stratégie du PIN du 9 ème FED d’utiliser les lignes budgétaires s’est souvent avérée difficile<br />

à implanter, faute surtout d’ONG européennes à Djibouti et en raison de faiblesses au sein des<br />

ANE <strong>djibouti</strong>ennes 6 . La réponse de la Commission européenne dans un cas (Quartier 4) a été<br />

de donner un contrat à caractère social à une firme de construction, au lieu d’appuyer la<br />

société civile. Il y a donc une faible corrélation entre la stratégie de l’Union Européenne et les<br />

actions concrètes dans ce domaine.<br />

Le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, appuyé par l’Union<br />

Européenne, a octroyé une subvention de 12 M$ en 2005 et une autre de 30,8 M$ sur cinq ans<br />

afin de lutter contre ces maladies. Cette contribution, et la stratégie d’appui à la santé via,<br />

entre autres, la saine gestion de l’eau qu’elle représente, ne sont pas présentées dans le DSP,<br />

et ne sont pas gérées à partir des ressources sur le terrain.<br />

Finalement, l’Union Européenne a appuyé Djibouti (via un AT) dans sa préparation pour les<br />

négociations de l’APE. Une autre AT a été prêtée au pays pour l’appuyer dans ses<br />

négociations au niveau régional pour les ententes avec l’Organisation mondiale du commerce<br />

(l’OMC). Ces interventions ne sont pas directement identifiées dans le DSP mais ont<br />

certainement obligé une gestion et un suivi important de la part de la Délégation, en faisant<br />

l’hypothèse que l’expérience dans les autres Délégations puisse être utilisée comme<br />

précédent.<br />

Étant donné que la coopération de l’Union Européenne avec Djibouti est fortement orientée<br />

vers les projets d’in<strong>fr</strong>astructures (voir CRIS et la MTR, documents qui peuvent se résumer en<br />

examinant le RAC 2009 qui indique :<br />

« Il serait souhaitable de ne pas limiter la coopération avec l’Union Européenne simplement<br />

au développement des in<strong>fr</strong>astructures » Réf : RAC et conclusions du MTR 2009, p. 2.<br />

L’accent mis sur les projets d’in<strong>fr</strong>astructure demande proportionnellement plus d’activités et<br />

d’efforts de gestion de projet que plusieurs autres types d’interventions (dont la préparation de<br />

DAO, de contrats de faisabilité et d’exécution, la coordination avec le pays lui-même dans le<br />

cas du suivi et des ajustements). Puisque le bureau à Djibouti n’avait qu’un seul agent<br />

technique pour assurer la gestion et la supervision du progrès de ces interventions sur le<br />

terrain, la Commission européenne devait aussi faire appel à la Délégation d’Addis Abeba<br />

pour un soutien technique et pour toutes les ressources nécessaires à l’administration<br />

financière et contractuelle. Or des entrevues ont clairement indiqué que les ressources<br />

6 DSP 10ème FED, p. 18<br />

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