final-report-djibouti-vol2-20120614_fr
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EVA 2007/geo-acp: Évaluation de la coopération de l’Union Européenne avec Djibouti– Rapport <strong>final</strong> (Volume II)<br />
ECO Consult – AGEG – APRI – Euronet – IRAM – NCG<br />
documents indiquent qu’il n’y a pas eu d’effets de levier entre ces soutiens budgétaires et les<br />
autres projets de l’Union Européenne (ex. soutien budgétaire et dialogue des politiques<br />
concernant les secteurs eau/assainissement et structure réglementaires affectant le transport).<br />
Réf : point III 1 supra.<br />
En ce qui concerne les effets de levier entre les initiatives des secteurs de concentration et les<br />
programmes hors-concentration, le DSP du 10 ème FED confirme qu’un montant fut alloué au<br />
PNUD dans le 8 ème FED pour la construction de logements dans les zones les plus touchées<br />
par le conflit. Il n’y a pas de référence aux autres interventions ou instruments de l’Union<br />
Européenne qui auraient pu augmenter l’impact de ces efforts. L’équipe d’évaluation n’a<br />
trouvé aucun rapport entre les résultats de ce « projet » et les autres initiatives de la<br />
Commission européenne ou de la famille de l’ONU touchant les zones rurales, telles que des<br />
puits d’eau, des AT en santé, la décentralisation, l’aide alimentaire, etc.<br />
En principe, l’AT prêté à l’ON (commencée en 2006) aurait dû avoir des effets de levier sur la<br />
programmation de l’Union Européenne et sur l’efficacité de son aide vis-à-vis du<br />
Gouvernement, mais les rapports disponibles ne donnent pas de détails sur cet objectif<br />
important. Des entrevues sur le terrain indiquent que l’AT a eu un effet important sur la<br />
normalisation des rapports entre la Commission européenne et l’ON, et que l’influence de<br />
l’AT sur la gestion de la coopération européenne (en termes de stratégie et de coordination) a<br />
été importante. De leur part, les 23 missions résultantes de la Facilité de coopération<br />
Technique I et II indiquées dans les documents de référence ont surtout été utilisées pour faire<br />
avancer une petite partie des dossiers de la coopération (le cycle de projet) de l’Union<br />
Européenne. Si ce n’est au sens large (c’est-à-dire en considérant que ces missions ont eu un<br />
effet de levier sur le temps), ils n’ont pas eu des effets identifiables sur les autres instruments<br />
et interventions. Réf : DSP 10 ème FED, p. 17-18<br />
Il n’y a pas eu de stratégies qui aient fait le lien entre les instruments utilisés, les montants<br />
alloués et les effets du soutien que l’Union Européenne a donné aux ANE. Lors de la mission<br />
sur le terrain, l’équipe d’évaluation a examiné ces effets de levier potentiels et la coordination<br />
entre l’Union Européenne et les autres bailleurs de fonds en ce qui concerne les ANE. En<br />
réalité, les efforts ont été superficiels et cette question a été traitée à la marge d’une stratégie<br />
de développement plus large. La Commission européenne elle-même avait reconnu<br />
l’importance du rôle des ANE dans le développement du pays et le RAC 2009 avait<br />
recommandé qu’un montant important soit réservé aux ANE dans le 10 ème FED, entre autres<br />
afin de multiplier les impacts qu’ils peuvent avoir dans la société. Jusqu’en 2010, les<br />
interventions de la Commission européenne dans ce domaine étaient restreintes dans leur<br />
portée, mais cette situation a changé depuis ; la DUE a réussi à soulever plusieurs millions<br />
d’euros via divers instruments dans des domaines d’intérêt qui vont avoir besoin de la<br />
collaboration et de l’appui de la société civile Réf : RAC 2009, p. 22<br />
En ce qui concerne la BEI, celle-ci a réservé 7 millions d’euros pour Djibouti pendant les<br />
6 ème , 7 ème et 8 ème FED, mais seulement 3.8 ont été engagés dans le secteur de l’électricité et<br />
2.8 millions d’euros en télécommunications. En 2007 la BEI a réexprimé sa volonté de<br />
recommencer son soutien dans le pays, moyennant le paiement des arriérées. Le RAC 2009<br />
indique que ceci fut accompli et que la BEI devait donc soutenir le chemin de fer. Le dossier<br />
est resté en veille depuis lors, ne générant aucun effet de levier. L’équipe d’évaluation a<br />
examiné les interactions entre les activités de la BEI, des instances régionales responsables du<br />
dossier du chemin de fer, et les interventions programmées (ou non) via le PIN, et ont trouvé<br />
que la BEI reste invisible dans le pays. Il faut noter que l’équipe en place à la DUE propose<br />
que toutes les interventions en in<strong>fr</strong>astructure appuyées par la Commission européenne passent<br />
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