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TH`ESE ´Etude des Orbites Nilpotentes par l'Application de Springer ...

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Chapitre 2<br />

Les éléments nilpotents<br />

2.1 Généralités<br />

Ce chapitre a pour but <strong>de</strong> présenter les résultats généraux sur les orbites nilpotentes.<br />

Soit un groupe algébrique affine connexe sur ¨ . Soit son algèbre <strong>de</strong> Lie. Si est une algèbre <strong>de</strong> Lie<br />

réductive, on a la <br />

<br />

¦<br />

<br />

décomposition suivante: , où est le centre ¦ <strong>de</strong> et est son <br />

algèbre<br />

dérivée qui est un idéal semi-simple, (cf. lemme ¢£ © 1.3.7). L’idéal<br />

étant un tore, [Bor91, p. 158],<br />

alors <strong>par</strong> définition (cf. page 9) il n’est constitué que <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments -semi-simples, mais ses éléments sont<br />

trivialement -nilpotents, si bien qu’on est amené à raffiner la définition d’un élément nilpotent.<br />

Définition 2.1.1. Dans une algèbre <strong>de</strong> Lie réductive , un élément <br />

¦ . <br />

est dit nilpotent si <br />

est un endo-<br />

morphisme nilpotent et si <br />

Pour l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments nilpotents d’une algèbre <strong>de</strong> Lie, on pourra se limiter aux algèbres <strong>de</strong> Lie<br />

semi-simples, et c’est dans ce cadre là que nous allons nous placer.<br />

Remarque 2.1.2. Soit une algèbre <strong>de</strong> Lie semi-simple sur ¨ , que l’on peut voir comme une sous-algèbre<br />

<strong>de</strong> Lie pour un ¡¤£ ¦ ¨© certain (cf. p. 8). Alors, un élément <br />

<strong>de</strong> est nilpotent si et seulement si <br />

(perçu comme un endomorphisme sur ¨ ) est nilpotent, [Hum72, p. 29], c’est à dire que les <strong>de</strong>ux notions<br />

coïnci<strong>de</strong>nt bien.<br />

Soit <br />

un élément quelconque. D’après la proposition 1.5.7 © , il existe une sous-algèbre <strong>de</strong><br />

Borel <strong>de</strong> qui contient <br />

. Si <br />

est un élément nilpotent, alors il sera contenu dans le radical nilpotent<br />

<strong>de</strong> , (cf. théorème 1.3.4); <strong>par</strong> conséquent la réunion <strong>de</strong> tous les radicaux nilpotents <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-algèbres <strong>de</strong><br />

Borel (qui sont aussi les sous-algèbres <strong>de</strong> Lie nilpotentes maximales) est égale l’ensemble à <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments<br />

nilpotents <strong>de</strong> .<br />

Dans la suite <strong>de</strong> l’exposé lorsqu’il n’y aura pas <strong>de</strong> confusion, pour désigner l’action adjointe <strong>de</strong> sur , on<br />

<br />

notera plutôt £ © que .<br />

Soit un élément quelconque <strong>de</strong> . On dira que est un élément régulier dans ou <br />

que est une orbite<br />

régulière dans <br />

si est <strong>de</strong> dimension maximale, ce qui revient au même <strong>de</strong> dire que le <br />

stabilisateur<br />

<strong>de</strong> dans (ou encore son centralisateur dans , <br />

Lemme 2.1.3 ([Kos63] theorem 1 p. 359, [Hum72] p. 17). Soit <br />

un élément d’une algèbre<br />

<br />

<strong>de</strong> Lie réductive écrit dans sa décomposition <strong>de</strong> Jordan-Chevalley.<br />

i) Alors <br />

est régulier si et seulement si la dimension <strong>de</strong> son centralisateur dans est égale au rang <strong>de</strong><br />

. <br />

ii) Un élément commute avec <br />

si et seulement si commute avec <br />

et avec <br />

. <br />

<br />

¦<br />

<br />

Démonstration. © Soit un élément quelconque <strong>de</strong> . On vient <strong>de</strong> voir que <br />

) est <strong>de</strong> dimension minimale.<br />

<br />

<br />

<br />

est contenu dans une<br />

algèbre <strong>de</strong> Borel . Notons <strong>par</strong> le sous-groupe <strong>de</strong> Borel d’algèbre <strong>de</strong> Lie . Alors on a £ © <br />

£<br />

<br />

© . Mais puisque l’espace tangent à l’orbite <br />

en n’est rien d’autre ¦<br />

que , [LM87, p. 423],<br />

ce <strong>de</strong>rnier espace est contenu ¦ dans et d’après le théorème 1.3.4, l’algèbre ¦ dérivée est contenue<br />

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