4.3. – La représentation d’opérateurs sur – 37 Proposition 4.3.7 ([BB82] p. 448). Dans ¢¡¤£ ¦ ¨© , l’application moment est toujours birationnelle et son image, qui est l’adhérence <strong>de</strong> l’orbite <strong>de</strong> Richardson associée, est une variété normale.
Chapitre 5 Les orbites nilpotentes dans ¤ En 1970, dans un article célèbre [Bri70], E. Brieskorn a mis en évi<strong>de</strong>nce une relation, initialement conjecturée <strong>par</strong> A. Grothendieck, entre les points doubles rationnels <strong>de</strong> surfaces (qui sont aussi appelées <strong><strong>de</strong>s</strong> singularités simples <strong>de</strong> surfaces) et celle <strong><strong>de</strong>s</strong> algèbres <strong>de</strong> Lie simples complexes. Son résultat est le suivant. Soit un groupe algébrique simple <strong>de</strong> ¦ ¦ ¦ ¦ type d’algèbre <strong>de</strong> Lie Soit . la variété <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments nilpotents <strong>de</strong> . La variété est l’adhérence <strong>de</strong> l’orbite nilpotente régulière. Il y a une unique orbite nilpotente <strong>de</strong> codimension 2 dans ( vérifiant est appelée l’orbite nilpotente sous-régulière), (cf. p. 20). Soit dans en un élément une section transverse à l’orbite simple <strong>de</strong> même type que . Quelques années plus tard, H. Esnault [Esn76] obtient le même résultat <strong>par</strong> une approche géométrique qui consiste à passer <strong>par</strong> la résolution <strong>de</strong> la variété <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments nilpotents <strong>de</strong> l’algèbre <strong>de</strong> §§ £ © Lie, , où est un sous-groupe <strong>de</strong> Borel <strong>de</strong> , cette résolution ayant été obtenue <strong>par</strong> T.A. <strong>Springer</strong>, (cf. proposition 3.4.4, [Spr69]). Win H. Hesselink, ensuite H. Kraft et C. Procesi obtiennent une généralisation <strong>de</strong> ce résultat ¡¤£ ¦ ¨© dans [Hes76b, KP81], ils montrent en <strong>par</strong>ticulier que si sont <strong>de</strong>ux orbites nilpotentes dans ©¥ , et une section transverse à l’orbite dans ¦ ¨© au point ¡¤£ ¡¤£ ¦ ¨© avec £ le germe £ . Alors £ ¦ © est un germe <strong>de</strong> surface normale à singularité , alors © est “smoothly equivalent” à un germe <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> type ; <strong>de</strong>ux germes <strong>de</strong> variété ¦ , et £¦© sont dit smoothly equivalent s’il existe un germe <strong>de</strong> variété £ ¦© et <strong>de</strong>ux morphismes £¦© £ ¦© £¦© , £ ¦© £¦© tels que £ © , £ © et , sont lisses au point . Nous proposons ici <strong>de</strong> faire une étu<strong>de</strong> géométrique <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> <strong>Springer</strong> généralisée, (cf. remarque 3.4.5 i)): £ © où est un sous-groupe <strong>par</strong>abolique d’un groupe algébrique semi-simple complexe, d’algèbre <strong>de</strong> Lie et est l’orbite <strong>de</strong> Richardson associée à , (cf. proposition 4.3.7). Nous verrons l’analogie entre l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> fibres d’une telle application et celle <strong>de</strong> la trace <strong><strong>de</strong>s</strong> orbites sur le radical nilpotent <strong>de</strong> , (cf. p. 39). Dans un premier temps, on obtiendra un résultat sur la dimension <strong><strong>de</strong>s</strong> fibres <strong>de</strong> , (cf. théorème 5.1.1) qui généralise en <strong>par</strong>tie celui <strong>de</strong> R. Steinberg, [Ste74, Ste76], ce <strong>de</strong>rnier résultat va nous permettre <strong>de</strong> donner la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> certaines composantes irréductibles <strong><strong>de</strong>s</strong> fibres <strong>de</strong> (cf. proposition 5.1.3). Ensuite, on s’intéressera au cas où SL £ ¦ ¨© ; on va donner une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la trace <strong>de</strong> sur le radical nilpotent <strong>de</strong> (cf. théorème 5.2.3), ceci va nous permettre <strong>de</strong> donner une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription explicite <strong>de</strong> l’adhérence <strong>de</strong> la trace <strong>de</strong> toute orbite adjacente à (cf. théorème 5.2.6), et on fera une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription géométrique <strong><strong>de</strong>s</strong> fibres <strong>de</strong> au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> tout élément ap<strong>par</strong>tenant à une telle orbite (cf. théorème 5.2.8). Enfin, en adoptant le travail <strong>de</strong> H. Esnault, on retrouvera le résultat <strong>de</strong> Hesselink-Kraft-Procesi (cf. théorème 5.3.5). 5.1 Étu<strong>de</strong> générale Plaçons nous sous les hypothèses et notations (H-N) <strong>de</strong> la page 19. L’action naturelle à gauche <strong>de</strong> sur P , induit une action hamiltonienne sur son fibré £ © cotangent , (cf. théorème 4.2.2), on 38