09.05.2013 Views

TH`ESE ´Etude des Orbites Nilpotentes par l'Application de Springer ...

TH`ESE ´Etude des Orbites Nilpotentes par l'Application de Springer ...

TH`ESE ´Etude des Orbites Nilpotentes par l'Application de Springer ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3.3. – Lien entre £ © et – 27<br />

<br />

<br />

Soit un morphisme entre <strong>de</strong>ux variétés. Soit un faisceau sur<br />

<br />

l’espace . On définit le<br />

, noté <strong>de</strong> la manière suivante, [Har77, p. 65]: pour tout ouvert <strong>de</strong> <br />

,<br />

£© £ £©© . Alors l’application est un foncteur covariant, exact à gauche; on peut lui associer<br />

<br />

une famille <strong>de</strong> foncteurs <br />

, [Har77, p. 204]; pour tout entier , le foncteur <br />

est appelé<br />

<br />

le<br />

foncteur dérivé à droite du foncteur .<br />

<br />

<br />

faisceau image <strong>de</strong> <strong>par</strong> sur <br />

Théorème 3.2.2 (Kempf - [Kem76] p. 232). Notons <strong>par</strong> le faisceau structural <strong>de</strong> l’espace <br />

On a les propriétés suivantes:<br />

i) L’application est un morphisme projectif;<br />

ii) Si l’action <strong>de</strong> sur est complètement réductible. Pour tout entier , on a <br />

<br />

<br />

¢ .<br />

est trivial.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Définition 3.2.3. a) Soit une application entre <strong>de</strong>ux variétés. On dira que est une résolution<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> singularités <strong>de</strong> <br />

(ou désingularisation <strong>de</strong> Y) si est une application birationnelle propre et <br />

est une<br />

variété lisse.<br />

b) Soit une variété normale. On dit que est à singularités rationnelles si pour toute désingularisation<br />

, on a <br />

pour tout <br />

<br />

. Alors est Cohen-Macaulay.<br />

Remarque 3.2.4. Pour vérifier qu’une variété normale présente <strong>de</strong> singularités rationnelles il suffit en fait<br />

<strong>de</strong> le vérifier pour une seule désingularisation.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Alors le <strong>de</strong>uxième résultat important <strong>de</strong> G. Kempf est le suivant:<br />

Théorème 3.2.5 (Kempf - [KP82] p. 542, [Kem76] p. 233). Supposons en plus que .<br />

<br />

i) Si le stabilisateur <strong>de</strong> dans est contenu dans , alors l’application est une désingularisation <strong>de</strong><br />

; <br />

ii) Si l’action <strong>de</strong> sur est complètement réductible, alors la variété est normale à singularités<br />

rationnelles.<br />

L’hypothèse permet d’avoir . D’après ce que l’on a vu précé<strong>de</strong>mment, la<br />

<br />

fibre <strong>de</strong> au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> est donnée <strong>par</strong> l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> transformés <strong>de</strong> sous l’action <strong>de</strong> qui<br />

<br />

contiennent<br />

; ces transformés peuvent être également obtenus en considérant l’un d’entre eux et en prenant ses transformés<br />

sous l’action <strong>de</strong> , le stabilisateur <strong>de</strong> dans . Mais si est contenu dans et comme est le<br />

normalisateur <strong>de</strong> , alors il n’y aura qu’une seule copie <strong>de</strong> qui va contenir , c’est à dire que la fibre <strong>de</strong><br />

au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> est réduite à un seul point. Puisque est un ouvert dans , (cf. proposition 1.2.8), on<br />

en déduit que est bien une application birationnelle; la propreté <strong>de</strong> provient du fait que est isomorphe<br />

à l’application qui n’est rien d’autre que la projection sur suivant la <strong>de</strong>uxième coordonnée <strong>de</strong> l’espace<br />

et que l’espace est complet. C’est donc une désingularisation <strong>de</strong> .<br />

<br />

3.3 Lien entre ¤ et <br />

Nous avons vu que l’orbite <strong>de</strong> Richardson était en fait une orbite induite, (cf. théorème 2.1.7). On a<br />

eu quelques informations concernant cette orbite, mais voici comment le fibré ¢ nous permet d’avoir<br />

plus <strong>de</strong> renseignements.<br />

Théorème 3.3.1 (Richardson - [Hes78], [Ste74] p. 136). Sous les hypothèses et notations (H-N) <strong>de</strong> la<br />

page 19. Il existe une unique orbite nilpotente telle que:<br />

i) L’espace ¢ est un ouvert <strong>de</strong>nse dans .<br />

¢ ii) De plus est réduite à une seule -orbite et un élément <br />

¢<br />

<br />

est contenu dans si et<br />

seulement si sa -orbite <strong>de</strong> dans est <strong>de</strong>nse et si contient la composante neutre du centralisateur<br />

<strong>de</strong> dans , alors dans ce cas l’élément <br />

¢ est contenu dans un nombre fini <strong>de</strong> conjugués <strong>de</strong> <strong>par</strong><br />

, i.e. ¢ <br />

<br />

<br />

iii) £ ©¥£ ¢ © . <br />

<br />

¢ .<br />

est appelée l’orbite <strong>de</strong> Richardson associée à .

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!