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466 ÊsTn. X, 3-8.
Mardochseum, scripta sunt in libro Mcdorum
atnuc Persarum,
3. et qiio modo Mardochscus, judaici
geneiis, secundus a rege Assuero fuerit ;
et rnngnus apud Judœos, et acceptabilis
plebi fratrum suoriim, quserens bona populo
suo, et loqneiis ea quae ad pacem
Beminis sui pertinerent.
QucB hahentur in hehrœo, plena fide
exprcssi. Uœc autem quœ séquuntur scripta
reperi in editione vulgala, quœ Grœco^'um
lingua et litteris continentur; et intérim
post finem lihri hoc capilulum ferebatur ;
qvod juxta consuetudinem nostram ohelo,
id est veru prœnotavimus.
4. Dixitque Mardochaeus : A
Bunt ista.
Deo facta
5. Recordatus sum somniî, quod videraiu,
hœc eadem significantis, nec eorum
quidquara irritum fuit.
6. Parvus fons qui crevit in flnvium,
et in lucera solemque conversas est, et
in aquas plurimas redundavit, Esther
est, quam rex accepit uxorem, et voluit
esse leginam.
7. Duo autem dracones : ego sum, et
Aman.
8. Gentes quaî convenerant : hi sunt
qui conati sunt delere nomen Judœorum.
p»r de nouvelles guerres, mais ri*r l'érection do
divers uionuraents, et surtout par ses grandioses
constructions de Persépolis. — In libro Medo-
Tum... Cf. VI, 1. Annales semblables à celles qui
ont été fréquemment signalées pour les royaumes
de JuJa et d'Israël. Cf. III Reg. xiv, 30 ; xv, 7,
23, 32, etc. — Secundus a rege. Plus bel éloge
encore dans les mots qui suivent, acceptabilis
plebi suo..., et par lesquels le livre d'Esther se
termine dans la Bible hébraïque.
TROISIÈME PARTIE
Les appendices deutérocanoniques-
X, 4 — XVI, 24.
Sur l'origine, l'authenticité et la canonlclté
de ces fragments, voyez l'Introduction, p. 435.
Le» réflexions insérées à sept reprises dans le
texte (entre x, 3 et 4 ; xi, 1 et 2 ; xii, 6 et xiii, 1 ;
XIII, 7 et 8 ; xiv, 19 et xv, 1 ; xv, 3 et 4 ; xv, 19
et XVI, 1), et imprimées en caractères italiques,
Çunt des notes critiques ajoutées par saint Jérôme
comme autant de petites préfaces. Ce qu'il
nomme editio vulgala représente l'ancienne Vulgate
latine, faite sur la version des Septante.
Il n'a donc pas lui-même traduit ces divers frag-
iTicncs.
élevé ]V[ardoch6e, sont écrits dans les
livres des Mèdes et dos Perses,
3. et comment Mardochée, Juif de
nation, devint le second après le roi
Assuérus, et comment il fut grand parmi
les Juifs, et aimé généralement de ses
frères, cherchant le bien de sa nation
et ne parlant que pour procurer la pai.x
de son peuple.
J'ai traduit fidèlement jasqn'iei ce qui
se trouve dans le texte hébreu. Mais ce
qui suit, je l'ai trouvé' écrit dans l'édition
Vulgate, où il est contenu en langue
grecque et en caractères grecs. Cependant
il y avait, après la fin du livre,
le chapitre qui suit, que nous avons
marqué selon notre coutume d'un obèle,
c'est-à-dire d'une petite broche.
4. Alors Mardochée dit : C'est Dieu
qui a fait ces choses.
5. Je me souviens d'un songe que j'avais
vu, qui signifiait toutes ces choses,
dont rien n'est resté sans accomplissement.
6. La petite fontaine qui s'accrut ri
devint un fleuve, et qui se changea en
lumière et en soleil, et se répandit en
eaux abondantes, c'est Esther, que le roi
épousa, et qu'il voulut faire reine.
7. Et les deux dragons, c'est moi et
Aman.
8. Les peuples qui s'assemblèrent, ce
S(mt ceux qui ont tâché d'exterminer le
nom des Juifs.
1» Interprétation dn songe de Mardochée. X,
4 — XI, 1.
Le songe même ne sera relaté que plus loin,
XI, 2-12.
4-5. Introduction. — Dixitque... Entrée en ma-
tière qui paraît très abrupto si l'on étudie ce
fragment à part ; mais il faut le rattacher à co
qui précède, car il est ici à sa vraie place originale.
Voyez l^Introduction , p. 435. — A Deo
facta... ista. Le pronom représente tous les événements
racontés Jusqu'alors dans le livre d'Esther.
En réfléchissant sur ce qu'Us avalent eu
de merveilleusement providentiel pour les Juifs,
Mardochée se souvient tout à coup d'un songe
énigmatique qu'il avait eu autrefois, mais qu'il
n'avait pu comprendre (cf. xi, 12) ; il en possède
maintenant la clef, explique sans peine chaque
détail, et voit que les moindres traits se sont
accomplis {nec... quidquam irritum...). — liecordatus
sum. Mieux : Je me souviens.
6-12. Explication du songe. — Parvus fons.
Cf. XI, 10-11. — Esther est. En effet, rien de
plus humble et de plus Ignoré qu'Édissa dans
la première période de sa vie ; mais elle s'était
presque subitement transformée in ftuvium, in
aqvas plurimas, possédant, de ces masses d'eaux,