Maroc-Espagne : des perspectives prometteuses - Le Matin

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2 Nation La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement Réalisation d’une opération d’épandage des boues dans la lagune de Marchica à Nador La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a réalisé mardi une opération d’épandage des boues dans la lagune de Marchica à Nador, suivie ce mercredi d’un atelier de sensibilisation à la valorisation agronomique des boues. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme Eco-Entreprise et de la mise en œuvre des activités du Projet d’appui à la dépollution de la lagune de Marchica, précise un communiqué de la Fondation. Dès sa création, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, sous la présidence de S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa, s’est intéressée à la lagune de Marchica dans le cadre du Programme des Nations unies pour l’environnement, en conciliant la préservation du patrimoine naturel et le développement économique et social. Cette expérience pilote d’épandage des boues de la station d’épuration du grand Nador s’inscrit dans le cadre des recommandations de la Conférence internationale du littoral tenue à Tanger en octobre 2010, sous la présidence de S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa. Ce procédé a fait l’objet d’une convention-cadre de partenariat avec l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), le Producteur des boues et la Chambre d’agriculture pour l’exploitant agricole. La parcelle d’épandage, objet de l’essai pilote, s’étend sur une superficie de 3,6 ha et se situe sur la commune de Bouareg. La gestion de ce projet est structurée en deux comités. D’une part, le comité de pilotage, animé conjointement par la Fondation et I’AFD/FFEM, qui définit les actions à mettre en œuvre et appuie les acteurs locaux. D’autre part, le comité local de suivi, présidé par le gouverneur de la province de Nador et constitué de l’ensemble des institutions locales concernées, assure la mise en œuvre des actions du projet. La réglementation marocaine en matière d’épandage de boues étant en cours d’élaboration, le projet s’est basé sur la réglementation française en vigueur (arrêté du 8 janvier 1998), elle-même issue de la réglementation européenne (Directive 86/278/CEE du 12 juin 1986). La valorisation agronomique est une filière durable dont les cadres institutionnel, réglementaire et normatif ne sont pas encore développés au Maroc. Elle nécessite des précautions sanitaires, un savoir-faire, un plan de communication et de sensibilisation des agriculteurs ainsi qu’un plan de suivi parcellaire des épandages des boues. Dans ce sens, il a été décidé d’engager un projet pilote avec l’ensemble des institutions concernées. Le manque de référentiel dans ce domaine a amené les comités du projet à faire appel à une assistance technique pour accompagner la préparation et la mise en œuvre d’un projet pilote et l’organisation d’un voyage de formation au profit des départements concernés par ce projet. n MAP Une dynamique positive est le maître mot de la coopération économique entre le Maroc et l’Espagne qui a enregistré ces dernières années, surtout ces derniers mois, un développement notable qui traduit la volonté ferme des deux pays de bâtir un partenariat gagnant-gagnant. Cette dynamique sera sûrement renforcée lors de la dixième Réunion de haut niveau Maroc-Espagne le 3 octobre à Rabat par la conclusion de plusieurs accords de coopération dans divers domaines, notamment économique. La crise économique internationale, la proximité géographique et les enjeux de la mondialisation sont des facteurs qui interpellent les deux pays à explorer leurs atouts et à réaliser la complémentarité économique escomptée. Le Maroc, grâce à une croissance forte et diversifiée et à des fondements économiques sains, est devenu un marché incontournable pour le voisin du Nord qui s’intéresse de plus en plus aux opportunités d’investissement of- www.lematin.ma sur notre site vous trouverez d’autres informations et toutes nos rubriques pratiques : TV, jeux, météo… Réunion de haut niveau Maroc-Espagne Pour donner corps à l’appel royal pour réunir les conditions propices à la création de richesses conjointes La dixième Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, qui se tient mercredi à Rabat, vient inaugurer une nouvelle ère dans les relations de coopération entre les deux pays, donnant corps à l’appel de S.M. le Roi Mohammed VI, dans le discours du Trône, plaidant pour l’émergence de nouvelles conditions économiques propices à la création de richesses conjointes. «Dans la difficile conjoncture actuelle, Nous réitérons notre engagement à favoriser l’émergence de nouvelles conditions économiques propices à la création de richesses conjointes, donnant ainsi un contenu concret aux liens profonds de solidarité agissante unissant nos deux pays», soulignait le Souverain dans le discours adressé à la Nation à l’occasion de la fête du Trône. Perspectives S.M. le Roi avait, dans ce sens, donné Ses Hautes Instructions au gouvernement pour traduire cette résolution dans les faits, en faisant preuve de l’intérêt et de la rapidité d’exécution requis à cet effet. Le Souverain s’était également félicité des profondes relations historiques qui existent entre le Maroc et l’Espagne voisine, ainsi que des larges perspectives qui s’ouvrent pour les deux pays, confortées par les liens solides qui «Nous unissent à Sa Majesté le Roi Juan Carlos 1er, et les rapports historiques liant les deux Familles royales dans les deux pays voisins». Le Secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères, Gonzalo de Benito, avait réitéré à l’issue d’une récente rencontre avec le ministre délégué aux affaires étrangères et à la coopération Youssef Amrani, «l’appréciation» du gouvernement espagnol à S.M. le Roi Mohammed VI qui a exprimé, dans le discours du Trône, «la solidarité du Maroc avec l’Espagne dans la difficile conjoncture économique actuelle et son engagement à favoriser l’émergence de nouvelles conditions économiques propices à la création de richesses conjointes, afin de donner un contenu concret aux liens profonds entre les deux pays». M. de Benito avait également souligné que l’Espagne était animée d’une «réelle volonté politique» pour établir des «relations stratégiques» avec le Maroc. Le responsable espagnol, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec une délégation de journalistes marocains en visite à Madrid, a indiqué fertes par le Royaume. D’autant plus que, dans ce contexte de crise économique et financière mondiale, le Maroc, un pays émergent qui se trouve à la porte de l’Europe, offre aux entreprises espagnoles une opportunité de développement et d’expansion à l’international grâce aux facilités accordées et aux réformes engagées. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les exportations espagnoles vers le Maroc ont connu une hausse importante de 20,9% lors du premier semestre de l’année en cours en comparaison avec la même période de 2011 pour atteindre plus de 2,5 milliards d’euros. Ainsi, le pays ibérique est passé au premier rang des partenaires commerciaux du Maroc, avant la France. Entre 800 et 1 000 entreprises espagnoles, tous sec- que cette volonté se reflétait par les intenses visites effectuées par les responsables des deux pays et les contacts permanents entre les gouvernements marocain et espagnol. Couronnement La dixième Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, qui se tient sous la présidence des Chefs de gouvernements UN NOUVEAU SEUIL EN PHASE AVEC LA DÉMARCHE VISIONNAIRE DE S.M. LE ROI La tenue à Rabat de la rencontre de haut niveau maroco-espagnole permettra d’élever les relations bilatérales à un nouveau seuil en phase avec la démarche visionnaire de S.M. le Roi Mohammed VI et les ambitions partagées des deux pays, a souligné Youssef Amrani, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération. Cette dixième réunion de haut niveau entre le Maroc et l’Espagne permettra de tracer une feuille de route ambitieuse, conformément au cap fixé par le Souverain dans le discours royal à l’occasion de la fête teurs confondus, sont implantées au Maroc. Le Maroc, qui offre des opportunités d’investissement dans tous les domaines et un climat d’affaires favorable, attire 52% des investissements espagnols en Afrique, occupant ainsi une place de choix pour les investisseurs ibériques. De par sa position géographique, la modernisation de ses infrastructures et sa stabilité économique et politique, le Maroc s’impose c om me u ne plateforme attractive pour les entreprises espagnoles désireuses de se lancer dans le marché africain. Le Royaume, qui a adopté une politique visant la libéralisation de son économie pour une meilleure compétitivité de ses produits, est devenu ces dernières années une destination de choix des des deux pays, Abdelilah Benkirane et Mariano Rajoy, vient donc couronner une série de rencontres et d’échange de visites entre les hauts responsables des deux pays. L’initiative de promotion de la médiation en Méditerranée, présentée vendredi dernier par les deux pays à New York, est l’une des actions récentes entreprises conjointement par le Maroc et l’Espagne. En lançant cette initiative, le Maroc et l’Espagne se fixent pour objectif de «développer la pratique de la médiation dans la région méditerranéenne comme un outil de prévention et de règlement des conflits, eu égard à la persistance de crises politiques dans la région», avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani. Outre cette initiative, les deux pays ont inauguré, le 5 septembre dernier à Rabat, le Forum parlementaire Maroc- Espagne, qui s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire entre les deux pays voisins et dont l’objectif est de consolider les partenariats stratégiques et de réfléchir à de nouveaux mécanismes de coopération. n MAP investisseurs espagnols, qui s’intéressent de plus en plus à la conquête du marché marocain. La dynamique que connaît le Maroc dans tous les domaines, l’ouverture de son économie et son taux de croissance annuel moyen de 5% lors de la dernière décennie sont autant de facteurs à l’origine de cet intérêt croissant des entreprises espagnoles. Le développement des relations économiques entre Rabat et Madrid se manifeste par la diversité des secteurs de coopération entre les deux pays et la hausse permanente des échanges commerciaux, notamment dans des secteurs clés de l’économie des deux pays comme l’industrie, qui attire 33% des investissements espagnols au Maroc, le tourisme (24%), l’immobilier (24%) et la banque (12%). Ces chiffres confortent le niveau atteint sur la voie de l’établissement de relations économiques fructueuses entre les deux pays et leur volonté de nouer un partenariat stratégique au bénéfice des deux peuples voisins. n MAP FLASH INFOS… FLASH INFOS… FLASH INFOS… FLASH INFOS… FLASH INFOS… FLASH INFOS… ● Ouverture à Marrakech du 1 er Salon international des énergies (SIDE) La première édition du Salon international des énergies, un événement dédié à la promotion des énergies et à la découverte des dernières technologies et innovations enregistrées dans ce domaine, s’est ouverte mardi à Marrakech, avec la participation de plus d’une vingtaine d’exposants représentant treize pays. Initié jusqu’au 5 octobre courant par IEC (International Exhibition & Conferences), en coordination avec l’Office national des hydrocarbures et des mines, ce salon est placé sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement. ● Le gouvernement entend poursuivre son travail sans fléchir devant les critiques Le gouvernement entend poursuivre son travail de réforme sans fléchir devant les critiques et les obstacles qui se dressent devant lui, a affirmé lundi à Marrakech le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) et Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Lors d’un meeting, tenu par le parti dans la circonscription de Guéliz-Palmier, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives partielles prévues le 4 octobre courant. du Trône, dans lequel S.M. le Roi a réitéré l’engagement du Royaume à favoriser l’émergence de nouvelles conditions économiques propices à la création de richesses conjointes, donnant ainsi un contenu concret aux liens profonds de solidarité agissante unissant les deux pays, a dit M. Amrani dans une déclaration mardi à la MAP. Le ministre délégué a estimé que le déplacement au Maroc de plus de la moitié de l’exécutif espagnol témoigne du grand intérêt de l’Espagne à consolider et à approfondir le partenariat avec le Les deux chefs de gouvernement lors d’une récente rencontre. Royaume. Cette dixième rencontre, a-t-il ajouté, vise à donner une plus grande impulsion aux relations bilatérales, afin de tirer profit au mieux des complémentarités entre les deux pays, des opportunités d’affaires et des larges perspectives positives qui s’offrent à eux, dans l’objectif d’approfondir davantage la concertation politique, de consolider le partenariat économique et d’élargir la coopération culturelle, sociale et humaine, particulièrement en ce qui concerne la situation de la communauté marocaine en Espagne. Des échanges commerciaux en croissance et des perspectives prometteuses Le pays ibérique est passé au premier rang des partenaires commerciaux du Maroc, avant la France. ● Un remaniement ministériel «devient une nécessité impérieuse», dixit Chabat Le nouveau SG du PI a réaffirmé, mardi, l’ancrage de cette formation au sein de la coalition gouvernementale, sans pour autant écarter un éventuel remaniement ministériel, «devenu une nécessité impérieuse pour donner de l’élan au travail de l’exécutif». «Il est important de discuter au sein des partis formant l’équipe gouvernementale des perspectives de redressement de l’action du gouvernement pour lui conférer plus d’efficacité et de cohérence», a déclaré M. Chabat, invité du premier forum de l’Agence MAP. ● M. Maâzouz s’entretient à Ottawa avec le ministre canadien de l’Immigration Le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz, s’est entretenu, lundi à Ottawa, avec le ministre canadien de l’Immigration, Jason Kenny, de plusieurs questions d’intérêt commun, particulièrement les moyens à même de faciliter l’intégration des membres de la diaspora marocaine dans ce pays. M. Mâzouz a soulevé, en outre, la question de l’équivalence de diplômes et de titres professionnels des Marocains délivrés par les écoles et universités marocaines. ● Plus de 1 400 plaintes parvenues au centre électronique «Insat» Le centre électronique «Insat», mis en place par le ministère de l’Éducation nationale, le 17 septembre dernier, a reçu depuis son lancement un total de 1 404 plaintes à propos de 404 établissements scolaires, indique un communiqué du ministère. La cellule chargée de traiter ces plaintes a enregistré le règlement de 415 plaintes reçues à travers le numéro vert et Internet, tandis que 140 autres plaintes ont été traitées et 133 fausses plaintes ont été rejetées. ● Visite d’étude de parlementaires marocains en France sur les impacts du TGV Une importante délégation parlementaire marocaine se rendra du 8 au 11 octobre à Paris et à Lyon pour une visite axée sur les impacts socio-économiques du transport ferroviaire à grande vitesse, sur fond du lancement du premier TGV marocain, indique-t-on auprès du Sénat français. Le groupe d’amitié que préside le Sénateur Christian Cambon recevra cette délégation de la Chambre des conseillers du Maroc conduite par son homologue Abderrahim Atmoun. LE MATIN Mercredi 3 octobre 2012 Code de la presse et de l’édition Présentation à Rabat des membres du comité consultatif pour la réforme Le ministère de la Communication a organisé, lundi soir à Rabat, une cérémonie pour la présentation des membres du comité consultatif pour la réforme du Code de la presse et de l’édition. Le comité est placé sous la présidence de l’ancien ministre de la Communication, Mohamed Larbi Messari, et comporte 13 autres membres, notamment Mohamed Machichi Idrissi Alami, ancien ministre de la Justice, Younès Moujahid, président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), et Noureddine Miftah, président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ). La mission du comité sera d’initier un processus de dialogue national institutionnel sur la réforme des codes de la presse et de l’édition à travers l’élaboration d’un code moderne de la presse à même de garantir la liberté d’exercice de la profession et d’instaurer les règles de la responsabilité. Il s’agira également de recueillir les propositions de réforme et d’en assurer l’examen. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a affirmé que la finalité de ce chantier reste la mise en œuvre des dispositions de la Constitution se rapportant à la liberté de la presse et d’expression (article 28) et la traduction dans les faits des engagements du programme gouvernemental en matière de promotion de la profession, de modernisation de l’arsenal législatif y afférent, d’instauration des mécanismes d’autogestion à travers la création du Conseil supérieur de la presse et de développement du rendement du service public des médias. M. El Khalfi n’a pas manqué de rappeler les efforts accomplis, au cours des dernières années, en vue de l’amélioration du cadre législatif dans le sillage des mutations dans ce domaine, notant que le défi est de faire du secteur des médias une locomotive de développement sociétal, un moyen de rayonnement du Royaume aux plans régional et international ainsi qu’un instrument de confirmation du modèle national de démocratisation et de pluralisme. Le projet de réforme du secteur, a-t-il dit, doit se fonder sur le renforcement des garanties de la liberté de presse et d’expression - en harmonie avec la Constitution et les engagements internationaux du Royaume -, la suppression des peines privatives de liberté, la mise en place des conditions d’indépendance et de bonne gouvernance, l’amélioration des conditions sociales des professionnels et l’élaboration de règles de déontologie bien ficelées. Pour sa part, le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, a indiqué que l’installation de ce comité reflète la volonté d’aller de l’avant en matière d’ancrage des libertés, en phase avec les acquis apportés par la Constitution, souhaitant l’élaboration d’un nouveau Code consacrant la presse comme un pilier de la démocratie et encourageant l’éthique professionnelle. Tout en faisant part de la disposition du ministère d’accompagner les travaux du comité, il a rappelé la place qu’occupe la régulation du rapport entre la justice et la presse dans le dialogue national sur la réforme du système judiciaire.n MAP FONDATEUR : Moulay Ahmed ALAOUI DIRECTION DIRECTEUR GÉNÉRAL ET DE LA PUBLICATION : Mohamed JOUAHRI DIRECTEUR DÉLÉGUÉ : Kamal EL ALAMI Tél. : 05 22 48 91 00 (L.G.) IMPRESSION : MAROC SOIR S.A. DISTRIBUTION : SAPRESS RC 31427 - Patente 33103870 - IF 01030384 - CNSS 1492264 Commission Paritaire de la Presse écrite QF/010-05 Dossier Presse Aut. n° 309 ISSN 1114-9205 Dépôt Légal 1971/0015
LE MATIN www.lematin.ma sur notre site vous trouverez Nation Mercredi 3 octobre 2012 Échanges extérieurs d’autres informations et toutes nos rubriques pratiques : TV, jeux, météo… 3 Le coup de projecteur du CES sur le déficit commercial Le Conseil économique et social (CES) met en lumière les ressorts de l’actuel déficit commercial et montre les voies d’une gestion rationnelle du problème. Par exemple, en tirant profit des stratégies sectorielles, en agissant sur la régulation des échanges et en facilitant les procédures. Le Maroc s’est engagé, depuis de nombreuses années, sur la voie de la libéralisation commerciale. Des avancées importantes ont été réalisées dans ce domaine. Ces aspects positifs se trouvent quelque peu ternis par certaines insuffisances qui doivent être levées pour permettre à l’économie de profiter pleinement des bienfaits de la libéralisation. Des efforts restent encore à faire notamment dans les domaines de la justice, la réglementation et la gestion administrative. Dans une conjoncture mondiale incertaine marquée par la succession des crises dans un laps de temps court, dont la crise de la dette souveraine dans les pays européens ainsi que les Élections tensions politiques dans le monde arabe, les échanges commerciaux des biens au titre de l’année 2011 ont profondément subi les effets négatifs de ce climat dépressif qui continuera de planer sur les fondamentaux de l’économie mondiale durant l’année 2012. L’aggravation du déficit commercial met en relief la nécessité de développer et de promouvoir les exportations, en Les échéances électorales programmées pour 2013 L’opposition estime que le retard dans l’annonce de la date des prochaines élections et du planning législatifs est une faiblesse du gouvernement. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), membre de la majorité gouvernementale, prend les devants de la scène politique en étant le premier à annoncer la date (même si elle reste approximative) des prochaines échéances électorales. Déclaration faite au public, au cours d’une conférence de presse à la veille de la tenue du comité central du PPS (tenue le weekend), par le secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah. Il a souligné par la même occasion que, dès le mois d’octobre, des discussions vont avoir lieu avec les différentes formations politiques, notamment de l’opposition pour se mettre d’accord définitivement sur le calendrier des prochaines élections. Il a souligné aussi que des points restent à peaufiner, lors de la prochaine rencontre des partis de la majorité, pour avoir une vision commune, notamment au sujet de la régionalisation avancée. En faisant ces déclarations, le parti du livre tire la couverture de son côté et prive le chef du gouvernement, le porte-parole du gouvernement ainsi que le parti qu’ils représentent, le Parti de la justice et du développent (PJD), du plaisir d’avoir la primeur de faire de telles annonces. Pourtant, cela devait être fait en même LE PJD PRIS AILLEURS Au moment où les partis de l’opposition (USFP, PAM et RNI) affûtent leurs armes et multiplient les critiques à l’égard du gouvernement et plus particulièrement vis-à-vis du PJD qui dirige la majorité, ce dernier semble être pris ailleurs. En effet, si le PPS vient d’annoncer que les prochaines élections auront lieu en 2013 et que des concertations sur la régionalisation seront bientôt lancées, les dirigeants Chakib Benmoussa, président du Conseil économique et social. temps que l’annonce du planning législatif, qui doit déterminer les orientations du gouvernement et ses priorités dans la préparation des projets de lois organiques et des autres lois ordinaires et textes d’application qui vont avec, en vue de la mise en application de la nouvelle Constitution. C’est vrai, le projet de ce planning est préparé depuis le début du mois d’août. Mais, étant qu’il reste un projet, son contenu n’a pas été dévoilé par le chef du gouvernement. Il attendait peut-être la rentrée politique et la reprise des travaux du parlement pour le dévoiler officiellement. Or là, il semble être, en partie, pris de court par son allié de la majorité et ministre dans son gouvernement, Nabil Benabdellah (ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville). Le planning législatif souligne que la loi organique relative aux régions et collectivités territoriales sera élaborée au cours de l’année 2013. Pour cela, il est proposé la création d’une commission large composée du département de l’Intérieur, la Commission consultative de la régionalisation, le département de l’Économie et des finances, ceux de la Fonction publique, de l’Habitat et de l’urbanisme, l’Éducation nationale, la Santé et le secrétariat général du gouvernement. Il est même proposé d’élaborer, à cette fin, deux projets de lois organiques, le premier relatif à la régionalisation avancée et le second consacré au reste des collectivités territoriales. Cependant, les partis de l’opposition critiquent le gouvernement estimant qu’il tarde à annoncer ce qu’il compte faire pour mettre en du PJD n’en parlent pas dans leurs meetings. Que ce soit ceux organisés dans le cadre des campagnes électorales au titre des élections partielles à Tanger et à Marrakech ou les congrès régionaux du PJD dans les différentes villes. À cette occasion, les dirigeants du PJD n’ont pipé aucun mot au sujet de la date des prochaines échéances électorales ou au sujet du planning législatif. tirant profit des stratégies sectorielles, mais aussi en agissant sur la régulation des échanges et la facilitation des procédures, la consolidation et la diversification des relations commerciales et l’élaboration d’un nouveau cadre réglementaire régissant le système de défense commerciale. Présentant à S.M. le Roi, vendredi 28 septembre dernier à Marrakech, le premier rapport du Conseil économique et social (CES), au titre de l’exercice 2011, le président de cette instance, Chakib Benmoussa, a précisé que le déficit commercial souligne la compétitivité insuffisante des entreprises et des produits marocains. Voilà pourquoi le Conseil appelle à ériger la compétitivité en axe majeur des politiques publiques et invite à accorder une priorité au secteur industriel qui constitue le cadre privilégié de l’innovation et de la préservation de l’emploi, en levant les contraintes qui entravent son développement. Renforcement de la compétitivité Il reste aussi que les efforts pour le renforcement de la compétitivité de l’économie ne sauraient produire les résultats escomptés sans la modernisation des relations professionnelles au sein de l’entreprise. «Le déficit structurel de la balance commerciale s’est aggravé en 2011, à cause notamment de l’aug- REPÈRES n Lors des meetings organisés par le PJD, les dirigeants ont essayé de défendre les réalisations du gouvernement. Ils ont promis une panoplie de mesures sociales urgentes qui, promet-on, seront très applaudies. n L’USFP considère que la nouvelle Constitution restera sans effet si le gouvernement ne fait pas d’effort pour adopter les lois organiques pour la mettre en pratique. Il estime qu’il y a une grande inertie dans la législation, ce qui entrave les réformes nécessaires. application la nouvelle Constitution. L’Union socialiste des forces publiques (USFP), lors de sa dernière réunion du conseil national, tenue dimanche, a tiré à boulets rouges sur le gouvernement à ce propos. Le premier secrétaire de l’USFP, Abdelouahed Radi, a soutenu qu’«après 10 mois, on constate que le gouvernement se contente de déclarations et de promesses, mais le critère que nous adoptons pour le critiquer, c’est la législation. Or, l’équipe gouvernementale ne dispose pas jusqu’à présent d’un plan législatif en ce qui concerne les lois organiques qui sont très importantes pour l’opérationnalisation de la nouvelle Constitution», a souligné Abdelouahed Radi. Selon l’USFP, le gouvernement ne sait pas comment gérer le temps politique. «Il ne sait pas quand auront lieu les élections communales. Pourtant, c’est très important dans la gestion du temps politique. On ne sait pas avec qui on peut aborder ce problème. Le gouvernement ne sait pas non plus quand on débattra du projet sur la régionalisation, ou quand auront lieu les élections de la deuxième Chambre», lit-on dans le rapport politique de l’USFP présenté lors de la réunion du conseil national de l’USFP.n Brahim Mokhliss mentation de la facture énergétique. Depuis 2007, les recettes du tourisme et les transferts des Marocains résidant à l’étranger ne permettent plus de combler le déficit des échanges de marchandises. En conséquence, le comptecourant de la balance des paiements a enregistré un déficit important que les investissements étrangers n’ont pas permis de couvrir. Cela a conduit à la contraction des réserves de Changes à moins de 5 mois, ce qui pourrait constituer un risque pour la stabilité financière du pays». Dans son rapport, le CES indique que le creusement du déficit commercial pousse à développer et à promouvoir vigoureusement les exportations, en tirant profit des stratégies de développement sectorielles, mais aussi en agissant sur la régulation des échanges et la facilitation des procédures, en consolidant et en diversifiant les relations commerciales et en rationalisant les importations à travers l’élaboration d’un nouveau cadre réglementaire de protection des consommateurs et des marchés. Dans ce sens, recommande le rapport, «un recours plus efficace au dispositif de normalisation devrait être envisagé en veillant à impliquer les opérateurs économiques. En outre, la stricte application des règles d’origine est de nature à réduire le risque de détournement éventuel des flux à Palestine REPÈRES n Les recettes du tourisme et les transferts des MRE ne permettent plus de combler le déficit des échanges commerciaux. n Le creusement du déficit commercial pousse à développer et à promouvoir plus vigoureusement les exportations. n Un recours plus efficace au dispositif de normalisation devrait être envisagé. la faveur des accords de libre-échange conclus par le Maroc». Par ailleurs, à l’instar de ce qui est préconisé dans plusieurs pays, une action destinée à «produire et à consommer marocain» devrait être menée en concertation avec les acteurs publics et privés concernés. De fait, une politique raisonnée de préférence nationale devrait guider les choix des pouvoirs publics en concertation avec les opérateurs. Dans cette donne, «il convient de réaliser un équilibre entre le respect des engagements pris dans le cadre de l’ouverture et la sauvegarde impérative des intérêts nationaux et de l’emploi».n Abdelali Boukhalef Le maire d’Al Qods salue le rôle du Maroc dans la défense de l’identité de la ville sainte Le maire d’Al Qods, M. Adnan Al-Husseini, a salué mardi à Rabat, le rôle du Maroc et les efforts consentis par le Royaume pour la protection des monuments historiques et la défense de l’identité civilisationelle de la ville sainte. A l’issue d’une entrevue avec le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane sur les derniers développements de la question palestinienne, M. Al-Husseini s’est félicité, dans une déclaration à la presse, de la solidarisé totale du peuple marocain avec ses frères palestiniens. Il a rappelé à cet égard la signature, dans la journée, d’un accord de fraternité entre Al Qods Acharif et le conseil municipal de Rabat portant sur le renforcement des relations de coopération et de coordination au niveau des instances internationales pour la défense de la ville sainte contre l’occupation israélienne, indique un communiqué de la présidence du gouvernement. Pour sa part, M. Benkirane a réitéré le soutien permanant du Maroc à la question palestrinienne et à l’édification d’un Etat Palestinien avec Al Qods comme capitale, rappelant les efforts déployés par le Royaume pour la préservation des monuments historiques et culturels de la ville sainte. EXPRESS Tourisme Une délégation de journalistes espagnols à Marrakech Une délégation composée de 67 journalistes, écrivains et directeurs de publications espagnols spécialisés en tourisme a entamé depuis samedi soir une visite à la ville de Marrakech, à l’initiative de la Fédération nationale des agences de voyages du Maroc (FNAVM). Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces journalistes devront prendre part aux travaux du congrès international de la fédération espagnole des journalistes et écrivains du tourisme, événement qui se tiendra pour la première fois au Maroc et dans un pays arabe à partir du 6 octobre. Par ailleurs, le séjour de ces journalistes et écrivains se déroulera selon un programme comportant notamment des voyages de presse à Essaouira, Ouarzazate, Kelâat M’gouna, Erfoud et Zagora, l’occasion de découvrir l’authenticité, la beauté et la magie de l’arrière-pays marocain, de se frotter à l’histoire et aux traditions séculaires du Maroc et de constater de visu les grandes réalisations accomplies par le Royaume, notamment dans les domaines touristique et hôtelier. MRE M. Maâzouz rencontre des acteurs associatifs et des compétences marocaines à Montréal Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, a présenté, samedi à Dar Al-Maghrib à Montréal, devant des acteurs associatifs et des compétences marocaines, les grands axes de l’action du gouvernement en faveur des MRE, les incitant à adhérer aux chantiers de développement du Maroc dans les différents domaines et à participer «à tout moment» à la vie politique du pays d’accueil. Les stratégies et actions du gouvernement marocain destinées aux MRE sont inspirées des Hautes orientations et directives de S.M. le Roi Mohammed VI qui ne cesse d’entourer de sa bienveillance la communauté marocaine établie à l’étranger, a souligné M. Maâzouz, rappelant l’importance accordée aux MRE dans la Constitution, dont plusieurs dispositions insistent sur le rôle de la diaspora marocaine au développement national et sur sa participation à la vie politique et publique. M. Maâzouz a, d’autre part, appelé à des actions à même de consolider les attaches des MRE avec leur pays d’origine et pour la défense des causes nationales, tout en soulignant leur devoir de contribuer à l’essor du Royaume et d’œuvrer au raffermissement des liens avec le pays de résidence. Genève Mustapha El Khalfi réitère la demande du Maroc d’accueillir un bureau régional de l’OMPI Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a réitéré, mardi, la demande du Maroc d’accueillir un bureau régional de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). L’ouverture de ce bureau va contribuer, sans nul doute, au rayonnement de l’OMPI et au rapprochement de ses prestations au niveau régional et devrait permettre à notre région de tirer profit du système de la propriété intellectuelle et en assurer la promotion, a souligné M. El Khalfi devant la 50e série de réunions des Assemblées des États parties de l’OMPI. Le ministre a souligné à cet égard la pleine adhésion du Maroc aux négociations en cours au sein des comités permanents de l’OMPI en vue de contribuer de manière constructive à réaliser les progrès souhaités et parvenir à un consensus entre les États membres afin que leurs travaux soient couronnés par l’adoption de conventions internationales, relatives notamment à la protection des ressources génétiques et les savoirs traditionnels et le folklore, ainsi qu’aux procédures d’enregistrement des dessins et modèles industriels.
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