Cadre d'aménagement et orientations gouvernementales

DEUXIÈME PARTIE PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE
Tableau 16 : Construction et agrandissement des bâtiments d’enseignement, RMRM, 1994-2001
(en millions de dollars) *
Écoles primaires Établissements Établissements TOTAL
et secondaires** collégiaux universitaires
Part % de la Nombre Nombre Part % de la Part % de la Investis- % de la
MEQ RMRM de projets d’écoles MEQ RMRM MEQ RMRM sements RMRM
fermées MEQ
Laurentides 73,25 028 021 00 0,0 0,0 0,0 0,0 73,25 012
Lanaudière 76,86 029 029 00 36,7 32,2 0,0 0,0 113,56 018
Laval 14,87 006 005 02 0,0 0,0 0,0 0,0 14,87 002
Montérégie 0084,55 032 033 03 6,9 6,1 25,2 9,7 116,65 018
Île de Montréal 13,8 005 016 09 70,4 61,8 233,8 90,3 318,00 050
RMRM 263,34 100 104 14 114,0 100,0 259,0 100,0 636,33 100
* Les investissements en immobilisation pour l’année 2000-2001 qui ont été rendus publics seulement.
** Les données présentées ne tiennent pas compte des coûts de fermeture des écoles.
Source : MEQ.
3. Le risque d’affaiblissement de la vitalité
culturelle de la métropole
La région de Montréal jouit d’un atout additionnel
incomparable qui la démarque à l’échelle québécoise
: elle constitue le cœur culturel du Québec et une
porte d’entrée privilégiée pour les artistes, tant du
Québec que de l’étranger, pour se faire connaître.
La culture reste d’ailleurs une dimension importante
de l’économie métropolitaine. Plusieurs faits le
prouvent :
• 85 % de l’activité artistique se déroule dans la
métropole;
• 80 % de l’activité culturelle du Québec se déroule
dans la métropole;
• 87 % des équipements culturels et artistiques de
la région métropolitaine se retrouvent sur l’île de
Montréal;
• le cœur de l’activité culturelle dans la métropole
se concentre dans le centre-ville, un pôle majeur
de développement.
En revanche, les développements en périphérie
tendent à drainer une partie de l’activité culturelle
à l’extérieur du centre et des pressions s’exercent
afin de munir les couronnes d’équipements culturels
plus élaborés. S’il est normal que l’ensemble
de la population ait accès à des activités, des services
et des équipements culturels à proximité de son
lieu de résidence, la dispersion de l’activité culturelle
métropolitaine présente néanmoins des risques
d’affaiblissement pour ce secteur de l’économie
déjà très fragile et toujours vulnérable.
2.5 LA CONGESTION : UNE HAUSSE DE LA
MOTORISATION COMBINÉE À UNE BAISSE DE
L’UTILISATION DU TRANSPORT EN COMMUN
RMRM =
Transport routier :
Entre 1987 et 1998, le nombre de déplacements
en voiture a augmenté de 34 % (12 % (1987-
1993); 19 % (1993-1998)).
Transport en commun :
Entre 1987 et 1993, le nombre de déplacements
en transport en commun a diminué de 11 %; il a
encore diminué de 3 % entre 1993 et 1998, mais
il a augmenté légèrement depuis 3 ans.
Le transport en commun ne représente
plus que 17 % des déplacements effectués
dans la RMRM.
La principale pression qu’engendre la dispersion
de la population sur un territoire sans cesse plus
étalé s’exerce aussi sur la gestion des déplacements
intramétropolitains. Avec une expansion toujours
plus considérable de la population et des emplois,
il devient extrêmement difficile d’assurer à la
population des services de transport en commun de
qualité et de faciliter la cohésion dans ses déplacements,
principalement pour le travail. Cette difficulté
à offrir un service de transport en commun
efficace, combinée aux nouvelles tendances démographiques
et socio-économiques dans la demande
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