MILARD PAGNIEZ Isabelle - Kb.u-psud.fr

Hippocrate fonde son enseignement sur quatre principes fondamentaux :
primum nil nocere : « être utile ou au moins ne pas nuire ».
Contraria contrarius : combattre le mal par son contraire.
Mesure et modération.
Chaque chose à son temps : une intervention peut être nuisible un jour et sauver la
vie du malade le lendemain.
• Une médecine clinique et rationnelle
En différenciant la médecine rationnelle de la médecine religieuse, la démarche
hippocratique sera toujours de rechercher les causes naturelles des maladies.
L’enseignement dit hippocratique a ainsi une double démarche : rechercher les causes des
maladies à l’aide de multiples observations, puis appliquer les remèdes appropriés.
La médecine hippocratique est avant tout axée sur la clinique, c’est-à-dire sur le pronostic
et la thérapeutique ; le but est avant tout de soulager voire de guérir le malade.
• L’éthique
En plus de son caractère scientifique, Hippocrate apporte à l’exercice de son art, un
caractère éthique.
La doctrine hippocratique : théorie des humeurs
Influencée par les philosophes naturalistes, la théorie des humeurs repose sur la théorie
pythagoricienne de l’universalité des quatre « éléments », que l’on retrouve dans le corps
humain :
le feu
l’air
la terre
l’eau
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