IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr
IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr
IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
La bioéquivalence est définie par la quantité et la vitesse de principe actif identiques<br />
arrivant dans la circulation sanguine. Pour être considérés comme équivalents deux<br />
médicaments ne doivent pas avoir une biodisponibilité différente de plus de -10 % à<br />
+10% [10].<br />
Cet écart est sensé être compatible avec les variations interindividuelles observées en<br />
médecine. Il ne pose pas de problème lorsque la marge thérapeutique est large, la<br />
dose calibrée et la cinétique simple, mais qu’en est-il pour certaines marges<br />
thérapeutiques plus étroites (par exemple les anti-épileptiques) ou sur certains<br />
terrains plus sensibles (sujets âgés, ou polymédiqués) ? Plusieurs études se sont donc<br />
attachées à étudier ces questions : que ce soit en ce qui concerne les anti-épileptiques<br />
[11 et 12], le salbutamol générique versus le salbutamol princeps [13] ou certains<br />
antihypertenseurs. Ces différentes études ne montraient pas de différence<br />
d’efficacité significative entre le princeps et le générique.<br />
Les médicaments génériques sont soumis à des tests de bioéquivalence - avec<br />
comparaison sanguine chez des volontaires sains - des taux de principe actif après<br />
ingestion successive du générique et du médicament princeps.<br />
L’AFSSAPS a également réalisé une synthèse de sept années de contrôle des<br />
génériques et la conclusion était que : « la qualité des génériques circulant sur le<br />
marché national est globalement satisfaisante. Les principales différences constatées<br />
entre princeps et génériques sont expliquées par les caractères organoleptiques<br />
(aspect, couleur, apparence…), et de telles différences ne constituent pas des défauts<br />
à risque de santé publique » [14].<br />
Page 16 / 70