IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr

Les catégories socioprofessionnelles les mieux informées étaient les artisans (mais il
n’y avait que 3 artisans dans l’échantillon donc cela était peu représentatif), les cadres
supérieurs, les professions intermédiaires (peu représentés), et les retraités.
De manière logique, les patients prenant un traitement pour une maladie chronique
connaissaient mieux les génériques car ils les utilisaient tous les jours, et ont eu
souvent l’occasion d’évaluer sur eux-mêmes les différences entre princeps et
génériques.
En revanche cela n’affectait pas leur confiance dans les génériques qui était identique
à celle des patients ne prenant pas de traitement au long cours.
4% des patients ne connaissaient absolument pas les génériques ; il s’agissait de
sujets jeunes (entre 25 et 34 ans), de sexe féminin et inactifs en majorité.
4% ne se posaient aucune question sur les médicaments génériques : patients de sexe
masculin en majorité, âgés de 50 à 64 ans, retraités et estimant bien connaître les
génériques.
Ces deux catégories de patients n’étaient pas représentatives quantitativement mais
étaient intéressantes qualitativement : les jeunes femmes inactives sont à cibler car
elles manquent d’information et les retraités sont bien informés et satisfaits de leur
niveau d’information sur les génériques.
Les patients obtenaient, d’après eux, le plus souvent des génériques par leur
pharmacien, qui exerçait son droit de substitution. Seuls 3 % des patients
demandaient spontanément le générique, cela montrait que les patients étaient dans
l’acceptation passive du générique et non active.
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