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2.2.4 Qui sont les génériqueurs ? Les génériqueurs sont soit des laboratoires spécialisés dans les médicaments génériques, soit des filiales de laboratoires « innovants » ayant décidé d’être leur propre génériqueur. Les laboratoires de médicaments princeps ont copié alors leur propre produit en vue d’exploiter la molécule dès la chute du brevet. Il s’agit le plus souvent soit de filiales indépendantes de grands laboratoires (cf. annexe génériqueurs) soit des sous-traitants produisant des génériques pour plusieurs laboratoires. Page 18 / 70
2.3 Dénomination des génériques Les génériqueurs ont le choix entre : une appellation par un nom dit « de fantaisie », parfois suivi de « Gé » (ex : Algoced Gé, Dialgirex, génériques du Di-Antalvic) ou la DCI (Dénomination Commune Internationale) + nom du laboratoire (ex : dextropropoxyphéne+paracétamol Bayer) Actuellement, c’est plutôt la DCI qui est le plus souvent utilisée, pour 75% des génériques, ce qui tend vers une harmonisation internationale et un langage commun entre les patients et les acteurs de la santé, pour éviter les confusions. C’était en effet le but recherché initialement lorsque la DCI est créée et mise en place par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 1953, il faut reconnaître que certains noms restent compliqués (ex : dextropropoxyphéne+paracétamol pour le générique du Di-Antalvic), mais ne vaut-il pas mieux retenir un seul nom compliqué plutôt que plusieurs (ex Nureflex, Advil , Antaréne qui sont tout simplement de l’ibuprofène !), ce qui évite les surdosages par méconnaissance du principe actif présent dans le médicament, et permet également d’alléger les armoires à pharmacie. En 2002, seuls 26% des médecins affirmaient prescrire en DCI, ce qui est encore très peu [16]. Page 19 / 70
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