IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr

Par rapport à une étude de ressenti réalisée en Norvège en 2006 [27], il y avait moins
de patients qui se plaignaient d’effets secondaires : 4% (mais de nombreux patients
ajoutaient « comme tous les médicaments ») contre 1/3 en 2006 en Norvège, 17% en
Allemagne et 11% pour la thèse de 2006 .
Globalement le générique est jugé n’être pas équivalent au princeps.
Les reproches les plus fréquents faits aux génériques étaient les doutes sur leur
efficacité (27% des réponses chez les non-satisfaits) aussi bien dans cette étude que
dans l’étude allemande de 2005, norvégienne de 2006 et espagnole de 2005 [28].
De la même façon que dans une étude qualitative réalisée auprès de patients traités
pour hypertension, de nombreux patients déclaraient accepter les génériques pour
des pathologies aiguës mais préféraient les princeps pour les pathologies
chroniques : les génériques étaient pour eux des contrefaçons et « une diminution des
coûts ne peut que s’accompagner d’une diminution de la qualité des produits » [29].
Les génériques étaient vécus comme un chantage financier, et ces patients se
percevaient comme des victimes du système de santé dont ils avaient une image
manipulatrice.
Cette sensation chez les méfiants vis à vis des génériques se retrouvait également
dans cette étude en Allemagne (36% considéraient les génériques inférieurs car
moins chers, attitude encore plus fréquente chez ceux pour qui les génériques ont été
« inventés » pour sortir d’un déficit financier).
Dans cet article également, les gens les plus confiants étaient les mieux informés.
En revanche les méfiants étaient plutôt des sujets âgés alors qu’on a montré ici que
les plus de 65 ans avaient autant confiance que les jeunes.
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