IMBERT (Charlotte) - Kb.u-psud.fr

d’information vers l’assuré social, la sécurité sociale n’était pratiquement jamais citée
. La question se pose donc de l’intérêt de ces campagnes, dont l’impact est nul.
Est-ce à cause de la mauvaise image de ces organismes, perçus par le patient comme
intéressés plus dans la recherche d’économies que dans la qualité des médicaments
en ce qui concernait les génériques ?
Peut-être n’attribuent-ils pas l’origine de certaines campagnes d’information à la
sécurité sociale ? alors que c’est le cas .
Avec l’arrivée des nouvelles technologies comme Internet, il est probablement
intéressant de développer également une communication plus adaptée . Le recours à
Internet pour s'informer sur la santé est très important dans l'Hexagone. D'après des
informations publiées fin mai 2008 [22], sur le Web français, les sites bien-être et
santé sont ceux qui ont enregistré la plus forte progression en un an. Parmi les 33
millions d'internautes français, 10 millions ont consulté au moins un site de santé,
fitness et nutrition au mois d'avril 2008, soit un internaute sur trois. Ce chiffre a
augmenté de 53% en un an. En un an seulement, le nombre de sites de plus de 100
0000 visiteurs uniques consacrés à ces sujets est passé "de 25 à 34" [23].
Ce mode d’information est d’autant plus intéressant qu’il va toucher des cibles peu
informées et méfiantes ( plutôt les jeunes hommes inactifs et les 50-64 ans).
Les femmes étaient mieux informées que les hommes sur les génériques, et se
posaient plus de questions que les hommes, probablement parce que c’est souvent
elles qui gérent la pharmacie du foyer et tout particulièrement les traitements des
enfants. D’ailleurs quand elles s’inquiétaient des effets secondaires des génériques,
c’était souvent pour les traitements de leurs enfants.
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