L'auteur - Vers à Lyre

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Star Wars 24 Vers à Lyre Avec deux trilogies mondialement connues par plusieurs générations de spectateurs, Star Wars n’est plus à présenter. Cela fait 30 ans que ça dure : dans une galaxie lointaine, très lointaine, il y a des héros et des méchants. Saupoudrez le tout de sabres laser, combats spatiaux, droïdes loufoques, bestioles charmantes et de quelques histoires d’amour et le tour est joué. Résultat, un « Space Opéra » avec un combat d’entre tous les âges : le bien contre le mal. Son succès, Star Wars le doit beaucoup à son univers, parfois haut en couleurs avec des paysages sublimes, mais dont le cadre essentiel est l’espace : immense et obscur. Celui-ci constitue la plupart du temps le théâtre des aventures. Jusque dans la trame des films, un combat du bien contre le mal, le symbolisme de la lumière et de la noirceur est utilisé. Les guerriers Jedi tirent leur puissance d’un fluide appelé « Force » : les vertueux sont dits « clairs », alors que ceux qui répandent le mal sont du « côté obscur ». L’obscurité constitue l’identité des méchants. Ils ajoutent à leur surnom le mot « Dark » (obscur en anglais) : Dark Sidious, Dark Maul et Dark Vador, pour ne citer qu’eux. Ce dernier, un personnage vêtu et masqué de noir dispense sombres commandements et menaces cruelles aux officiers de son vaisseau spatial. Utilisant à merveille la symbolique et l’esthétique de l’obscurité, la double trilogie Star Wars est un divertissement familial à voir, ou à revoir. Le silence des agneaux © Columbia TriStar Films Ce célèbre film est un thriller psychologique racontant la traque d’un tueur en série par Clarice Starling, une jeune recrue du FBI, aidée par Hannibal Lecter, un cannibale en détention. Captivant, ce monument du cinéma (cinq oscars) met en haleine le spectateur du début à la fin en le plongeant dans un univers morbide et violent. La mise en scène, maîtrisée tout au long du film, utilise l’obscurité comme un « ustensile à suspense ». En effet, à la fin, le spectateur se retrouvera plongé dans le noir avec Clarice Starling pourchassant le tueur dans sa cave. Ce dernier, équipé de lunettes de vision nocturne se délecte de voir une proie à sa merci. La scène, filmé du point de vue du tueur, crée un suspense des plus efficaces, montrant l’héroïne du film impuissante et ignorant le danger. Ce chef-d’œuvre, que je vous invite à savourer comme de la chair fraîche, est exemplaire en ce qui a trait au le jeu des acteurs mais aussi à l’efficacité de sa mise en scène (film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France). Damien M. & Jérôme W.
Masque de carnaval de Mélanie W. Chantez vives couleurs, à la lueur du bal, Déguisez mon chagrin sous vos éclats dorés. Mon visage n’est qu’un masque de carnaval Je verse mes larmes sous mes traits délurés. Tournoyez confettis, clinquantes fééries Voilez-moi chimères, tintez joyeux grelots. Otage de l’ombre, sur mon masque je ris, Sous mon masque, seule, j’épanche mes sanglots. © 2008, Jérôme W. L ’Obscurité 25
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