La Revue Germanique de Dollfus et Nefftzler, 1858-1858
La Revue Germanique de Dollfus et Nefftzler, 1858-1858
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I -<br />
démission donnée': Mais Ncfftzer voulait <strong>de</strong>s garanties <strong>et</strong> qu'il tôt<br />
certain que le journal n'évoluerait , plus, malgré qu'il en eût, dans le<br />
sens gouvernemental il attendit le départ <strong>de</strong> Guéroult' pour re<strong>de</strong>venir<br />
à sa place rédacteur en chef <strong>et</strong> reprendre, comme autrefois,<br />
le Bull<strong>et</strong>in du jour (4! avril 1859). Le labeur quotidien du journal<br />
s'ajouta pour lui à la commune direction <strong>de</strong> la <strong>Revue</strong> germanique. Il<br />
cM voulu consacrer quelque argent à l'entreprise. <strong>Dollfus</strong> refusa,<br />
s'alarmant <strong>de</strong> causer préjudice à moins fortuné que lui a• Et Nefftzer,<br />
craignant pareillement.un gain 1 fait d'une perté i refusa <strong>de</strong> toucher le<br />
montant <strong>de</strong>s articles qu'il donnait à la <strong>Revue</strong>'. Quant à la direction,<br />
elle était naturellement gratuite pour l'un <strong>et</strong> l'autre. L'amitié créait<br />
entre eux comme une émulation <strong>de</strong> générosité'. En 1860, la <strong>Revue</strong><br />
<strong>de</strong>vait 2 482 francs à <strong>Dollfus</strong> <strong>et</strong> 2743 à Nefftzer comme rédacteurs,<br />
<strong>et</strong> 34831 francs, capital <strong>et</strong> intérêts, à Doilfus pour les frais généraux<br />
6 . Le déficit était, comme on voit, déjà fort élevé. Néanmôins,<br />
quand la combinaison Solar fut abandonnée, Dolifus persista<br />
ferme<br />
t Nous r<strong>et</strong>ombons donc sur nos pieds, <strong>et</strong> il ne nous reste qu'une chose à<br />
faire pousser la <strong>Revue</strong> <strong>de</strong> notre mieux <strong>et</strong> attendre que le public se fasse<br />
lui-méme notre commanditaire. Après. tout, la commandite sous forme<br />
d'abonnés n'est pas la pire; elle nous viendra lentement, mais elle nous<br />
viendra --. -<br />
4. Nefftzer à Doilfus, 11 décembre 1851 Ma rentrée (à la Presse) est subordonnée<br />
à béaucoup <strong>de</strong> choses qui peuvent toutes se résumer en ceci que je<br />
n'accepterai qu'une situation n<strong>et</strong>te à tous les points <strong>de</strong> vue.<br />
2. Le 3 mars 1859. Sous l'inspiration du prince Napoléon <strong>et</strong> conformément aux<br />
désirs secr<strong>et</strong>s <strong>de</strong> l'Empereur, Ad. Guéroult venait (comme Elavin dans leSiècte) <strong>de</strong><br />
faire campagne pour l'intervention armée <strong>de</strong> la France en Italie.<br />
. Nefftzer à <strong>Dollfus</strong>, 8 mai, <strong>et</strong> <strong>Dollfus</strong> à Nefftzer, 40 mai 4859.<br />
4. ?efftzer à <strong>Dollfus</strong>, 7 avril <strong>1858</strong>.<br />
-5. • Je ne salirais vous dire, écrivait Nefl'tzer à <strong>Dollfus</strong> qui venait <strong>de</strong> quitter<br />
Paris (S mai 4859), combien je vous aime davantage <strong>et</strong> vous entends mieux<br />
<strong>de</strong>puis la fréquentation plus intime que nous avons eue c<strong>et</strong> hiver. - <strong>Dollfus</strong><br />
répondait le 10 mai: • Nous pouvons maintenant considérer nos rapports comme<br />
durables <strong>et</strong> je puis dire permanents, car ils sont fondés sur quelque chose qui ne<br />
s'altérera pas une estime réciproque <strong>et</strong> une communauté générale <strong>de</strong>s idées <strong>et</strong><br />
-<strong>de</strong>s aspirations ». - Combien je vous rends toute l'amitié que vous me téinoi-<br />
Suez, répliquait Nefltzer un peu plus tard (le 16 juill<strong>et</strong> 1859), cl combien je partage<br />
tout ce que vous me dites à ce suj<strong>et</strong>. Je crois pour mon compte que j'ai<br />
beaucoup gagné <strong>de</strong>puis queje vous connais, <strong>et</strong>je crois notamninentavoir r<strong>et</strong>rouvé<br />
une chaleur <strong>de</strong>- sentiments que les années <strong>et</strong> le perpétuel contact <strong>de</strong>s indifférents<br />
m'avaient fait perdre... Je n'avais plus d'amis dans la vraie acception du<br />
mcl.' .- Cf. la belle notice <strong>de</strong> <strong>Dollfus</strong> sur NeflIzer dans la <strong>Revue</strong> alsacienne<br />
publiée par Seinguerl<strong>et</strong> chez Berger-Levraull, 30 année, Paris-Nancy, 1879-4880,<br />
p.49ii53. -<br />
0. DoIlfus à Nefftzer, 23 mai 4860.<br />
7. <strong>Dollfus</strong> à Nefflzer, 12 juin 1860.