La Revue Germanique de Dollfus et Nefftzler, 1858-1858
La Revue Germanique de Dollfus et Nefftzler, 1858-1858
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sont empressés <strong>de</strong> se joindre à nous. <strong>La</strong> <strong>Revue</strong> embrassera toute la vie<br />
intellectuelle <strong>de</strong> l'Allemagne analyse <strong>de</strong>s principaux ouvrages scientifiques<br />
historiques, philosophiques; traduction <strong>de</strong> romans; — correspondances<br />
(ou Couitiers); - Bull<strong>et</strong>ins critiques <strong>et</strong> bibliographiques; — p<strong>et</strong>ite revue<br />
bibliographique française (Chronique parisienne); - Mélanges. »<br />
<strong>Dollfus</strong> approuva, <strong>et</strong> le programme, écrit d'un commun accord,<br />
fut porté par Nefftzer aux quotidiens libéraux. <strong>La</strong> Presse était suspendue;<br />
restaient le Siècle <strong>et</strong> les Débats. <strong>La</strong> poste ne <strong>de</strong>mandait<br />
qu'un centime par exemplaire. Au Siècle, Nefftzer n'eut à payer eu<br />
plus (lue 10 francs <strong>de</strong> rétribution aux plieuses du journal pour l'encartage<br />
<strong>de</strong> 1.8 000 exemplaires du programme. Mais aux Débats, ce<br />
fut une autre affaire<br />
Le Journal <strong>de</strong>s Débats fait <strong>de</strong>s difficultés pour adm<strong>et</strong>tre nos prospectus<br />
sous ses ban<strong>de</strong>s. Il craint <strong>de</strong> servir une oeuvre d'athéisme. C'est du moins<br />
ce que m'a dit hier M. Bertin '. »<br />
Finalement, les Débats consentirent. Ils encartèrent 6500 exemplaires,<br />
mais comme il leur était apparemment très p ,énible <strong>de</strong> propager<br />
<strong>de</strong>s principes suspects, les plieuses réclamèrent 120 francs,<br />
soit eu proportion huit fois plus que le Siècle.<br />
A peine les programmes avaient-ils été enfin distribués — dans les<br />
<strong>de</strong>rniers jours <strong>de</strong> décembre — que Nefflzer reçut dAmédée Pichot,<br />
le directeur <strong>de</strong> la <strong>Revue</strong> britannique, une l<strong>et</strong>tre, d'ailleurs fort courtoise<br />
(28 décembre 1857)<br />
« Polir diverses raisons que je ne puis vous exposer ici, nous avons <strong>de</strong>ux<br />
titres, auxquels nous tenons également; nous avons noème pensé souvent à<br />
m<strong>et</strong>tre le second avant le premier. Lorsque nous primes notre second titre:<br />
Recueil international, notre pensée résumait même une <strong>Revue</strong> germanique<br />
qui avait existé, <strong>et</strong> qu'on nous proposait <strong>de</strong> joindre à la nôtre. Loin <strong>de</strong> moi<br />
la pensée, cher Confrère, <strong>de</strong> venir ressusciter une <strong>Revue</strong> germanique quelconque,<br />
<strong>et</strong> d'aller au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> notre titre, sous prétexte que nous avons toujours<br />
fait <strong>de</strong>s excursions <strong>de</strong> l'autre côté du Rhin. Mais j'attends <strong>de</strong> votre<br />
bonne fraternité que vous renonciez au titre (le Recueil international.<br />
Pich<strong>et</strong> avait raison. Fondée en 1825, la <strong>Revue</strong> britannique, recueil<br />
international, avait vu naître <strong>et</strong> disparaître la première <strong>Revue</strong> germanique<br />
2 <strong>et</strong> elle poursuivait paisiblement sa longue <strong>et</strong> utile carrière.<br />
4. Nefftzer à Dolltus, 25 décembre 1857.<br />
2. Ainsi que la <strong>Revue</strong> anglo-française (<strong>de</strong> caractère surtout historique), publiée<br />
sous la direction <strong>de</strong> <strong>La</strong> Fontenelle <strong>de</strong> Vaudoré, à Poitiers, <strong>de</strong>. 1833 à 1841,7 vol.<br />
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