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44 / N°194 / janvier 2012 / la terrasse<br />

danse<br />

critique <br />

exposition universelle<br />

dernier solo <strong>en</strong> date de rachid ouramdane, exposition universelle<br />

revi<strong>en</strong>t sur l’idée du corps produit par les régimes totalitaires.<br />

Cela comm<strong>en</strong>ce dans une scénographie <strong>en</strong> noir et<br />

blanc : le danseur, sur son piédestal tournant, s’offre<br />

immobile au regard du public. Droit dans ses bottes,<br />

exposé dans toute sa raideur, il tournoie, secondé<br />

par le son du métronome installé par le musici<strong>en</strong><br />

Jean-Baptiste Juli<strong>en</strong>. Inspiré par les représ<strong>en</strong>tations<br />

du corps porté par les régimes totalitaires, que l’on<br />

trouve aussi bi<strong>en</strong> dans les grands défilés que dans<br />

Rachid Ouramdane explore les esthétiques issues des pouvoirs totalitaires.<br />

la peinture ou la photographie, Rachid Ouramdane<br />

<strong>en</strong>dosse les états de corps contraints par les idéologies<br />

et t<strong>en</strong>te d’y trouver son propre souffle.<br />

un corps pétri<br />

par les idéologies<br />

Suivant le modèle d’esthétiques officielles, il creuse<br />

son corps glorieux, chorégraphie bras et jambes<br />

dans le rythme et la saccade d’une énergie martiale.<br />

Ce solo est <strong>en</strong> réalité une collaboration active avec<br />

le musici<strong>en</strong>, prés<strong>en</strong>t sur scène et répondant au pro-<br />

NOS IMAGES<br />

MATHILDE MONNIER - LOÏC TOUZÉ - TANGUY VIEL<br />

SAM.21 20<br />

JANVIER<br />

h30 www.espace-1789.com<br />

2/4 RUE A. BACHELET 93400 ST-OUEN<br />

pos par un grondem<strong>en</strong>t, comme la clameur d’une<br />

foule ou une fureur naissante. Peu à peu, le corps<br />

du danseur se permet plus de liberté, à mesure que<br />

la couleur fait son apparition sur le plateau. Parfois<br />

perdu dans une scénographie brouillonne, le regard<br />

du spectateur accroche davantage les portraits du<br />

danseur <strong>en</strong> dictateur, revêtant sur sa peau même<br />

les couleurs d’une id<strong>en</strong>tité nationale fantasmée.<br />

Exposition universelle, malgré un propos volontai-<br />

rem<strong>en</strong>t politique, n’a cep<strong>en</strong>dant pas la portée d’un<br />

précéd<strong>en</strong>t solo comme Loin, ou la puissance de<br />

Des Témoins ordinaires.<br />

Nathalie Yokel<br />

Exposition universelle, de Rachid Ouramdane,<br />

du 4 au 10 janvier à 20h30 au Théâtre<br />

des Abbesses 31 rue des Abbesses, 75018 Paris.<br />

Tél. 01 42 74 22 77.<br />

Spectacle vu au Festival d’Avignon.<br />

tarifs 13€ - 9€ - 8€<br />

M° GARIBALDI LIGNE 13BUS 85VELIB’ réservation 01 40 11 50 23<br />

<strong>Terrasse</strong>.nos.images.indd 1 6/12/11 10:46<br />

photo : Marc Coudrais<br />

© Patrick Imbert<br />

gros plan <br />

on y danse<br />

du 27 janvier au 8 février, la scène chorégraphique belge<br />

francophone <strong>en</strong>tre <strong>en</strong> ébullition au c<strong>en</strong>tre wallonie-bruxelles.<br />

C’est par le cirque que le festival On y danse<br />

débute cette dix-huitième édition. Sous la houlette<br />

de Karin Vyncke, le danseur-jongleur japonais<br />

Wasaharu Udagawa offre la première <strong>en</strong> France<br />

de Monogatari – Manipulation(s) de(s) sujet(s),<br />

qui creuse la thématique de la manipulation <strong>en</strong><br />

croisant les g<strong>en</strong>res, frayant avec le butô, la danse<br />

rituelle japonaise, et le travail sur l’objet. Formé à<br />

K<strong>en</strong>zo Tokuoka dans DS – you can never be<br />

absolutely still.<br />

l’école supérieure des arts du cirque de Bruxelles,<br />

K<strong>en</strong>zo Tokuoka a quant à lui pu être id<strong>en</strong>tifié par<br />

le public dans un précéd<strong>en</strong>t Carré Curieux, jouant<br />

sur l’ambiguïté de sa silhouette androgyne. Avec<br />

DS – you can never be absolutely still, il développe<br />

<strong>en</strong>core cette ambival<strong>en</strong>ce, jouant sur son li<strong>en</strong> avec<br />

© Marc Rama<br />

le monocycle. On y danse joue à fond la carte de<br />

la diversité esthétique.<br />

de jeunes auteurs<br />

à découvrir<br />

No way back est la première création hip hop<br />

orchestrée par Milan Emmanuel au nom de sa<br />

propre compagnie. Musique live, human beat box<br />

et guitare basse accompagn<strong>en</strong>t des breakers et<br />

un danseur « debout » dans un jeu de lumières et<br />

d’apparitions. On remarque aussi dans ce temps<br />

fort la prés<strong>en</strong>ce d’Erika zu<strong>en</strong>eli, la plus française<br />

de nos chorégraphes belges, qui prés<strong>en</strong>ce un<br />

extrait de sa dernière pièce Tournois et la première<br />

d’un duo <strong>en</strong>tre une danseuse et un pianiste pour<br />

deux instrum<strong>en</strong>ts, Variaezioni. A cette occasion,<br />

le C<strong>en</strong>tre Wallonie-Bruxelles lance officiellem<strong>en</strong>t<br />

le Grand Studio, structure bruxelloise d’accompagnem<strong>en</strong>t<br />

de projets et de compagnies de danse.<br />

Nathalie Yokel<br />

Monogatari - Manipulation(s) de(s) sujet(s),<br />

de Masaharu Udagawa, et DS – you can never be<br />

absolutely still de K<strong>en</strong>zo Tokuoka, les 27 et<br />

28 janvier à 20h, <strong>La</strong> pièce avec les gâteaux de<br />

Uiko Watanabe, suivi de <strong>La</strong> dernière scène, les 31<br />

janvier et 1er février à 20h, No way back de Milan<br />

Emmanuel les 4 et 3 février à 20h, Incontri extrait<br />

de la pièce Tournois d’Erika Zu<strong>en</strong>eli,<br />

suivi de Variaezioni, le 7 et 8 février à 20h,<br />

au C<strong>en</strong>tre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix,<br />

75004 Paris. Tél. 01 53 01 96 96.<br />

gros plan <br />

Cinq ryoanji<br />

a l’occasion du c<strong>en</strong>tième anniversaire de la naissance de john cage<br />

et du vingtième anniversaire de sa mort, la chorégraphe olivia<br />

grandville et le percussionniste lê quan ninh cré<strong>en</strong>t cinq ryoanji.<br />

« Ryoan-ji » est un temple bouddhiste de Kyoto,<br />

célèbre pour son jardin de pierres. John Cage s’est<br />

inspiré de l’architecture de ce jardin pour composer<br />

cinq pièces intitulées Ryoanji : il avait disposé sur<br />

le papier, à partir de tirages au sort, des pierres<br />

qu’il avait <strong>en</strong>suite reliées d’un trait de crayon. Les<br />

lignes mélodiques ainsi formées s’inscriv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite<br />

dans des tessitures dont certaines sont extrêmem<strong>en</strong>t<br />

réduites : elles oblig<strong>en</strong>t alors les musici<strong>en</strong>s<br />

à maîtriser des variations de hauteur infimes, à la<br />

limite du perceptible. C’est précisém<strong>en</strong>t ce qui inté-<br />

Voir la musique, <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre la danse.<br />

resse le percussionniste Lê quan Ninh : « Comm<strong>en</strong>t<br />

pourrait-on décrire les changem<strong>en</strong>ts qui s’opèr<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> nous quand nous jouons Ryoanji ? Et peut-on<br />

user du mot jouer pour décrire le fait de partager<br />

ce mom<strong>en</strong>t d’écoute si singulier où ce qui s’offre<br />

à <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre se trouve dans les interstices du son,<br />

comme <strong>en</strong>tre les pierres de la partition ? » Lê quan<br />

Ninh et Olivia Grandville ont tous deux, à plusieurs<br />

reprises, interrogé Ryoanji. Aujourd’hui, ils cré<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>semble Cinq Ryoanji, pour six musici<strong>en</strong>s et cinq<br />

danseurs.<br />

une pièce chorégraphique<br />

et musicale<br />

Leur collaboration apparaît comme un écho à la relation<br />

danse-musique qui fut fondam<strong>en</strong>tale pour Cage,<br />

grand part<strong>en</strong>aire de Cunningham. Comme le souligne<br />

Olivia Grandville : « Les deux partitions, chorégraphique<br />

et musicale, doiv<strong>en</strong>t pouvoir jouer <strong>en</strong>semble,<br />

glisser l’une sur l’autre, à l’image de ces feuilles de<br />

papier transpar<strong>en</strong>t que Cage utilise et superpose par-<br />

fois comme processus de composition »…<br />

Marie Chavanieux<br />

Cinq Ryoanji, d’Olivia Grandville, les 11, 12 et 13<br />

janvier 2012 à 20h30 (19h30 le jeudi) au Théâtre de<br />

Saint-Qu<strong>en</strong>tin <strong>en</strong> Yvelines, place Georges Pompidou,<br />

Montigny-le-Bretonneux 78054 Saint-Qu<strong>en</strong>tin-<br />

Yvelines. Tél. 01 30 96 99 00.<br />

© D. R.<br />

© Wilfried Thierry<br />

© D. R.<br />

gros plan <br />

faits d’hiver<br />

le festival faits d’hiver déploie<br />

ses spectacles de danse dans<br />

six lieux de la capitale et de sa<br />

proche banlieue : l’occasion de<br />

(re)découvrir plusieurs auteurs<br />

dont le travail est trop peu<br />

souv<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> région<br />

parisi<strong>en</strong>ne.<br />

Six lieux vibr<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant près d’un mois, du 16<br />

janvier au 11 février, unis par la programmation de<br />

Wonderful world de Nathalie Béasse.<br />

Faits d’hiver : depuis treize ans, ce festival éclec-<br />

tique et <strong>en</strong>gagé joue un rôle de repérage dans les<br />

différ<strong>en</strong>tes esthétiques de la danse d’aujourd’hui.<br />

Le festival ouvrira le 16 janvier avec Madison, de<br />

Sarah Crépin, à la MPAA : avec vingt danseurs professionnels<br />

et amateurs, la chorégraphe interroge le<br />

Madison, cette danse <strong>en</strong> lignes inv<strong>en</strong>tée aux USA<br />

dans les années 1960. Cet unisson tournant sur<br />

lui-même, répétitif et bi<strong>en</strong> huilé, a aussi quelque<br />

chose des défilés militaires, et peut tout aussi bi<strong>en</strong><br />

séduire qu’effrayer. Il porte aussi <strong>en</strong> lui de nombreuses<br />

ouvertures vers le chaos : comme le remarque<br />

Sarah Crépin, « il est terriblem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>tant de dérégler<br />

cette joyeuse mécanique »…<br />

mémoire des interprètes<br />

Du 17 au 19 janvier à Micadanses, Edmond Russo<br />

et Shlomi Tuizer explor<strong>en</strong>t avec embrace les diverses<br />

modalités du face-à-face de deux hommes,<br />

dans un duo s<strong>en</strong>sible et poétique. Puis, du 20 au<br />

critique <br />

fauves<br />

michel schweizer réussit<br />

un spectacle aux contours<br />

volontairem<strong>en</strong>t flous mais à<br />

l’adresse fine et juste.<br />

Ils débarqu<strong>en</strong>t sur le plateau, laiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant<br />

leur téléphone portable, s’affich<strong>en</strong>t frontalem<strong>en</strong>t<br />

au public : mais <strong>en</strong> fait de fauves rugissants,<br />

les 10 jeunes g<strong>en</strong>s se dévoil<strong>en</strong>t dans leur<br />

extrême s<strong>en</strong>sibilité – « help », clame le T-shirt de<br />

l’une d’<strong>en</strong>tre eux. Michel Schweizer, <strong>en</strong> grand<br />

ordonnateur, lance le processus : fort d’une très<br />

Michel Schweizer lâche les Fauves sur les quinquas.<br />

22 à Mains d’Œuvres, François <strong>La</strong>roche-Valière<br />

prés<strong>en</strong>te Jonctions, « pièce-dispositif pour un à<br />

quatre interprètes », qui questionne l’écriture chorégraphique<br />

et le geste qui la précède. A partir du<br />

23 janvier au Théâtre de la Bastille, Nathalie Béasse<br />

prés<strong>en</strong>tera Wonderful world, une pièce pour cinq<br />

danseurs, à la fois physique et théâtrale. Et du 26<br />

au 31 janvier au Théâtre de la Cité Internationale,<br />

on pourra admirer la singulière comédie musicale<br />

que Michel Schweizer a créée avec un groupe de<br />

dix adolesc<strong>en</strong>ts : Fauves, qui nous place face à<br />

l’énergie et aux rêves d’une équipe juvénile. Sept<br />

des neuf spectacles programmés sont des créations,<br />

témoignant du caractère av<strong>en</strong>turier du festi-<br />

val. Serge Ricci et Fabi<strong>en</strong> Almakiewicz, dans une<br />

soirée composée de deux pièces, questionn<strong>en</strong>t la<br />

mémoire des interprètes. Souv<strong>en</strong>irs individuels et<br />

collectifs, désirs passés et retrouvés : autant de<br />

matière pour de nouvelles créations (du 31 janvier<br />

au 3 février au Théâtre Paris-Villette). <strong>La</strong> question du<br />

parcours de l’interprète sera égalem<strong>en</strong>t au cœur de<br />

Nijinskoff, choré graphié et interprété par Frédéric<br />

Werlé, « justicier oublié d’une fiction chorégraphique<br />

» (les 3 et 4 février à Micadanses). Les 7 et 8<br />

février à Micadanses, Jesus Sevari prés<strong>en</strong>tera son<br />

nouveau solo, Androcéphale. Le festival se terminera<br />

les 10 et 11 février à Micadanses avec Tatiana<br />

Juli<strong>en</strong>, qui dans <strong>La</strong> Mort & l’Extase livre une saisissante<br />

réflexion sur la volupté liée à la croyance religieuse,<br />

et sur les li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre la mort et la création.<br />

Marie Chavanieux<br />

Faits d’hiver, du 16 janvier au 11 février.<br />

Tél. 01 42 74 46 00, www.micadanses.com<br />

sérieuse commande d’auteur à un philosophe<br />

sur la question de l’adolesc<strong>en</strong>ce, il demande à<br />

ses interprètes d’<strong>en</strong> comm<strong>en</strong>ter l’abécédaire. E<br />

comme émotion. Et c’est là que tout bascule. Les<br />

jeunes refus<strong>en</strong>t l’injonction, interpell<strong>en</strong>t le metteur<br />

<strong>en</strong> scène, pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le pouvoir <strong>en</strong> douceur sur le<br />

déroulem<strong>en</strong>t des choses.<br />

un spectacle hybride<br />

aux résonances fortes<br />

Id<strong>en</strong>tité, révolte, s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts, av<strong>en</strong>ir, mort… Leur<br />

vision des choses se révèle dans de vrais faux dialogues,<br />

des solos de danse ou des chansons aux<br />

titres évocateurs (We can be heroes, Crazy…). On<br />

les s<strong>en</strong>t à fleur de peau, perdus dans leur monde<br />

comme dans le temps flottant de la représ<strong>en</strong>tation.<br />

Au final, il ressort du spectacle un reflet très peu<br />

édulcoré de la jeunesse. Loin des clichés fatalistes,<br />

ils se pos<strong>en</strong>t <strong>en</strong> individus consci<strong>en</strong>ts de leurs<br />

propres armes. En face, les deux quinquagénaires<br />

que sont Michel Schweizer et le DJ donn<strong>en</strong>t une<br />

piètre image d’eux-mêmes, fermant le spectacle<br />

par un dialogue fumeux et autoc<strong>en</strong>tré, face à une<br />

ado qui, elle, ne lâche ri<strong>en</strong>.<br />

Nathalie Yokel<br />

Fauves, de Michel Schweizer, du 26 au 31 janvier<br />

à 20h30, relâche le 29, au Théâtre de la Cité<br />

Internationale, 17, bd Jourdan, 750014 Paris. Dans le<br />

cadre du festival Faits d’Hiver. Tél. 01 43 13 50 50.<br />

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la terrasse / janvier 2012 / N°194 / 45<br />

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Design graphique : be_olitik - www.beolitik.com<br />

www.theatre-vanves.fr<br />

01 41 33 92 91<br />

17 JANVIER > 31 MARS 2012<br />

DANSE - THÉÂTRE - PERFORMANCE - MUSIQUE<br />

61 SPECTACLES / 53 COMPAGNIES /<br />

19 CREATIONS<br />

Olivier Dubois Fanny de Chaillé<br />

Yossi Berg & Oded Graf Stéphane<br />

Marjan Ivana Müller <br />

Claudia Miazzo & Jean-Paul Padovani<br />

Fanadeep Anna Halprin /<br />

Anne Collod Pierre Niney Nabih<br />

Amaraoui & Matthieu Burner<br />

Vladimir Sorokine - David Lejard-<br />

Ruffet Waldemar Kretchkowsky<br />

Raphaëlle Delaunay Thibaud<br />

Croisy Fausto Paravidino – Juli<strong>en</strong><br />

Gosselin Odile Azagury<br />

Lætitia Dosch Philippe Quesne<br />

Adri<strong>en</strong> Béal Paolo Mazzarelli<br />

& Lino Musella Les Chi<strong>en</strong>s de<br />

Navarre Lionel Hoche Raphaël<br />

Cottin Jean Racine - Thomas<br />

Bouvet Marta Izquierdo Munoz<br />

Guillaume Marie Witold Gombrowicz<br />

- Mélanie Bourgeois &<br />

Guillaume Bailliart Hors Saison,<br />

Le r<strong>en</strong>dez-vous danse d’Arcadi<br />

Loïc Touzé Gaël Depauw Eléonore<br />

Didier Vinc<strong>en</strong>t Thomasset<br />

étantdonné & Mathieu Boogaerts<br />

Jakob L<strong>en</strong>z - Le T.O.C.<br />

David Wampach Nosfell<br />

Liz Santoro Christian Rizzo<br />

Marianne Baillot & Antonio Pedro<br />

Lopes Bertrand Belin Cedric<br />

Charron & Annabelle Chambon<br />

United C Guillaume Perret & The<br />

Electric Epic<br />

[ MA GANG DE MONTREAL ]<br />

Paysages chorégraphiques contemporains<br />

Marie Béland Daniel Leveillé <br />

<strong>La</strong> 2ième porte à gauche Dominique<br />

Porte & Alain Francoeur <br />

Anne Thériault & Martin Messier <br />

Caroline <strong>La</strong>urin-Beaucage & Martin<br />

Messier Frédérick Gravel <br />

Julie Andrée T. Nicolas Cantin<br />

THÉÂTRE DE VANVES<br />

S CÈNE CONVENTIONNÉE POUR LA DANSE<br />

Metro Ligne 13 (Malakoff-Plateau de Vanves)

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