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C<br />

M<br />

J<br />

CM<br />

MJ<br />

CJ<br />

CMJ<br />

N<br />

60 / N°194 / janvier 2012 / la terrasse<br />

classique opéra<br />

Goldoni<br />

Lo Speziale<br />

Haydn<br />

opéra<br />

bouffe<br />

10 janvier / 26 mars<br />

mise <strong>en</strong> scène<br />

Anne-Marie <strong>La</strong>zarini<br />

direction musicale<br />

Andrée-Claude Brayer<br />

création Les Athévains<br />

Théâtre<br />

Artistic<br />

Athévains<br />

45 rue Richard PRADES_LA_TERRASSE_2 L<strong>en</strong>oir 75011 Paris copie.<strong>pdf</strong> M° Voltaire 1 06/12/11 15:49<br />

Réservations 01 43 56 38 32<br />

anna<br />

Caterina<br />

antonaCCi<br />

////// récital ///////////////////////////////////////////////////////////////<br />

la soPrano itali<strong>en</strong>ne donne un<br />

récital sous les ors de la salle<br />

favart.<br />

Antonacci parcourt les répertoires, de Monteverdi à<br />

Fauré.<br />

Peu de voix sont aussi troublantes. A la fois<br />

sombre et s<strong>en</strong>suel, t<strong>en</strong>dre et âpre, le timbre<br />

d’Anna Caterina Antonacci interpelle à coup<br />

sûr l’auditeur. Tous ceux qui ont assisté à la<br />

production des Troy<strong>en</strong>s de Berlioz au Théâtre<br />

du Châtelet se souvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de son incarnation<br />

magistrale de Cassandre. Cette saison, on<br />

retrouve la soprano itali<strong>en</strong>ne à l’Opéra Comique<br />

pour un récital brassant les époques, de<br />

Monteverdi à Fauré, <strong>en</strong> passant par Mascagni<br />

et Respighi. Accompagnée par Donald Suz<strong>en</strong>,<br />

la diva fera naître le drame dans ces chants<br />

et mélodies, comme dans autant d’opéras <strong>en</strong><br />

miniature. A. Pecqueur<br />

Samedi 4 février à 20h à l’Opéra Comique.<br />

Tél. 0 825 01 01 23. Places : 6 à 45 €.<br />

PRADES AUX CHAMPS ELYSÉES<br />

19 e édition<br />

les chefs d’œuvre de la musique de chambre<br />

12 JANVIER & 16 FÉVRIER 2012<br />

20H<br />

01 49 52 50 50<br />

www.theatrechampselysees.fr<br />

www.prades-festival-casals.com<br />

© Serge Derossi/ Naïve<br />

<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> / philippe fénelOn<br />

la Cerisaie<br />

ou le paradis perdu<br />

le compositeur français philippe fénelon fait son retour à l’opéra<br />

de paris (après les opéras salammbô <strong>en</strong> 1992 et judith <strong>en</strong> 2007, et<br />

le ballet yamm <strong>en</strong> 2000) pour la création mondiale de la version<br />

scénique de son sixième ouvrage lyrique. ce nouvel opéra, adapté de<br />

la cerisaie de tchekhov, confirme la fascination de l’anci<strong>en</strong> élève de<br />

messai<strong>en</strong> pour la voix et la scène. georges lavaudant signe la mise<br />

<strong>en</strong> scène et tito ceccherini la direction musicale.<br />

Entre Le Chevalier Imaginaire, créé <strong>en</strong> 1992,<br />

et <strong>La</strong> Cerisaie, créé 20 ans plus tard, com-<br />

m<strong>en</strong>t a évolué votre approche de la conception<br />

et composition d’un opéra ?<br />

Philippe fénelon : Entre ces deux œuvres, il y a<br />

eu quatre opéras et un grand nombre de pièces<br />

« nous avons voulu<br />

montrer un mom<strong>en</strong>t<br />

particulier de<br />

la cerisaie et proposer<br />

un point de vue sur<br />

cette pièce. » Philippe Fénelon<br />

vocales. Je p<strong>en</strong>se que ma radicalité d’écriture de<br />

l’époque du Chevalier imaginaire – que j’avais terminé<br />

d’écrire <strong>en</strong> 1986 – n’est pas exactem<strong>en</strong>t la<br />

même du point de vue du traitem<strong>en</strong>t de la vocalité.<br />

Aujourd’hui, je suis beaucoup plus souple par<br />

rapport à tout ce qui peut être expérim<strong>en</strong>tal dans<br />

la manière de traiter les voix. Ce qui m’importe<br />

avant tout, c’est la compréh<strong>en</strong>sion d’un texte et<br />

des lignes qu’il suggère musicalem<strong>en</strong>t. Les extravagances<br />

vocales sont toujours anecdotiques et<br />

je ne choisis jamais cette forme particulière qu’est<br />

l’opéra pour <strong>en</strong> faire. Sinon, le travail sur l’architecture<br />

et l’angle de lecture des œuvres qui m’ins-<br />

pir<strong>en</strong>t sont toujours aussi int<strong>en</strong>ses. Et si, de toute<br />

évid<strong>en</strong>ce, je ne suis plus le même, j’aime toujours<br />

autant le caractère expressif de la voix chantée et<br />

les t<strong>en</strong>sions que l’on peut construire au moy<strong>en</strong> de<br />

la dramaturgie, sur une scène. En ce s<strong>en</strong>s, cette<br />

passion n’a pas changé.<br />

Comm<strong>en</strong>t est né le projet de <strong>La</strong> Cerisaie ?<br />

P. f. : Lors d’un séjour à Moscou, les organisateurs<br />

de l’Année croisée France-Russie 2010<br />

m’ont demandé si je voulais leur proposer un projet,<br />

pourquoi pas d’opéra. Cette année coïncidait<br />

aussi avec le 150e anniversaire de la naissance de<br />

Tchekhov. J’ai alors suggéré de travailler à partir<br />

de cette œuvre emblématique russe, la plus repré-<br />

gros plan <br />

Katia Kabanova<br />

aux bouffes du nord<br />

une version intimiste de l’opéra de janacek mise <strong>en</strong> scène par andré<br />

<strong>en</strong>gel, qui fait suite à un travail approfondi m<strong>en</strong>é depuis l’été 2010<br />

auprès de jeunes chanteurs professionnels.<br />

André Engel connaît bi<strong>en</strong> le monde de Leos Janacek,<br />

qui sied à merveille à ses mises <strong>en</strong> scènes<br />

où la peinture du quotidi<strong>en</strong> n’empêche jamais le<br />

déploiem<strong>en</strong>t de l’imaginaire, voire de la féerie. On<br />

lui doit récemm<strong>en</strong>t une production miraculeuse<br />

de <strong>La</strong> Petite R<strong>en</strong>arde rusée à l’Opéra Bastille (une<br />

captation vidéo d’excell<strong>en</strong>te qualité existe <strong>en</strong> DVD<br />

chez Medici Arts). Katia Kabanova apparti<strong>en</strong>t à la<br />

même période créatrice du compositeur tchèque<br />

(1854-1928), qui, dans la dernière déc<strong>en</strong>nie de son<br />

exist<strong>en</strong>ce, composa une œuvre majeure, ouvrant<br />

grand les portes d’un art lyrique du xxe siècle.<br />

Comme souv<strong>en</strong>t chez le compositeur de J<strong>en</strong>ufa<br />

et de De la maison des morts, le tragique est tout<br />

<strong>en</strong>tier cont<strong>en</strong>u dans les relations <strong>en</strong>tre les hommes<br />

– <strong>en</strong>tre hommes et femmes, au sein de la fratrie ou<br />

d’une génération à l’autre. Dans cette adaptation<br />

de L’Orage d’Alexandre Ostrovski, la musique de<br />

Janacek scrute au plus près les s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts des<br />

protagonistes, qu’ils soi<strong>en</strong>t ou non exprimés. Katia<br />

Rejoignez-nous<br />

sur Facebook<br />

et soyez informés<br />

quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t.<br />

Kabanova y subit le malheur de son mariage sans<br />

amour et la tyrannie de sa belle-mère. Cédant un<br />

instant à l’illusion du bonheur adultère, elle confesse<br />

L’intellig<strong>en</strong>ce à l’œuvre : André Engel monte Katia<br />

Kabanova de Janacek aux Bouffes du Nord.<br />

son infidélité et se jette dans la Volga. Une telle<br />

trame, qu’on peut quasim<strong>en</strong>t qualifier de vériste,<br />

permet ainsi aux personnages principaux (Katia,<br />

sa belle-mère la Kabanicha) et secondaires, tout le<br />

champ expressif des émotions. De ce point de vue,<br />

le choix de cette œuvre se révèle excell<strong>en</strong>t pour<br />

une production destinée à accompagner les débuts<br />

professionnels de jeunes chanteurs. En effet, l’origine<br />

de cette production remonte aux séances de<br />

© Eric Mahoudeau<br />

© D. R.<br />

la terrasse / janvier 2012 / N°194 / 61<br />

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s<strong>en</strong>tative du théâtre de ce pays, même si cela pouvait<br />

sembler osé. Mais mon opéra n’est pas une<br />

simple adaptation du texte de Tchekhov. Avec le<br />

librettiste, Alexeï Parin, nous avons voulu montrer<br />

un mom<strong>en</strong>t particulier de <strong>La</strong> Cerisaie et proposer<br />

un point de vue sur cette pièce qui, aujourd’hui,<br />

a une portée universelle, très symbolique même.<br />

Tout le monde, à un mom<strong>en</strong>t ou à un autre de<br />

la vie, doit abandonner une maison aimée. C’est<br />

cette nostalgie de la perte d’un paradis que nous<br />

déclinons au cours du dernier bal qui a lieu dans<br />

cet <strong>en</strong>droit.<br />

Dans un tel projet, qu’att<strong>en</strong>dez-vous et que<br />

redoutez-vous le plus de vos « interprètes » :<br />

metteur <strong>en</strong> scène et directeur musical ?<br />

P. f. : Je ne redoute jamais ri<strong>en</strong> de mes interprètes,<br />

<strong>en</strong>core moins dans un lieu aussi prestigieux que<br />

l’Opéra de Paris parce que tout le monde fait preuve<br />

d’un grand professionnalisme. Nous nous sommes<br />

tous préparés très <strong>en</strong> amont pour compr<strong>en</strong>dre l’œuvre<br />

que j’ai écrite et aller dans le même s<strong>en</strong>s. Cela<br />

ne signifie pas que les chanteurs n’ont pas le champ<br />

libre pour proposer leur propre interprétation. En ce<br />

qui concerne Tito Ceccherini, le directeur musical,<br />

qui a déjà dirigé l’opéra trois fois <strong>en</strong> concert (ndlr : au<br />

Théâtre Bolshoï de Moscou, le 2 décembre 2010), je<br />

sais ce qu’il va faire et nous continuons à peaufiner<br />

certains détails. Et avec Georges <strong>La</strong>vaudant, le metteur<br />

<strong>en</strong> scène, nous avons eu suffisamm<strong>en</strong>t d’échanges<br />

pour que je sache que ce qu’il va faire n’est pas<br />

si éloigné de ce que j’ai écrit. Mais c’est son interprétation<br />

de cet opéra qui importe. Je ne suis pas le<br />

metteur <strong>en</strong> scène, à chacun son rôle. Cela ne signifie<br />

pas non plus que je suis toujours d’accord avec ce<br />

que font les uns et les autres, mais si un problème<br />

est soulevé, nous <strong>en</strong> discutons simplem<strong>en</strong>t. J’ai un<br />

caractère plutôt optimiste et confiant !<br />

Propos recueillis par Jean Lukas<br />

Du 27 janvier au 13 février au Palais Garnier.<br />

Tél. 08 92 89 90 90 (0,34 € la minute).<br />

Places : 10 à 140 €.<br />

travail m<strong>en</strong>ées par le metteur <strong>en</strong> scène à l’Abbaye<br />

de Royaumont.<br />

dans les pas<br />

de peter brook<br />

« Depuis quelques années, raconte-t-il, j’aime à<br />

me retrouver l’été dans le cadre de l’abbaye pour<br />

travailler avec un groupe de jeunes chanteurs. Je<br />

les sais motivés et demandeurs car la formation<br />

des chanteurs ne réserve pas tant de place à la<br />

pratique de la scène et à celle du jeu. Mais c’est<br />

aussi un échange de bons procédés. Pour moi,<br />

c’est l’occasion de travailler sur des œuvres que<br />

j’<strong>en</strong>visage de monter dans un av<strong>en</strong>ir proche [il a<br />

mis <strong>en</strong> scène Katia Kabanova à l’Opéra de Vi<strong>en</strong>ne<br />

<strong>en</strong> juin dernier], ou de m’intéresser de plus près<br />

à des opéras qui me t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t. Au-delà de l’aspect<br />

pédagogique, c’est donc une pratique qui apporte<br />

beaucoup aux chanteurs tout <strong>en</strong> étant d’un intérêt<br />

immédiat pour moi ». À l’issue du travail sur Katia<br />

Kabanova, <strong>en</strong>thousiasmé par le résultat et considérant<br />

s’être approché « très près d’un spectacle »,<br />

André Engel a souhaité prolonger l’expéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong><br />

la destinant à la scène et au public. Aux Bouffes<br />

du Nord, où il a consci<strong>en</strong>ce évidemm<strong>en</strong>t de mettre<br />

ses pas dans ceux de Peter Brook, il retrouve sa<br />

distribution de jeunes artistes accompagnés d’un<br />

seul piano où se retrouv<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant les couleurs<br />

incomparables de l’orchestre de Janacek. Et Irène<br />

Kudelka, chef de chœur adjointe à l’Opéra de Paris<br />

et directrice musicale de cette production, a mis<br />

au service des chanteurs son expertise <strong>en</strong> langue<br />

tchèque, pour que de la compréh<strong>en</strong>sion approfondie<br />

du texte naisse l’émotion de la musique.<br />

Jean-Guillaume Lebrun<br />

Les 17, 19, 21, 24, 27, 31 janvier, 2 et 4 février à 21h,<br />

le 29 janvier à 16h au Théâtre des Bouffes du Nord.<br />

Tél. 01 46 07 34 50. Places : 18 à 28 €.<br />

© D. R.<br />

l’ivrogne<br />

Corrigé<br />

////// reprise //////////////////////////////////////////////////////////////<br />

l’oPéra comique de gluck est<br />

Prés<strong>en</strong>té dans la Production<br />

JuBilatoire d’alain Patiès.<br />

L’Ivrogne corrigé, une farce avinée de Gluck, mise <strong>en</strong><br />

scène par Alain Patiès.<br />

Créée la saison dernière à bord de la Péniche<br />

Opéra, cette production d’une œuvre<br />

méconnue de Gluck – mineure, certes, mais<br />

vivifiante –, est transportée sur la scène de<br />

l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille pour trois<br />

représ<strong>en</strong>tations (et deux séances scolaires).<br />

Dans cette œuvre de « délassem<strong>en</strong>t » qui<br />

ne précède la première version d’Orphée et<br />

Eurydice que de deux ans, Gluck, qui n’est<br />

CONCERTS<br />

CHARPENTIER : LA DESCENTE D’ORPHÉE AUX ENFERS<br />

BLOW : VENUS & ADONIS<br />

<br />

<br />

<br />

FREDERIC II : SPLENDEURS DE LA PRUSSE À VERSAILLES<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

ORCHESTRE NATIONAL DE MONTPELLIER<br />

Puccini<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

RAMEAU : DARDANUS<br />

Bernard Richter<br />

Sabine DevieilheRomain Champion<br />

<br />

Direction Raphaël Pichon<br />

20h<br />

alors plus un compositeur débutant (huit ans<br />

auparavant, <strong>en</strong> 1752, était créé le premier<br />

grand chef-d’œuvre, <strong>La</strong> Clém<strong>en</strong>ce de Titus),<br />

brille déjà par son s<strong>en</strong>s de l’inv<strong>en</strong>tion mélodique.<br />

Pour mettre la farce au goût du jour,<br />

le metteur <strong>en</strong> scène Alain Patiès a inséré<br />

quelques chansons d’aujourd’hui là où le<br />

compositeur égr<strong>en</strong>ait de même les airs qu’à<br />

son époque tous connaissai<strong>en</strong>t. <strong>La</strong> mise <strong>en</strong><br />

scène elle-même rev<strong>en</strong>dique une modernité<br />

sans anachronisme outrancier, avec des<br />

costumes de Gabrielle Tromelin qui évoqu<strong>en</strong>t<br />

l’univers de Fernando Botero. Le baryton<br />

Paul-Alexandre Dubois et le ténor Artavazd<br />

OPÉRAS<br />

MONTEVERDI : ORFEO<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

10, 11 janvier20h<br />

MONSIGNY : LE ROI ET LE FERMIER<br />

William SharpDominique <strong>La</strong>belle<br />

David Newman<br />

<br />

<br />

<br />

Direction Ryan Brown<br />

<br />

BALLET<br />

BÉJART BALLET LAUSANNE<br />

Syncope - Cantate 51 - Ce que l’amour me dit<br />

Directeur artistique Gil Roman<br />

<br />

<br />

Sargsyan <strong>en</strong>doss<strong>en</strong>t de nouveau leurs habits<br />

de pochards magnifiques aux côtés d’Estelle<br />

Béreau, Guillaume Andrieux et de la mezzosoprano<br />

Marie-Paul Bonnemaison, nouvelle<br />

v<strong>en</strong>ue dans le rôle de la joyeuse intrigante<br />

Mathurine que t<strong>en</strong>ait l’an dernier Edwige<br />

Bourdy. Et, sous la direction de Frédérique<br />

Chauvet, les musici<strong>en</strong>s du Barokopera Amsterdam<br />

insuffl<strong>en</strong>t à l’oeuvre tout l’esprit de la<br />

fantaisie baroque. J.-G. Lebrun<br />

V<strong>en</strong>dredi 6 janvier à 20h, samedi 7 janvier à 15h<br />

et 20h à l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille.<br />

Tél. 08 92 89 90 9 0. Places : 16 €.<br />

Toute la programmation, informations, réservation : <br />

Photo © DR - Lic<strong>en</strong>ces 2/10212O - 3/102121

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