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62 / N°194 / janvier 2012 / la terrasse<br />
classique / opéra<br />
<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> / anne-MaRie lazaRini<br />
un opéra véniti<strong>en</strong><br />
directrice du théâtre artistic athévains, anne-marie lazarini met <strong>en</strong><br />
scène un opéra méconnu de haydn : lo speziale. la direction musicale<br />
du spectacle est assurée par andrée-claude brayer.<br />
quelle place l’opéra occupe-t-il dans votre<br />
parcours de metteur <strong>en</strong> scène ?<br />
Anne-marie lazarini : L’opéra est d’abord associé<br />
à des souv<strong>en</strong>irs d’<strong>en</strong>fance. Mon père, qui était<br />
employé municipal à Marseille, avait régulièrem<strong>en</strong>t<br />
des invitations pour l’Opéra. Nous allions donc<br />
voir un grand nombre de spectacles, notamm<strong>en</strong>t<br />
des opérettes, et j’adorais cela ! Mais j’ai att<strong>en</strong>du<br />
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2005 pour mettre <strong>en</strong> scène pour la première fois<br />
un ouvrage lyrique, après des années consacrées<br />
uniquem<strong>en</strong>t au théâtre. Pour une première, je n’ai<br />
eu peur de ri<strong>en</strong> et je me suis lancée dans <strong>La</strong> Traviata<br />
! Je me suis très bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>due avec la chef<br />
d’orchestre, Andrée-Claude Brayer, et nous avons<br />
très vite eu <strong>en</strong>vie de refaire un spectacle <strong>en</strong>semble.<br />
C’est ainsi qu’<strong>en</strong> 2007, nous avons monté Le<br />
Mariage secret de Cimarosa, cette fois-ci chez<br />
nous, aux Athévains. L’idée était de le jouer dans<br />
la durée, comme au théâtre, p<strong>en</strong>dant deux à trois<br />
mois – une nouveauté à l’opéra ! Le succès fut au<br />
r<strong>en</strong>dez-vous : nous avons rempli chaque soir, avec<br />
un public qui auparavant ne v<strong>en</strong>ait pas forcém<strong>en</strong>t<br />
au théâtre. Lo Speziale, que nous programmons<br />
cette saison, est donc ma troisième mise <strong>en</strong> scène<br />
d’opéra, toujours avec Andrée-Claude Brayer.<br />
qu’est-ce qui vous a attiré dans cet opéra<br />
de Haydn ?<br />
A.-m. l. : J’ai tout de suite été séduite par le livret<br />
de Goldoni. Je ress<strong>en</strong>s des affinités très méditerrané<strong>en</strong>nes<br />
avec cet auteur, dont j’avais monté, il<br />
y a quelques années, la pièce Les Amoureux. Lo<br />
Speziale (l’apothicaire) est presque une pochade,<br />
rita,<br />
elle est pas<br />
belle, la vie ?<br />
////// soirée lyrique <strong>en</strong> deux parties /////////////////////////////<br />
création att<strong>en</strong>due du nouvel oPéra<br />
de vinc<strong>en</strong>t Bouchot, tiré des brèveS<br />
de CoMptoir de Jean-marie gourio<br />
et mis <strong>en</strong> scène Par alain Patiès,<br />
qui Prolonge ici rita ou le Mari<br />
battu de donizetti, mis <strong>en</strong> scène Par<br />
mireille larroche.<br />
Vinc<strong>en</strong>t Bouchot a composé de nouvelles Cantates de<br />
bistrot pour la Péniche Opéra.<br />
Peut-on ailleurs qu’à la Péniche Opéra <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre<br />
une création lyrique succéder à un ouvrage heureusem<strong>en</strong>t<br />
exhumé de Donizetti ? Ici, on ose, ce<br />
qui fait partie intégrante de la démarche mise <strong>en</strong><br />
œuvre depuis près de tr<strong>en</strong>te ans par Mireille <strong>La</strong>rroche<br />
pour promouvoir la musique contemporaine.<br />
<strong>La</strong> fondatrice de la Péniche Opéra rev<strong>en</strong>dique<br />
un parti pris efficace et généreux : « <strong>La</strong> création<br />
contemporaine n’est pas réservée à une élite et<br />
nous cherchons à ne pas l’<strong>en</strong>fermer dans une<br />
avant-garde. Nous ne prés<strong>en</strong>tons jamais deux<br />
créations contemporaines l’une après l’autre. Au<br />
contraire, nos spectacles mêl<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t répertoire<br />
et création ». Sous le titre générique « Rita, elle est<br />
pas belle, la vie ? », cette soirée lyrique originale<br />
jette des passerelles, à un siècle et demi d’écart,<br />
<strong>en</strong>tre le monde de Donizetti et celui d’aujourd’hui<br />
que met <strong>en</strong> musique Vinc<strong>en</strong>t Bouchot. Le point<br />
commun, d’une époque à l’autre ? Les hommes,<br />
les femmes – bref, ce qui fait le sel de l’opéra. Vinc<strong>en</strong>t<br />
Bouchot puise son inspiration à l’intarissable<br />
source que sont les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio ; il livre ainsi ses secondes Cantates<br />
© D. R.<br />
mais avec de réelles qualités dramaturgiques.<br />
J’avais ainsi <strong>en</strong>vie de travailler sur l’idée du désir,<br />
au cœur de cet opéra qui met <strong>en</strong> scène trois hommes<br />
courant après une jeune poulette !<br />
quelle scénographie avez-vous imaginée<br />
pour ce spectacle ?<br />
A.-m. l. : Pour les décors, j’ai travaillé, comme<br />
toujours, avec François Cabanat. Je ne voulais<br />
pas que l’opéra se situe <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t à l’intérieur<br />
de la boutique de l’apothicaire. Nous avons donc<br />
imaginé une place de V<strong>en</strong>ise, avec le comptoir<br />
extérieur de la boutique. Au c<strong>en</strong>tre de la place, un<br />
canal est <strong>en</strong>jambé par un pont, sur lequel sont installés<br />
les musici<strong>en</strong>s et la chef. François Cabanat a<br />
par ailleurs voulu recréer le phénomène de l’acqua<br />
alta, les traditionnelles inondations de V<strong>en</strong>ise dues<br />
de bistrot, après celles délivrées <strong>en</strong> 2005 dans<br />
le même lieu. Et le metteur <strong>en</strong> scène Alain Patiès<br />
souligne une note contemporaine : « <strong>La</strong> télévision,<br />
omniprés<strong>en</strong>te dans les cafés d’aujourd’hui, aura<br />
ici sa voix propre, ses propres vocalises ». Un programme<br />
stimulant… J.-G. Lebrun<br />
Rita ou le mari Battu, opéra-comique de G. Donizetti<br />
et Elle est pas belle la vie ? de V. Bouchot.<br />
Les 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 21, 22, 23, 24,<br />
25 janvier et 5 février à 20h30 à la Péniche Opéra.<br />
Tél. 01 53 35 07 77. Places : 24 €.<br />
Manon<br />
////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />
coline serreau met <strong>en</strong> scène l’oPéra<br />
de mass<strong>en</strong>et, que dirige l’excell<strong>en</strong>t<br />
evelino Pido.<br />
Maquette pour la production de Manon mise <strong>en</strong> scène<br />
par Coline Serreau, décors de Jean-Marc Stehlé et<br />
Antoine Fontaine.<br />
que des metteurs <strong>en</strong> scène de théâtre approch<strong>en</strong>t<br />
l’opéra est dev<strong>en</strong>u une affaire banale. Ce n’est pas<br />
<strong>en</strong>core le cas pour ceux qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t du monde du<br />
cinéma, pourtant tout autant fondés à apporter au<br />
g<strong>en</strong>re une expression r<strong>en</strong>ouvelée car ils exerc<strong>en</strong>t<br />
eux aussi un regard aiguisé et sélectif sur les méandres<br />
du récit. Il est intéressant de constater que ce<br />
sont plutôt les tourm<strong>en</strong>ts romantiques de l’âme qui<br />
à l’opéra motiv<strong>en</strong>t les cinéastes. En 2010, B<strong>en</strong>oît<br />
Jacquot signait ainsi la mise <strong>en</strong> scène de Werther<br />
de Mass<strong>en</strong>et, unanimem<strong>en</strong>t saluée comme une<br />
réussite. Coline Serreau quant à elle a déjà mis<br />
<strong>en</strong> scène divers ouvrages. On aurait pu l’imaginer<br />
s’emparer d’un opéra au fort cont<strong>en</strong>u social, mais<br />
ce sera Le Barbier de Séville de Rossini (qui n’<strong>en</strong><br />
est certes pas exempt) puis <strong>La</strong> Chauve-Souris de<br />
© D. R.<br />
© Opéra national de Paris/ Ch. Leiber<br />
« lo speziale est<br />
presque une pochade,<br />
mais avec de réelles<br />
qualités dramatur-<br />
giques. » Anne-Marie <strong>La</strong>zarini<br />
à la marée haute. Il a utilisé pour cela un procédé<br />
de toile <strong>en</strong> plastique, comme dans la scène inaugurale<br />
de Casanova de Fellini.<br />
Comm<strong>en</strong>t avez-vous sélectionné les chanteurs<br />
de cette production ?<br />
A.-m. l. : Il était ess<strong>en</strong>tiel de choisir des chanteurs<br />
pour leurs qualités musicales mais aussi théâtrales.<br />
Je remarque d’ailleurs que les jeunes chanteurs,<br />
même s’ils n’ont pas l’habitude du théâtre, ont de<br />
plus <strong>en</strong> plus <strong>en</strong>vie de développer cet aspect-là. <strong>La</strong><br />
soprano Karine Godefroy est une habituée : elle a<br />
déjà chanté dans <strong>La</strong> Traviata et Le Mariage secret.<br />
Le rôle de Volpino, d’habitude confié à une femme,<br />
sera ici chanté par un baryton (<strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t Herbaut),<br />
pour une question de crédibilité dramatique. Les<br />
deux rôles de ténors seront t<strong>en</strong>us par Jean-François<br />
Chiama et Xavier Mauconduit.<br />
Propos recueillis par Antoine Pecqueur<br />
Du 10 janvier au 26 mars au Théâtre Artistic<br />
Athévains, 75011 Paris. Tél. 01 43 56 38 32.<br />
Places : 40 €.<br />
Johann Strauss, deux spectacles pétillants, s<strong>en</strong>sibles<br />
et délicieusem<strong>en</strong>t efficaces. Aujourd’hui, rev<strong>en</strong>ant<br />
à l’Opéra Bastille (avant la reprise du Barbier<br />
<strong>en</strong> mai), elle y transporte, comme B<strong>en</strong>oît Jacquot,<br />
les personnages romanesques de Mass<strong>en</strong>et, ceux<br />
ici de Manon empruntés par le compositeur et ses<br />
librettistes à l’œuvre de l’Abbé Prévost. Pour cette<br />
histoire d’une vie qui passe comme un rêve, elle<br />
pourra compter sur une distribution de haut vol,<br />
de chanteurs qui sav<strong>en</strong>t jouer, à comm<strong>en</strong>cer par<br />
Natalie Dessay dans le rôle-titre. J.-G. Lebrun<br />
Les 10, 14, 18 (19h30), 25, 28 janvier, 2, 10 et<br />
13 février à 19h30, les 22 janvier et 5 février<br />
à 14h30 à l’Opéra Bastille. Tél. 08 92 89 90 90.<br />
Places : 5 à 180 €.<br />
la daMe<br />
de pique<br />
////// reprise //////////////////////////////////////////////////////////////<br />
retour de l’oPéra de tchaïkovski<br />
mis <strong>en</strong> scène Par lev dodin à l’oPéra<br />
Bastille.<br />
Le chef Dimitri Jurowski fait souffler un v<strong>en</strong>t slave dans<br />
la fosse de l’Opéra de Paris.<br />
Lev Dodin fait parti de ces metteurs <strong>en</strong> scène<br />
russe assumant tout à la fois une vraie radicalité<br />
artistique et un goût pour le spectaculaire. Sa<br />
production de la Dame de Pique de Tchaïkovski,<br />
reprise à l’Opéra Bastille, ne fait pas exception.<br />
On se régale de cette relecture du texte de Pouchkine,<br />
d’autant qu’elle sera portée par un casting<br />
de premier plan, majoritairem<strong>en</strong>t russe, hormis le<br />
rôle du Prince Eletski t<strong>en</strong>u par l’excell<strong>en</strong>t Ludovic<br />
Tézier. L’Orchestre de l’Opéra sera, lui, dirigé par<br />
Dimitri Jurowski – à ne pas confondre avec son<br />
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© D. R.<br />
© D. R.<br />
© Guy Vivi<strong>en</strong><br />
la terrasse / janvier 2012 / N°194 / 63<br />
jazz | musiques du monde | chanson<br />
frère Vladimir, qui avait, lui, dirigé la première de<br />
ce spectacle <strong>en</strong> 1999 ! A. Pecqueur<br />
Les 19, 23, 26, 31 janvier, 3, 6 février à 19h30<br />
et le 29 janvier à 14h30 à l’Opéra Bastille.<br />
Tél. 0 892 89 90 90. Places : 5 à 140 €.<br />
la zingara<br />
////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />
Jérôme correas exhume l’oPéra<br />
de favart au théâtre imPérial de<br />
comPiègne.<br />
Jérôme Correas dirige les instrum<strong>en</strong>ts anci<strong>en</strong>s des<br />
Paladins<br />
C’est un bijou <strong>en</strong>core méconnu des mélomanes.<br />
Le Théâtre impérial de Compiègne, construit au<br />
xix e siècle mais laissé inachevé, se distingue tant<br />
par son architecture néo-classique que par sa<br />
qualité acoustique. Dans ce cadre sera donné ce<br />
mois-ci un ouvrage totalem<strong>en</strong>t oublié : <strong>La</strong> Zingara.<br />
Cet opéra, composé à l’origine par le napolitain<br />
Rinaldo di Capua, a été <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t réécrit <strong>en</strong><br />
1755 par Charles Simon Favart. Le résultat final<br />
est d’une légèreté exquise, « profondém<strong>en</strong>t superficiel<br />
» comme dirait Warhol ! Jérôme Correas a<br />
réuni son <strong>en</strong>semble des Paladins et un trio de jeunes<br />
chanteurs prometteurs : Emmanuelle Goizé,<br />
David Ghilardi et Vinc<strong>en</strong>t Vantyghem. <strong>La</strong> mise <strong>en</strong><br />
scène est signée André Fornier, fondateur de la<br />
Compagnie l’Opéra-Théâtre. A. Pecqueur<br />
Mardi 24 janvier à 20h45 au Théâtre de Compiègne.<br />
Tél. 03 44 40 17 10. Places : 8 à 35 €.<br />
egisto<br />
////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />
l’oPéra de cavalli est à l’affiche de<br />
l’oPéra comique dans une mise <strong>en</strong><br />
scène de B<strong>en</strong>Jamin lazar.<br />
Vinc<strong>en</strong>t Dumestre dirige le Poème harmonique dans la<br />
fosse de l’Opéra Comique.<br />
Le tandem B<strong>en</strong>jamin <strong>La</strong>zar-Vinc<strong>en</strong>t Dumestre est<br />
de retour à l’Opéra Comique. Après avoir monté <strong>en</strong><br />
2008 Cadmus et Hermione de Lully, le jeune metteur<br />
<strong>en</strong> scène et le chef du Poème harmonique se lanc<strong>en</strong>t<br />
dans l’Egisto de Francesco Cavalli, chef-d’œuvre<br />
plein d’humour de l’opéra véniti<strong>en</strong> du xvii e siècle. Nul<br />
doute que B<strong>en</strong>jamin <strong>La</strong>zar révélera une fois de plus<br />
tous les fastes du théâtre baroque, avec sa gestuelle<br />
rhétorique et ses éclairages à la bougie, tandis que<br />
Vinc<strong>en</strong>t Dumestre rivalisera d’imagination dans sa<br />
restitution des parties instrum<strong>en</strong>tales. <strong>La</strong> distribution<br />
vocale est plus qu’alléchante, de Marc Mauillon à<br />
Claire Lefilliâtre <strong>en</strong> passant par Isabelle Druet et Cyril<br />
Auvity. A. Pecqueur<br />
Les 1er , 3, 6, 8, 9 février à 20h et le 5 février à 15h à<br />
l’Opéra Comique. Tél. 0 825 01 01 23.<br />
Places : 6 à 115 €.<br />
© Levy-Stab<br />
© D. R.<br />
jaM au<br />
baiser salé<br />
////// Club //////////////////////////////////////////////////////////////////<br />
dePuis 20 ans, le Percussionniste<br />
françois constantin est le maître<br />
artificier des Jam sessions du cluB<br />
le Plus chaud de Paris.<br />
Le guitariste niçois Sylvain Luc retrouve la scène du<br />
Baiser Salé où il a fait ses premiers pas parisi<strong>en</strong>s.<br />
Depuis les années 90, les lundis du Baiser Salé<br />
sont le théâtre de soirées improvisées et généreuses<br />
où le tout Paris de tous les jazz se croise et se<br />
recroise. Le club haut perché de la rue des Lombards<br />
ne compte plus les mom<strong>en</strong>ts de magie, de<br />
r<strong>en</strong>contres et de découvertes qui auront jalonné ces<br />
deux déc<strong>en</strong>nies. Jusqu’au 2 février, « <strong>La</strong> Jam de<br />
tous les jazz… a 20 ans ! » marque cet anniversaire<br />
avec, tous les lundis, un invité exceptionnel parmi<br />
lesquels Jean-Marie Ecay, Sylvain Beuf et Claude<br />
Egea, mais aussi avec une série de dix soirées historiques,<br />
du 24 Janvier au 2 Février, honorées de<br />
la participation de grands noms qui ont fait leurs<br />
armes lors de ces fameux lundis <strong>en</strong> <strong>en</strong>trée libre<br />
(pour le public comme pour les musici<strong>en</strong>s) : André<br />
Ceccarelli, Sylvain Luc, Orlando Poleo, Pierrick<br />
Pedron, Diego Imbert, Roger Biwandu, Pierre Alain<br />
Goualch, Thierry Fanfant, etc… Une vraie fête du<br />
jazz <strong>en</strong> liberté ! J.-L. Caradec<br />
Au Baiser Salé, 58 rue des Lombards, 75001 Paris.<br />
Tél. 01 42 21 35 84.<br />
fr<strong>en</strong>Ch<br />
quarter<br />
////// Club //////////////////////////////////////////////////////////////////<br />
le cluB « le duc des lomBards »<br />
célèBre le Jazz français.<br />
Le pianiste Gregory Privat, symbole du r<strong>en</strong>ouveau du<br />
jazz caribé<strong>en</strong>, <strong>en</strong> concert le 14 janvier.<br />
Pour la deuxième année consécutive, le club du<br />
« 42 » réserve, un mois durant, l’intégralité de sa<br />
programmation aux musici<strong>en</strong>s qui font vivre et<br />
évoluer la scène française du jazz. Occasion de se<br />
remémorer que Paris reste l’une des très grandes<br />
capitales mondiales de cette musique (après New<br />
york cep<strong>en</strong>dant !) <strong>en</strong> termes de nombre de concerts<br />
et de musici<strong>en</strong>s… Pas moins de 50 concerts sont<br />
au programme avec au total plus de 80 musici<strong>en</strong>s<br />
invités, toutes esthétiques et générations confondues,<br />
parmi lesquels R<strong>en</strong>é Urtreger, parrain de la<br />
manifestation, mais aussi le trio Prysm, Alain Jean-<br />
Marie, Aldo Romano, Jean-Pierre Como, <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t de<br />
Wilde, Thierry Maillard, Baptiste Herbin, Les Doigts<br />
de l’Homme, Pierrick Pedron, etc… J.-L. Caradec<br />
Du 3 au 31 janvier (concerts à 20h et 22h).<br />
Tél. 01 42 33 22 88. Pass festival : 3 concerts à 60 €<br />
et 5 concerts à 90 €.<br />
© Sylvain Gripoix :<br />
sorano<br />
jazz trios<br />
////// espace sorano de Vinc<strong>en</strong>nes ///////////////////////////////<br />
du Jazz <strong>en</strong> trios maJuscules à<br />
vinc<strong>en</strong>nes.<br />
<strong>La</strong> saxophoniste Géraldine <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t, fidèle à son «<br />
Time Out » Trio, <strong>en</strong> concert le 7 janvier à Vinc<strong>en</strong>nes.<br />
Suite de l’av<strong>en</strong>ture jazz de l’Espace Sorano de Vinc<strong>en</strong>nes<br />
qui a judicieusem<strong>en</strong>t confié sa programmation<br />
à <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t de Wilde. Le pianiste se plaît depuis<br />
longtemps déjà à voir le jazz « <strong>en</strong> trio », comme<br />
d’autres voi<strong>en</strong>t la vie <strong>en</strong> rose ou les choses du<br />
bon côté… « Quand bascule-t-on du dialogue à la<br />
conversation ? Quand on est trois… Le trio est sans<br />
aucun doute une formule magique <strong>en</strong> jazz et l’idée<br />
de l’explorer avec de grands jazzm<strong>en</strong> (et wom<strong>en</strong>)<br />
dans une programmation sur toute une année me<br />
semble fort réjouissante… » confie-t-il. Prochains<br />
invités : le « Time Out Trio » de Géraldine <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t<br />
(saxophone) avec yoni zelnik (basse) et <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t<br />
Bataille (batterie), le 7 janvier ; puis l’Organic trio<br />
composé de Sylvain Luc (guitare), André Ceccarelli<br />
(batterie) et Thierry Eliez (piano), le 4 février. Du jazz<br />
de très haut niveau aux portes de Paris, et peut-être<br />
à la vôtre… J.-L. Caradec<br />
Les 7 janvier et le 4 février à 20h à l’Espace Daniel<br />
Sorano, 16 rue Charles-Pathé, 94300 Vinc<strong>en</strong>nes.<br />
Tél. 01 43 74 73 74.<br />
JAZZ<br />
PIANO, COMPOSITIONS<br />
ET DIRECTION<br />
ANDY EMLER<br />
SAM 21 JANV<br />
A 21H<br />
RÉSERVATIONS<br />
01 34 58 03 35<br />
www.londe.fr<br />
L’ONDE / THÉÂTRE ET CENTRE D’ART<br />
8 BIS, AVENUE LOUIS BREGUET<br />
78140 VÉLIZY-VILLACOUBLAY<br />
© D. R.<br />
patriCe<br />
Caratini<br />
« short songs »<br />
trio<br />
////// Trio libre comme l’air //////////////////////////////////////////<br />
hildegarde wanzlawe, Patrice<br />
caratini et rémi sciuto réouvr<strong>en</strong>t<br />
leurs Par<strong>en</strong>thèses <strong>en</strong>chantées.<br />
Le contrebassiste Patrice Caratini et la chanteuse<br />
Hildegarde Wanzlawe.<br />
Depuis mai 2007 où le projet a vu le jour sur la<br />
Scène nationale de Sète, ce trio libre comme l’air<br />
n’<strong>en</strong> finit de développer son joli ruban de musique,<br />
instants poétiques et intimistes dédiés à la relecture<br />
du répertoire de la chanson populaire. Ces<br />
miniatures sont réinv<strong>en</strong>tées dans la voix limpide et<br />
virtuose, d’une justesse magnifique, d’Hildegarde<br />
Wanzlawe, alternativem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>veloppée et déshabillée<br />
par la contrebasse de Patrice Caratini et le<br />
saxophone de Rémi Sciuto. Le répertoire, <strong>en</strong>richi<br />
et varié au fil des concerts, voyage <strong>en</strong> liberté de<br />
Cole Porter à Antonio Carlos Jobim, de Kurt Weil<br />
à Vinc<strong>en</strong>t Scotto, de Sting à Georges Brass<strong>en</strong>s…<br />
Délicieux. J.-L. Caradec<br />
Tous les samedis du mois à 19h à l’Instinct Théâtre,<br />
18 rue de Beaujolais, 75001 Paris. Tél. 09 50 62 18 98.<br />
graphisme : et d’eau fraîche / © Sylvain Gripoix / Lic<strong>en</strong>ces 1039182 / 1039183 / 1039184