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62 / N°194 / janvier 2012 / la terrasse<br />

classique / opéra<br />

<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> / anne-MaRie lazaRini<br />

un opéra véniti<strong>en</strong><br />

directrice du théâtre artistic athévains, anne-marie lazarini met <strong>en</strong><br />

scène un opéra méconnu de haydn : lo speziale. la direction musicale<br />

du spectacle est assurée par andrée-claude brayer.<br />

quelle place l’opéra occupe-t-il dans votre<br />

parcours de metteur <strong>en</strong> scène ?<br />

Anne-marie lazarini : L’opéra est d’abord associé<br />

à des souv<strong>en</strong>irs d’<strong>en</strong>fance. Mon père, qui était<br />

employé municipal à Marseille, avait régulièrem<strong>en</strong>t<br />

des invitations pour l’Opéra. Nous allions donc<br />

voir un grand nombre de spectacles, notamm<strong>en</strong>t<br />

des opérettes, et j’adorais cela ! Mais j’ai att<strong>en</strong>du<br />

Téléchargez<br />

gratuitem<strong>en</strong>t<br />

notre nouvelle<br />

application Iphone.<br />

2005 pour mettre <strong>en</strong> scène pour la première fois<br />

un ouvrage lyrique, après des années consacrées<br />

uniquem<strong>en</strong>t au théâtre. Pour une première, je n’ai<br />

eu peur de ri<strong>en</strong> et je me suis lancée dans <strong>La</strong> Traviata<br />

! Je me suis très bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>due avec la chef<br />

d’orchestre, Andrée-Claude Brayer, et nous avons<br />

très vite eu <strong>en</strong>vie de refaire un spectacle <strong>en</strong>semble.<br />

C’est ainsi qu’<strong>en</strong> 2007, nous avons monté Le<br />

Mariage secret de Cimarosa, cette fois-ci chez<br />

nous, aux Athévains. L’idée était de le jouer dans<br />

la durée, comme au théâtre, p<strong>en</strong>dant deux à trois<br />

mois – une nouveauté à l’opéra ! Le succès fut au<br />

r<strong>en</strong>dez-vous : nous avons rempli chaque soir, avec<br />

un public qui auparavant ne v<strong>en</strong>ait pas forcém<strong>en</strong>t<br />

au théâtre. Lo Speziale, que nous programmons<br />

cette saison, est donc ma troisième mise <strong>en</strong> scène<br />

d’opéra, toujours avec Andrée-Claude Brayer.<br />

qu’est-ce qui vous a attiré dans cet opéra<br />

de Haydn ?<br />

A.-m. l. : J’ai tout de suite été séduite par le livret<br />

de Goldoni. Je ress<strong>en</strong>s des affinités très méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

avec cet auteur, dont j’avais monté, il<br />

y a quelques années, la pièce Les Amoureux. Lo<br />

Speziale (l’apothicaire) est presque une pochade,<br />

rita,<br />

elle est pas<br />

belle, la vie ?<br />

////// soirée lyrique <strong>en</strong> deux parties /////////////////////////////<br />

création att<strong>en</strong>due du nouvel oPéra<br />

de vinc<strong>en</strong>t Bouchot, tiré des brèveS<br />

de CoMptoir de Jean-marie gourio<br />

et mis <strong>en</strong> scène Par alain Patiès,<br />

qui Prolonge ici rita ou le Mari<br />

battu de donizetti, mis <strong>en</strong> scène Par<br />

mireille larroche.<br />

Vinc<strong>en</strong>t Bouchot a composé de nouvelles Cantates de<br />

bistrot pour la Péniche Opéra.<br />

Peut-on ailleurs qu’à la Péniche Opéra <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre<br />

une création lyrique succéder à un ouvrage heureusem<strong>en</strong>t<br />

exhumé de Donizetti ? Ici, on ose, ce<br />

qui fait partie intégrante de la démarche mise <strong>en</strong><br />

œuvre depuis près de tr<strong>en</strong>te ans par Mireille <strong>La</strong>rroche<br />

pour promouvoir la musique contemporaine.<br />

<strong>La</strong> fondatrice de la Péniche Opéra rev<strong>en</strong>dique<br />

un parti pris efficace et généreux : « <strong>La</strong> création<br />

contemporaine n’est pas réservée à une élite et<br />

nous cherchons à ne pas l’<strong>en</strong>fermer dans une<br />

avant-garde. Nous ne prés<strong>en</strong>tons jamais deux<br />

créations contemporaines l’une après l’autre. Au<br />

contraire, nos spectacles mêl<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t répertoire<br />

et création ». Sous le titre générique « Rita, elle est<br />

pas belle, la vie ? », cette soirée lyrique originale<br />

jette des passerelles, à un siècle et demi d’écart,<br />

<strong>en</strong>tre le monde de Donizetti et celui d’aujourd’hui<br />

que met <strong>en</strong> musique Vinc<strong>en</strong>t Bouchot. Le point<br />

commun, d’une époque à l’autre ? Les hommes,<br />

les femmes – bref, ce qui fait le sel de l’opéra. Vinc<strong>en</strong>t<br />

Bouchot puise son inspiration à l’intarissable<br />

source que sont les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio ; il livre ainsi ses secondes Cantates<br />

© D. R.<br />

mais avec de réelles qualités dramaturgiques.<br />

J’avais ainsi <strong>en</strong>vie de travailler sur l’idée du désir,<br />

au cœur de cet opéra qui met <strong>en</strong> scène trois hommes<br />

courant après une jeune poulette !<br />

quelle scénographie avez-vous imaginée<br />

pour ce spectacle ?<br />

A.-m. l. : Pour les décors, j’ai travaillé, comme<br />

toujours, avec François Cabanat. Je ne voulais<br />

pas que l’opéra se situe <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t à l’intérieur<br />

de la boutique de l’apothicaire. Nous avons donc<br />

imaginé une place de V<strong>en</strong>ise, avec le comptoir<br />

extérieur de la boutique. Au c<strong>en</strong>tre de la place, un<br />

canal est <strong>en</strong>jambé par un pont, sur lequel sont installés<br />

les musici<strong>en</strong>s et la chef. François Cabanat a<br />

par ailleurs voulu recréer le phénomène de l’acqua<br />

alta, les traditionnelles inondations de V<strong>en</strong>ise dues<br />

de bistrot, après celles délivrées <strong>en</strong> 2005 dans<br />

le même lieu. Et le metteur <strong>en</strong> scène Alain Patiès<br />

souligne une note contemporaine : « <strong>La</strong> télévision,<br />

omniprés<strong>en</strong>te dans les cafés d’aujourd’hui, aura<br />

ici sa voix propre, ses propres vocalises ». Un programme<br />

stimulant… J.-G. Lebrun<br />

Rita ou le mari Battu, opéra-comique de G. Donizetti<br />

et Elle est pas belle la vie ? de V. Bouchot.<br />

Les 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 21, 22, 23, 24,<br />

25 janvier et 5 février à 20h30 à la Péniche Opéra.<br />

Tél. 01 53 35 07 77. Places : 24 €.<br />

Manon<br />

////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />

coline serreau met <strong>en</strong> scène l’oPéra<br />

de mass<strong>en</strong>et, que dirige l’excell<strong>en</strong>t<br />

evelino Pido.<br />

Maquette pour la production de Manon mise <strong>en</strong> scène<br />

par Coline Serreau, décors de Jean-Marc Stehlé et<br />

Antoine Fontaine.<br />

que des metteurs <strong>en</strong> scène de théâtre approch<strong>en</strong>t<br />

l’opéra est dev<strong>en</strong>u une affaire banale. Ce n’est pas<br />

<strong>en</strong>core le cas pour ceux qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t du monde du<br />

cinéma, pourtant tout autant fondés à apporter au<br />

g<strong>en</strong>re une expression r<strong>en</strong>ouvelée car ils exerc<strong>en</strong>t<br />

eux aussi un regard aiguisé et sélectif sur les méandres<br />

du récit. Il est intéressant de constater que ce<br />

sont plutôt les tourm<strong>en</strong>ts romantiques de l’âme qui<br />

à l’opéra motiv<strong>en</strong>t les cinéastes. En 2010, B<strong>en</strong>oît<br />

Jacquot signait ainsi la mise <strong>en</strong> scène de Werther<br />

de Mass<strong>en</strong>et, unanimem<strong>en</strong>t saluée comme une<br />

réussite. Coline Serreau quant à elle a déjà mis<br />

<strong>en</strong> scène divers ouvrages. On aurait pu l’imaginer<br />

s’emparer d’un opéra au fort cont<strong>en</strong>u social, mais<br />

ce sera Le Barbier de Séville de Rossini (qui n’<strong>en</strong><br />

est certes pas exempt) puis <strong>La</strong> Chauve-Souris de<br />

© D. R.<br />

© Opéra national de Paris/ Ch. Leiber<br />

« lo speziale est<br />

presque une pochade,<br />

mais avec de réelles<br />

qualités dramatur-<br />

giques. » Anne-Marie <strong>La</strong>zarini<br />

à la marée haute. Il a utilisé pour cela un procédé<br />

de toile <strong>en</strong> plastique, comme dans la scène inaugurale<br />

de Casanova de Fellini.<br />

Comm<strong>en</strong>t avez-vous sélectionné les chanteurs<br />

de cette production ?<br />

A.-m. l. : Il était ess<strong>en</strong>tiel de choisir des chanteurs<br />

pour leurs qualités musicales mais aussi théâtrales.<br />

Je remarque d’ailleurs que les jeunes chanteurs,<br />

même s’ils n’ont pas l’habitude du théâtre, ont de<br />

plus <strong>en</strong> plus <strong>en</strong>vie de développer cet aspect-là. <strong>La</strong><br />

soprano Karine Godefroy est une habituée : elle a<br />

déjà chanté dans <strong>La</strong> Traviata et Le Mariage secret.<br />

Le rôle de Volpino, d’habitude confié à une femme,<br />

sera ici chanté par un baryton (<strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t Herbaut),<br />

pour une question de crédibilité dramatique. Les<br />

deux rôles de ténors seront t<strong>en</strong>us par Jean-François<br />

Chiama et Xavier Mauconduit.<br />

Propos recueillis par Antoine Pecqueur<br />

Du 10 janvier au 26 mars au Théâtre Artistic<br />

Athévains, 75011 Paris. Tél. 01 43 56 38 32.<br />

Places : 40 €.<br />

Johann Strauss, deux spectacles pétillants, s<strong>en</strong>sibles<br />

et délicieusem<strong>en</strong>t efficaces. Aujourd’hui, rev<strong>en</strong>ant<br />

à l’Opéra Bastille (avant la reprise du Barbier<br />

<strong>en</strong> mai), elle y transporte, comme B<strong>en</strong>oît Jacquot,<br />

les personnages romanesques de Mass<strong>en</strong>et, ceux<br />

ici de Manon empruntés par le compositeur et ses<br />

librettistes à l’œuvre de l’Abbé Prévost. Pour cette<br />

histoire d’une vie qui passe comme un rêve, elle<br />

pourra compter sur une distribution de haut vol,<br />

de chanteurs qui sav<strong>en</strong>t jouer, à comm<strong>en</strong>cer par<br />

Natalie Dessay dans le rôle-titre. J.-G. Lebrun<br />

Les 10, 14, 18 (19h30), 25, 28 janvier, 2, 10 et<br />

13 février à 19h30, les 22 janvier et 5 février<br />

à 14h30 à l’Opéra Bastille. Tél. 08 92 89 90 90.<br />

Places : 5 à 180 €.<br />

la daMe<br />

de pique<br />

////// reprise //////////////////////////////////////////////////////////////<br />

retour de l’oPéra de tchaïkovski<br />

mis <strong>en</strong> scène Par lev dodin à l’oPéra<br />

Bastille.<br />

Le chef Dimitri Jurowski fait souffler un v<strong>en</strong>t slave dans<br />

la fosse de l’Opéra de Paris.<br />

Lev Dodin fait parti de ces metteurs <strong>en</strong> scène<br />

russe assumant tout à la fois une vraie radicalité<br />

artistique et un goût pour le spectaculaire. Sa<br />

production de la Dame de Pique de Tchaïkovski,<br />

reprise à l’Opéra Bastille, ne fait pas exception.<br />

On se régale de cette relecture du texte de Pouchkine,<br />

d’autant qu’elle sera portée par un casting<br />

de premier plan, majoritairem<strong>en</strong>t russe, hormis le<br />

rôle du Prince Eletski t<strong>en</strong>u par l’excell<strong>en</strong>t Ludovic<br />

Tézier. L’Orchestre de l’Opéra sera, lui, dirigé par<br />

Dimitri Jurowski – à ne pas confondre avec son<br />

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© D. R.<br />

© D. R.<br />

© Guy Vivi<strong>en</strong><br />

la terrasse / janvier 2012 / N°194 / 63<br />

jazz | musiques du monde | chanson<br />

frère Vladimir, qui avait, lui, dirigé la première de<br />

ce spectacle <strong>en</strong> 1999 ! A. Pecqueur<br />

Les 19, 23, 26, 31 janvier, 3, 6 février à 19h30<br />

et le 29 janvier à 14h30 à l’Opéra Bastille.<br />

Tél. 0 892 89 90 90. Places : 5 à 140 €.<br />

la zingara<br />

////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />

Jérôme correas exhume l’oPéra<br />

de favart au théâtre imPérial de<br />

comPiègne.<br />

Jérôme Correas dirige les instrum<strong>en</strong>ts anci<strong>en</strong>s des<br />

Paladins<br />

C’est un bijou <strong>en</strong>core méconnu des mélomanes.<br />

Le Théâtre impérial de Compiègne, construit au<br />

xix e siècle mais laissé inachevé, se distingue tant<br />

par son architecture néo-classique que par sa<br />

qualité acoustique. Dans ce cadre sera donné ce<br />

mois-ci un ouvrage totalem<strong>en</strong>t oublié : <strong>La</strong> Zingara.<br />

Cet opéra, composé à l’origine par le napolitain<br />

Rinaldo di Capua, a été <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t réécrit <strong>en</strong><br />

1755 par Charles Simon Favart. Le résultat final<br />

est d’une légèreté exquise, « profondém<strong>en</strong>t superficiel<br />

» comme dirait Warhol ! Jérôme Correas a<br />

réuni son <strong>en</strong>semble des Paladins et un trio de jeunes<br />

chanteurs prometteurs : Emmanuelle Goizé,<br />

David Ghilardi et Vinc<strong>en</strong>t Vantyghem. <strong>La</strong> mise <strong>en</strong><br />

scène est signée André Fornier, fondateur de la<br />

Compagnie l’Opéra-Théâtre. A. Pecqueur<br />

Mardi 24 janvier à 20h45 au Théâtre de Compiègne.<br />

Tél. 03 44 40 17 10. Places : 8 à 35 €.<br />

egisto<br />

////// Nouvelle production ///////////////////////////////////////////<br />

l’oPéra de cavalli est à l’affiche de<br />

l’oPéra comique dans une mise <strong>en</strong><br />

scène de B<strong>en</strong>Jamin lazar.<br />

Vinc<strong>en</strong>t Dumestre dirige le Poème harmonique dans la<br />

fosse de l’Opéra Comique.<br />

Le tandem B<strong>en</strong>jamin <strong>La</strong>zar-Vinc<strong>en</strong>t Dumestre est<br />

de retour à l’Opéra Comique. Après avoir monté <strong>en</strong><br />

2008 Cadmus et Hermione de Lully, le jeune metteur<br />

<strong>en</strong> scène et le chef du Poème harmonique se lanc<strong>en</strong>t<br />

dans l’Egisto de Francesco Cavalli, chef-d’œuvre<br />

plein d’humour de l’opéra véniti<strong>en</strong> du xvii e siècle. Nul<br />

doute que B<strong>en</strong>jamin <strong>La</strong>zar révélera une fois de plus<br />

tous les fastes du théâtre baroque, avec sa gestuelle<br />

rhétorique et ses éclairages à la bougie, tandis que<br />

Vinc<strong>en</strong>t Dumestre rivalisera d’imagination dans sa<br />

restitution des parties instrum<strong>en</strong>tales. <strong>La</strong> distribution<br />

vocale est plus qu’alléchante, de Marc Mauillon à<br />

Claire Lefilliâtre <strong>en</strong> passant par Isabelle Druet et Cyril<br />

Auvity. A. Pecqueur<br />

Les 1er , 3, 6, 8, 9 février à 20h et le 5 février à 15h à<br />

l’Opéra Comique. Tél. 0 825 01 01 23.<br />

Places : 6 à 115 €.<br />

© Levy-Stab<br />

© D. R.<br />

jaM au<br />

baiser salé<br />

////// Club //////////////////////////////////////////////////////////////////<br />

dePuis 20 ans, le Percussionniste<br />

françois constantin est le maître<br />

artificier des Jam sessions du cluB<br />

le Plus chaud de Paris.<br />

Le guitariste niçois Sylvain Luc retrouve la scène du<br />

Baiser Salé où il a fait ses premiers pas parisi<strong>en</strong>s.<br />

Depuis les années 90, les lundis du Baiser Salé<br />

sont le théâtre de soirées improvisées et généreuses<br />

où le tout Paris de tous les jazz se croise et se<br />

recroise. Le club haut perché de la rue des Lombards<br />

ne compte plus les mom<strong>en</strong>ts de magie, de<br />

r<strong>en</strong>contres et de découvertes qui auront jalonné ces<br />

deux déc<strong>en</strong>nies. Jusqu’au 2 février, « <strong>La</strong> Jam de<br />

tous les jazz… a 20 ans ! » marque cet anniversaire<br />

avec, tous les lundis, un invité exceptionnel parmi<br />

lesquels Jean-Marie Ecay, Sylvain Beuf et Claude<br />

Egea, mais aussi avec une série de dix soirées historiques,<br />

du 24 Janvier au 2 Février, honorées de<br />

la participation de grands noms qui ont fait leurs<br />

armes lors de ces fameux lundis <strong>en</strong> <strong>en</strong>trée libre<br />

(pour le public comme pour les musici<strong>en</strong>s) : André<br />

Ceccarelli, Sylvain Luc, Orlando Poleo, Pierrick<br />

Pedron, Diego Imbert, Roger Biwandu, Pierre Alain<br />

Goualch, Thierry Fanfant, etc… Une vraie fête du<br />

jazz <strong>en</strong> liberté ! J.-L. Caradec<br />

Au Baiser Salé, 58 rue des Lombards, 75001 Paris.<br />

Tél. 01 42 21 35 84.<br />

fr<strong>en</strong>Ch<br />

quarter<br />

////// Club //////////////////////////////////////////////////////////////////<br />

le cluB « le duc des lomBards »<br />

célèBre le Jazz français.<br />

Le pianiste Gregory Privat, symbole du r<strong>en</strong>ouveau du<br />

jazz caribé<strong>en</strong>, <strong>en</strong> concert le 14 janvier.<br />

Pour la deuxième année consécutive, le club du<br />

« 42 » réserve, un mois durant, l’intégralité de sa<br />

programmation aux musici<strong>en</strong>s qui font vivre et<br />

évoluer la scène française du jazz. Occasion de se<br />

remémorer que Paris reste l’une des très grandes<br />

capitales mondiales de cette musique (après New<br />

york cep<strong>en</strong>dant !) <strong>en</strong> termes de nombre de concerts<br />

et de musici<strong>en</strong>s… Pas moins de 50 concerts sont<br />

au programme avec au total plus de 80 musici<strong>en</strong>s<br />

invités, toutes esthétiques et générations confondues,<br />

parmi lesquels R<strong>en</strong>é Urtreger, parrain de la<br />

manifestation, mais aussi le trio Prysm, Alain Jean-<br />

Marie, Aldo Romano, Jean-Pierre Como, <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t de<br />

Wilde, Thierry Maillard, Baptiste Herbin, Les Doigts<br />

de l’Homme, Pierrick Pedron, etc… J.-L. Caradec<br />

Du 3 au 31 janvier (concerts à 20h et 22h).<br />

Tél. 01 42 33 22 88. Pass festival : 3 concerts à 60 €<br />

et 5 concerts à 90 €.<br />

© Sylvain Gripoix :<br />

sorano<br />

jazz trios<br />

////// espace sorano de Vinc<strong>en</strong>nes ///////////////////////////////<br />

du Jazz <strong>en</strong> trios maJuscules à<br />

vinc<strong>en</strong>nes.<br />

<strong>La</strong> saxophoniste Géraldine <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t, fidèle à son «<br />

Time Out » Trio, <strong>en</strong> concert le 7 janvier à Vinc<strong>en</strong>nes.<br />

Suite de l’av<strong>en</strong>ture jazz de l’Espace Sorano de Vinc<strong>en</strong>nes<br />

qui a judicieusem<strong>en</strong>t confié sa programmation<br />

à <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t de Wilde. Le pianiste se plaît depuis<br />

longtemps déjà à voir le jazz « <strong>en</strong> trio », comme<br />

d’autres voi<strong>en</strong>t la vie <strong>en</strong> rose ou les choses du<br />

bon côté… « Quand bascule-t-on du dialogue à la<br />

conversation ? Quand on est trois… Le trio est sans<br />

aucun doute une formule magique <strong>en</strong> jazz et l’idée<br />

de l’explorer avec de grands jazzm<strong>en</strong> (et wom<strong>en</strong>)<br />

dans une programmation sur toute une année me<br />

semble fort réjouissante… » confie-t-il. Prochains<br />

invités : le « Time Out Trio » de Géraldine <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t<br />

(saxophone) avec yoni zelnik (basse) et <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>t<br />

Bataille (batterie), le 7 janvier ; puis l’Organic trio<br />

composé de Sylvain Luc (guitare), André Ceccarelli<br />

(batterie) et Thierry Eliez (piano), le 4 février. Du jazz<br />

de très haut niveau aux portes de Paris, et peut-être<br />

à la vôtre… J.-L. Caradec<br />

Les 7 janvier et le 4 février à 20h à l’Espace Daniel<br />

Sorano, 16 rue Charles-Pathé, 94300 Vinc<strong>en</strong>nes.<br />

Tél. 01 43 74 73 74.<br />

JAZZ<br />

PIANO, COMPOSITIONS<br />

ET DIRECTION<br />

ANDY EMLER<br />

SAM 21 JANV<br />

A 21H<br />

RÉSERVATIONS<br />

01 34 58 03 35<br />

www.londe.fr<br />

L’ONDE / THÉÂTRE ET CENTRE D’ART<br />

8 BIS, AVENUE LOUIS BREGUET<br />

78140 VÉLIZY-VILLACOUBLAY<br />

© D. R.<br />

patriCe<br />

Caratini<br />

« short songs »<br />

trio<br />

////// Trio libre comme l’air //////////////////////////////////////////<br />

hildegarde wanzlawe, Patrice<br />

caratini et rémi sciuto réouvr<strong>en</strong>t<br />

leurs Par<strong>en</strong>thèses <strong>en</strong>chantées.<br />

Le contrebassiste Patrice Caratini et la chanteuse<br />

Hildegarde Wanzlawe.<br />

Depuis mai 2007 où le projet a vu le jour sur la<br />

Scène nationale de Sète, ce trio libre comme l’air<br />

n’<strong>en</strong> finit de développer son joli ruban de musique,<br />

instants poétiques et intimistes dédiés à la relecture<br />

du répertoire de la chanson populaire. Ces<br />

miniatures sont réinv<strong>en</strong>tées dans la voix limpide et<br />

virtuose, d’une justesse magnifique, d’Hildegarde<br />

Wanzlawe, alternativem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>veloppée et déshabillée<br />

par la contrebasse de Patrice Caratini et le<br />

saxophone de Rémi Sciuto. Le répertoire, <strong>en</strong>richi<br />

et varié au fil des concerts, voyage <strong>en</strong> liberté de<br />

Cole Porter à Antonio Carlos Jobim, de Kurt Weil<br />

à Vinc<strong>en</strong>t Scotto, de Sting à Georges Brass<strong>en</strong>s…<br />

Délicieux. J.-L. Caradec<br />

Tous les samedis du mois à 19h à l’Instinct Théâtre,<br />

18 rue de Beaujolais, 75001 Paris. Tél. 09 50 62 18 98.<br />

graphisme : et d’eau fraîche / © Sylvain Gripoix / Lic<strong>en</strong>ces 1039182 / 1039183 / 1039184

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