Les cartes mères

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ONDULEURS
Speedfan :
l’alternative logicielle
Téléchargeable à cette adresse : http://www.
almico.com/speedfan.php. Speedfan est le
logiciel de référence pour le pilotage des
ventilateurs à partir de la carte mère. Pour cela,
il faudra bien sûr que votre carte mère supporte
cette fonctionnalité. Si c’est le cas, vous pourrez
réduire la vitesse des ventilateurs une fois sous
Windows, et aussi programmer cette vitesse
afin qu’elle varie en fonction des températures
mesurées par la carte mère ! Pas évident à
utiliser, Speedfan mérite bien qu’on s’arrache
quelques poignées de cheveux pour sa
configuration. Bien réglé, il permet d’obtenir une
régulation automatique très fine, impossible à
obtenir avec un rhéobus.
PC Update mars / avril 06
Fabriquer soi-même un rhéobus
Pour quelques euros, un potentiomètre vous permettra de régler la vitesse
d’un ventilateur. On peut aussi en intégrer quelques-uns à son boîtier…
Les rhéobus que nous
avons testés sont tous
équipés d’une
électronique assez
simple. Elle modifie la
tension d’alimentation
grâce à un régulateur
de tension, ou bien en
« hachant » le courant
(c’est une tension de
12 V qui alimente le
ventilateur, mais elle
est envoyée par
intermittence).
Néanmoins, copier un
tel circuit est hors de
portée d’un amateur.
Nous allons donc voir
comment réguler la
vitesse de ses
ventilateurs de façon
très simple, en utilisant
des potentiomètres. Contrairement aux appareils du commerce, nous devrons
sélectionner notre matériel en fonction des ventilateurs à piloter. En effet, nous
n’utiliserons aucune électronique complexe, puisqu’il s’agit simplement de mettre
une résistance variable (un potentiomètre) en série avec le ventilateur. La valeur
maximale de cette résistance dépendra des caractéristiques du ventilateur.
Sortez vos calculatrices, nous allons commencer par calculer la résistance interne
du ventilateur. Sur l’étiquette, se trouve l’intensité qui parcourt le ventilateur, en
ampères (par exemple, 0,25 A). Si seule une valeur en watts est présente,
commencez par la diviser par douze pour obtenir l’intensité (par exemple, 3 W
deviendront 0,25 A). La résistance du ventilateur est égale à 12 / I, où I est
l’intensité. Ainsi pour I = 0,25, on aura R = 48.
Calculons maintenant l’intensité cible. Pour cela, il nous faut connaître la tension
cible. C’est la tension à laquelle nous voulons faire descendre le ventilateur. Nous
ne chercherons pas à descendre en dessous de 5 V, c'est donc la valeur que
nous allons choisir. Avec C, l’intensité cible et V, la tension cible, on a C = V / R.
Dans notre exemple, C = 5 / 48, soit C = 0,104167.
La chute de tension dans le potentiomètre sera appelée T. Dans notre cas, elle est
de 7 V (ce qui correspond à 12 - 5). Pour connaître la résistance à utiliser, on fait
simplement T / C. Pour continuer avec notre exemple, la résistance devra être
de 7 / 0,104167 = 67,2. On peut donc dire qu'avec un ventilateur donné pour
0,25 A, réduire la tension d'alimentation à 5 V nécessite une résistance de
67,2 ohms.
Reste à savoir quelle est la puissance dissipée dans le potentiomètre. Pour cela,
on reprend le calcul avec une valeur le 6 V, qui est la valeur la plus
« désavantageuse » puisqu'elle provoque la dissipation la plus élevée. Nous vous
épargnerons les calculs, la formule à appliquer est P = 36 / R. Dans notre cas,
la puissance dissipée dans le potentiomètre sera de 36 / 48 = 0,75 W à 6 V. Cela
signifie que le potentiomètre devra être donné au minimum pour 0,75 W.
Vous avez tout suivi ? Si ce n'est pas le cas, et si vous parlez anglais, nous vous
recommandons la page Web suivante : http://www.blackfiveservices.co.uk/
fanspeed.shtml. Vous y trouverez des explications un peu plus complètes, avec
la possibilité de calculer automatiquement la valeur d'une résistance pour obtenir
une certaine tension avec un ventilateur donné. Il ne reste plus qu'à brancher le
potentiomètre (on peut aussi utiliser une résistance à valeur fixe, ce qui est moins
intéressant) en série sur le fil rouge du ventilateur. Coupez ce fil, insérez le
potentiomètre dans le circuit de façon à ce que le courant soit obligé d'y passer
(en utilisant un peu de soudure ou un domino), et le tour est joué !