Les cartes mères

deux fois qu’une. Les petits modèles,
cadencés autour de 3,0 GHz, montent
généralement entre 3,6 et 4,0 GHz. Si
vous partez d’un modèle plus costaud,
un 3,6 GHz par exemple, vous n’aurez
pas de mal à passer les 4 GHz. Dans
tous les cas, vous devrez investir dans
une bonne alimentation électrique ainsi
qu’un système de refroidissement
conséquent.
LE CLUB 5,0 GHZ
Derrière le nom de code Prescott du
Pentium 4 se cachent en réalité plusieurs
révisions, plus ou moins intéressantes
pour l’overclocker. Les premiers,
révisions C0 et D0, étaient les Prescott
que nous avons longtemps décriés,
mais les choses se sont quelque peu
améliorées depuis la sortie du Prescott
E0. La troisième mouture des Prescott
consomme moins et chauffe donc un
peu moins que ces prédécesseurs, tout
en apportant la fonctionnalité NX-Bit.
Pour les reconnaître dans le commerce,
il s’agit des Pentium 4 dont le nom
commercial finit par la lettre « J ». Par
exemple, un Pentium 4 540 sera un C0
ou un D0 tandis qu’un Pentium 4 540J
sera un E0. Les Pentium 5 avec instructions
64 bits, les 5x1 sont également
des E0.
Les E0 offrent bien sûr un potentiel plus
élevé, nombreux sont ceux capables de
passer les 4 GHz avec un simple refroidissement
par air. Il y a un peu plus
d’un an, Intel sortait la série des
Pentium 4 6xx, en supplément des 5xx.
Derrière une façade marketing présentant
le nouveau Pentium 4 comme plus
performant grâce à l’adoption d’un
cache de 2 Mo au lieu d’1 Mo, se
cachait la quatrième version des
Prescott, les N0. Si la mémoire cache
de ces derniers étant plus lente qu’auparavant
ne leur apportait pas tant de
performances, cette version des
Pentium 4 améliorait encore le potentiel
d’overclocking. Une majorité de N0
peuvent dépasser les 4 GHz, même les
petits modèles partant de 3 GHz ou
3,2 GHz (630 et 640), alors que
quelques privilégiés ont réussi à
atteindre le cap fabuleux des 5 GHz et
ce sans avoir recours à des méthodes
de refroidissement extrêmes (ces dernières
ayant permis des records entre 6
et 7 GHz).
Aujourd’hui, bien que l’offre d’Intel soit
plus étoffée, il n’existe pas de processeurs
permettant d’atteindre des fré-
quences plus élevées que les Pentium
4 6xx N0. Intel a introduit deux générations
successives de processeurs dual
core. Les premiers, Pentium D 8xx
basés sur le core Smithfield, s’overclockent
correctement, mais ça n’a rien à
voir avec les meilleures puces monocores
de la marque. En revanche, les
tout nouveaux Pentium D 9xx (core
Presler 65 nm) sont de véritables bêtes
d’overclocking. Nous allons revenir sur
l’overclocking des puces dual core,
mais dites-vous que les plus petits
modèles de cette série passent fréquemment
les 4 GHz, c’est plutôt
séduisant en songeant qu’il y a deux
processeurs en un !
Enfin, bien qu’il soit encore trop tôt
pour en trouver dans le commerce, il
semblerait que les futurs Celeron basés
sur le core Cedar Mills soient également
très prometteurs. Dérivé du
Presler, le Cedar Mills est un monocore
gravé en 65 nm lui aussi. Les premiers
essais que nous avons pu mener sur
un modèle cadencé d’origine à
3,3 GHz sont tout bonnement stupéfiants
; nous avons pu atteindre
4,9 GHz avec le radiateur d’origine !
Sur Internet, les premiers essais
parlent également de fréquences
situées autour de 5 GHz. Avec de
telles fréquences et 512 Ko de
cache, le prochain Celeron pourrait
peut-être se révéler des plus intéressant,
mais peut-être moins que les
prochains Pentium 4 Cedar Mills, les
futurs monocores avec 2 Mo de cache,
remplaçant les Pentium 4 6xx actuels.
PC Update mars / avril 06