Compte-rendu détaillé - Bagneux

ambitions pour la population de notre ville.
MAIRIE DE BAGNEUX - CONSEIL MUNICIPAL - 18 DECEMBRE 2012
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Un dernier mot sur la question de la dette puisque des choses ont été dites et des questions ont été
posées, d'abord, pour vous rappeler… mais je pense que vous le savez et que vous le reconnaissez,
on en a encore parlé hier soir pendant la commission des finances, nous sommes prudents, très
prudents et les chiffres en attestent… que nous ne comptons pas que sur l'emprunt. Vous savez que,
depuis le début du mandat, nous sommes très... comment dire... volontaristes pour aller chercher
toutes les subventions possibles.
Je crois que l’on a fait la preuve que l'on a réussi à augmenter le taux de subvention qui sera, encore
l'année prochaine, hors opération de renouvellement urbain puisqu'on est en fin d'ORU, qui sera
environ de 22 %. Un taux encore en progression même si l’on cherche encore à l'améliorer.
D'ici le 31 décembre 2012, nous aurons emprunté environ 5 M€, c'est-à-dire moins que ce que nous
avions prévu au budget primitif 2012. Là-aussi, je veux saluer et remercier le travail du service
financier et notre Directrice est présente ce soir pour avoir permis d'arriver à ce niveau.
L’encours de dette a augmenté chaque année pendant ce mandat, mais j’allais dire c'est normal,
pour financer le programme d'investissement qui était important, notamment pour l'ORU, donc
remplir les engagements que la ville avait signés dans la convention partenariale avec les autres
financeurs, mais un encours de dette que nous cherchons à stabiliser. C'est ce que nous allons faire
l'année prochaine.
Une dernière chose, Madame Pourtaud, vous avez parlé d'emprunts toxiques avec la renégociation
de DEXIA. Nous n'avons pas d'emprunts toxiques à la ville de Bagneux.
Mme POURTAUD. - Je le sais.
Mme BOUDJENAH. - Je le répète. Vous le savez, mais comme ce n’est pas ce que vous avez dit,
je me permets de le répéter. Ce n'est pas pareil.
Mme POURTAUD. - Vous déformez mes paroles, je n'ai pas dit que l'on en avait.
Mme BOUDJENAH. - Nous avons la chance de ne pas avoir été « embarqués », contrairement
malheureusement à d'autres collègues dans d'autres collectivités, sur des emprunts toxiques qui se
sont révélés extrêmement dangereux.
Nous avons trois emprunts structurés, un plus dangereux que les autres, que nous surveillons
comme le lait sur le feu, mais pour l'instant, notre consultant Finances Actives nous dit que cela ne
vaut pas le coût financièrement de payer des indemnités exorbitantes pour sortir de cet emprunt
structuré, indemnité que nous demande DEXIA aujourd'hui.
On poursuit les négociations, on verra dans les mois et les années qui viennent si les choses
changent, mais cet emprunt, pour l'instant, ne comporte pas de risque très important pour notre
dette, mais encore une fois, nous le surveillons.
Catherine Potvin l’a répété, vous avez dans la note du débat d'orientation budgétaire les chiffres qui
montrent que nous avons bien travaillé si je puis dire sur la sécurisation de la dette puisque, en
janvier 2008, le taux moyen de notre dette était à 4,08 % que nous avons fait baisser aujourd'hui à
2,91 %, donc un niveau sensiblement inférieur et sensiblement en-dessous du taux moyen des
collectivités qui s'élève aujourd'hui à 3,4 %.
Nous continuerons à être prudents sur la dette. L'objectif pour 2013 est de dégager de la section de
fonctionnement un niveau suffisamment important pour verser, à la section d'investissement. Cela
nous permettrait d'assurer un recours à l'emprunt le moins élevé possible.