Plan d'aménagement intégré - MRC de Rivière-du-Loup
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potentiel <strong>de</strong> survie <strong>de</strong> cette espèce. Par contre, la faible proportion <strong>de</strong> forêt en régénération<br />
(21 %) et d’îlots <strong>de</strong> conifères limite la progression <strong>de</strong> la population.<br />
Dans le Bas-Saint-Laurent, la récolte <strong>de</strong> gélinottes semble atteindre <strong>de</strong>s sommets tous les cinq<br />
ou six ans. Chez le lièvre, la cyclicité <strong>de</strong>s populations serait d’environ dix ans. En raison <strong>de</strong> ces<br />
variations, il est difficile d’établir l’abondance <strong>de</strong> ces espèces. Cependant, les populations <strong>de</strong> la<br />
région se portent bien si l’on se réfère aux statistiques <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années en<br />
territoires structurés, aucune donnée n’étant disponible pour le territoire non structuré. La<br />
bécasse d’Amérique est aussi chassée dans la région, surtout dans l’ouest, mais peu<br />
d’information est disponible à ce propos.<br />
Pour sa part, le lièvre d’Amérique préfère concentrer ses activités à l’intérieur <strong>de</strong> peuplement<br />
résineux ou mélangés à dominance résineuse <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité A, B ou C (<strong>de</strong>nsité entre 40<br />
et 100 %) et <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> hauteur 4 ou 5 (4-12 m). Il se trouve d’autant plus à l’aise lorsque les<br />
strates arbustives et herbacées sont bien développées; cela lui permet d’éviter la prédation.<br />
De 1996 à 2000, il s’est prélevé en moyenne 8 446 gélinottes et 624 lièvres par année dans<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s territoires structurés pour une fréquentation moyenne <strong>de</strong> 11 068 jourschasseurs.<br />
La récolte <strong>du</strong> petit gibier en territoire non structuré, bien qu’elle n’ait pas été<br />
quantifiée, serait gran<strong>de</strong>ment supérieure à celle <strong>de</strong>s territoires structurés. La pratique <strong>de</strong> la<br />
chasse à la bécasse dans notre région gagne en popularité. Toutefois, on ne connaît<br />
actuellement ni le nombre d’oiseaux abattus ces <strong>de</strong>rnières années ni le nombre <strong>de</strong> chasseurs<br />
pratiquant cette activité. L’abondance <strong>de</strong> l’espèce serait en diminution, ce qui pourrait être relié à<br />
une perte d’habitat (terrains agricoles, friches, aulnaies), comme il est observé à l’échelle<br />
nationale. Depuis quatre ans, une division <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s bécassiers <strong>du</strong> Québec œuvre<br />
dans le Bas-Saint-Laurent. Les territoires les plus propices à la bécasse se situeraient dans les<br />
<strong>MRC</strong> <strong>de</strong>s Basques, <strong>de</strong> Kamouraska et <strong>de</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>du</strong>-<strong>Loup</strong>.<br />
La chasse au petit gibier est une activité populaire dans le Bas-Saint-Laurent. Elle se pratique<br />
abondamment en territoire non structuré et constitue dans plusieurs territoires structurés, une<br />
activité qui génère une importante fréquentation. Le potentiel <strong>de</strong> chasse disponible permet une<br />
augmentation <strong>de</strong> la récolte.<br />
Sur les TPI déléguées, c’est la gélinotte huppée (perdrix) qui obtient la meilleure valeur d’IQH.<br />
Cela signifie que les peuplements forestiers sont, par leur composition, leur âge et leur<br />
distribution, vraiment propices à cette espèce. Il y a peu d’habitat intéressant pour le lièvre dû à<br />
la rareté <strong>de</strong>s jeunes peuplements <strong>de</strong>nses qu’il affectionne. Cependant, l’analyse à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’IQH<br />
nous indique la présence d’un habitat <strong>de</strong> qualité pour le lièvre au secteur <strong>du</strong> lac Pouliac, au VIII e<br />
rang <strong>de</strong> Saint-François-Xavier-<strong>de</strong>-Viger ainsi qu’au V e rang <strong>de</strong> Saint-Antonin (voir carte 3.2C et<br />
résultats <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> l’IQH en annexe B).<br />
Malgré la faible présence <strong>du</strong> tétras dans la région, le résultat d’IQH <strong>de</strong> cette espèce est<br />
particulièrement élevé compte tenu <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> la composition <strong>du</strong> couvert végétal <strong>de</strong>s TPI<br />
déléguées. Les potentiels les plus intéressants pour le tétras sont localisés au bloc <strong>de</strong> Saint-<br />
Mo<strong>de</strong>ste, aux secteurs <strong>de</strong>s V e , VII e rangs et Sud <strong>du</strong> chemin Témiscouata <strong>de</strong> Saint-Antonin, à<br />
ceux <strong>du</strong> lac Pouliac et <strong>de</strong>s VI e et VIII e rangs <strong>de</strong> Saint-François-Xavier-<strong>de</strong>-Viger. Ce <strong>de</strong>rnier site<br />
étant aussi propice à la bécasse (voir carte 3.2C et résultats <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> l’IQH à l’annexe B).<br />
<strong>MRC</strong> <strong>de</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>du</strong>-<strong>Loup</strong> <strong>Plan</strong> d’aménagement <strong>intégré</strong>