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Plan d'aménagement intégré - MRC de Rivière-du-Loup

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Page 32<br />

potentiel <strong>de</strong> survie <strong>de</strong> cette espèce. Par contre, la faible proportion <strong>de</strong> forêt en régénération<br />

(21 %) et d’îlots <strong>de</strong> conifères limite la progression <strong>de</strong> la population.<br />

Dans le Bas-Saint-Laurent, la récolte <strong>de</strong> gélinottes semble atteindre <strong>de</strong>s sommets tous les cinq<br />

ou six ans. Chez le lièvre, la cyclicité <strong>de</strong>s populations serait d’environ dix ans. En raison <strong>de</strong> ces<br />

variations, il est difficile d’établir l’abondance <strong>de</strong> ces espèces. Cependant, les populations <strong>de</strong> la<br />

région se portent bien si l’on se réfère aux statistiques <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années en<br />

territoires structurés, aucune donnée n’étant disponible pour le territoire non structuré. La<br />

bécasse d’Amérique est aussi chassée dans la région, surtout dans l’ouest, mais peu<br />

d’information est disponible à ce propos.<br />

Pour sa part, le lièvre d’Amérique préfère concentrer ses activités à l’intérieur <strong>de</strong> peuplement<br />

résineux ou mélangés à dominance résineuse <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité A, B ou C (<strong>de</strong>nsité entre 40<br />

et 100 %) et <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> hauteur 4 ou 5 (4-12 m). Il se trouve d’autant plus à l’aise lorsque les<br />

strates arbustives et herbacées sont bien développées; cela lui permet d’éviter la prédation.<br />

De 1996 à 2000, il s’est prélevé en moyenne 8 446 gélinottes et 624 lièvres par année dans<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s territoires structurés pour une fréquentation moyenne <strong>de</strong> 11 068 jourschasseurs.<br />

La récolte <strong>du</strong> petit gibier en territoire non structuré, bien qu’elle n’ait pas été<br />

quantifiée, serait gran<strong>de</strong>ment supérieure à celle <strong>de</strong>s territoires structurés. La pratique <strong>de</strong> la<br />

chasse à la bécasse dans notre région gagne en popularité. Toutefois, on ne connaît<br />

actuellement ni le nombre d’oiseaux abattus ces <strong>de</strong>rnières années ni le nombre <strong>de</strong> chasseurs<br />

pratiquant cette activité. L’abondance <strong>de</strong> l’espèce serait en diminution, ce qui pourrait être relié à<br />

une perte d’habitat (terrains agricoles, friches, aulnaies), comme il est observé à l’échelle<br />

nationale. Depuis quatre ans, une division <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s bécassiers <strong>du</strong> Québec œuvre<br />

dans le Bas-Saint-Laurent. Les territoires les plus propices à la bécasse se situeraient dans les<br />

<strong>MRC</strong> <strong>de</strong>s Basques, <strong>de</strong> Kamouraska et <strong>de</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>du</strong>-<strong>Loup</strong>.<br />

La chasse au petit gibier est une activité populaire dans le Bas-Saint-Laurent. Elle se pratique<br />

abondamment en territoire non structuré et constitue dans plusieurs territoires structurés, une<br />

activité qui génère une importante fréquentation. Le potentiel <strong>de</strong> chasse disponible permet une<br />

augmentation <strong>de</strong> la récolte.<br />

Sur les TPI déléguées, c’est la gélinotte huppée (perdrix) qui obtient la meilleure valeur d’IQH.<br />

Cela signifie que les peuplements forestiers sont, par leur composition, leur âge et leur<br />

distribution, vraiment propices à cette espèce. Il y a peu d’habitat intéressant pour le lièvre dû à<br />

la rareté <strong>de</strong>s jeunes peuplements <strong>de</strong>nses qu’il affectionne. Cependant, l’analyse à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’IQH<br />

nous indique la présence d’un habitat <strong>de</strong> qualité pour le lièvre au secteur <strong>du</strong> lac Pouliac, au VIII e<br />

rang <strong>de</strong> Saint-François-Xavier-<strong>de</strong>-Viger ainsi qu’au V e rang <strong>de</strong> Saint-Antonin (voir carte 3.2C et<br />

résultats <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> l’IQH en annexe B).<br />

Malgré la faible présence <strong>du</strong> tétras dans la région, le résultat d’IQH <strong>de</strong> cette espèce est<br />

particulièrement élevé compte tenu <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> la composition <strong>du</strong> couvert végétal <strong>de</strong>s TPI<br />

déléguées. Les potentiels les plus intéressants pour le tétras sont localisés au bloc <strong>de</strong> Saint-<br />

Mo<strong>de</strong>ste, aux secteurs <strong>de</strong>s V e , VII e rangs et Sud <strong>du</strong> chemin Témiscouata <strong>de</strong> Saint-Antonin, à<br />

ceux <strong>du</strong> lac Pouliac et <strong>de</strong>s VI e et VIII e rangs <strong>de</strong> Saint-François-Xavier-<strong>de</strong>-Viger. Ce <strong>de</strong>rnier site<br />

étant aussi propice à la bécasse (voir carte 3.2C et résultats <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> l’IQH à l’annexe B).<br />

<strong>MRC</strong> <strong>de</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>du</strong>-<strong>Loup</strong> <strong>Plan</strong> d’aménagement <strong>intégré</strong>

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