Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

1415
1420
1425
1430
1435
1440
1445
Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
Enfin, il doit y avoir plus de synergie entre les différentes désignations et les organismes
qui les gèrent, de façon à atteindre les objectifs de protection établis, tout en limitant les
superficies qui ne sont pas ciblées et atténuer l’impact dans les forêts productives.
Nous croyons également que l’ensemble du territoire québécois doit pouvoir contribuer au
réseau des aires protégées. Les secteurs miniers et hydroélectriques devraient défendre leur
position au mérite, comme le font l’industrie forestière et les communautés.
Cette situation prive le Québec de plusieurs secteurs d’intérêt, affecte les limites de
plusieurs projets et augmente la pression sur le reste du territoire.
En terminant, il m’apparaît essentiel de quantifier les impacts socioéconomiques de ces
décisions liées à la protection du territoire. Les aires protégées doivent contribuer au
développement économique local et l’impact de leur création doit être pris en charge par
l’ensemble de la société québécoise.
Le gouvernement du Québec doit encourager les initiatives en ce sens et il a la
responsabilité d’assurer cette équité et de supporter les milieux qui sont affectés. Parce que
demain, les communautés qui ont à subir les impacts de ces choix de société ne seront peut-être
plus là pour en témoigner.
Merci.
LA PRÉSIDENTE :
Je vous remercie, Monsieur Matte. Et, en plus de ce que vous venez de nous dire, on a
aussi votre mémoire. Vous affirmez que dans une municipalité où l’économie repose
essentiellement sur l’exploitation forestière – et je cite à la page 3 de votre mémoire :
« [...] la mise en place d’aires protégées a un impact direct sur l’activité économique de la
communauté et peut signifier des pertes d’emplois significatives. »
Là, vous venez de nous dire que depuis 2005, il y a eu des pertes forestières, d’énormes
pertes forestières. Et ça, ça correspond à peu près aux dates où les quatre réserves ont été
identifiées dans la ville de Senneterre, donc entre 2004 et 2007. Ils ont eu leur statut projeté à ce
42