Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
n’est pas une proposition en l’air, c’est fait, ça, c’est dans la Loi du ministère des Ressources
naturelles, le nouveau régime forestier qui va être en place au mois d’avril.
On va même plus loin, nous autres, on est prêt à dire qu’il devrait y avoir quelque part une
taxe qui devrait parvenir par les gens des régions qui ne fournissent pas autant d’aires protégées,
et qui pourrait aider à subventionner les comités de conservation et des – ce que monsieur le
maire disait tantôt – des comités qui feraient en sorte de mettre en valeur, d’une façon écologique,
naturellement, ces territoires-là.
LA PRÉSIDENTE :
Alors, ce que vous dites, soit vous donnez du territoire ou de l’argent.
M. HENRI JACOB :
Bien, en fait, si exemple – puis là, je ne dis pas que Montréal n’en donne pas, mais
exemple, si on prenait juste l’île de Montréal qui n’a pas grand territoire à protéger puis il y a
beaucoup de monde. Ces gens-là, les aires protégées vont leur servir à eux autres aussi, parce
que les connaissances qu’on apprend dans ces territoires-là c’est pour toute la population. Ce
n’est pas juste pour protéger un petit oiseau en particulier. C’est pour le bénéfice de notre
connaissance.
Donc, ça serait peut-être normal qu’il y ait une taxe. Que des gens qui ne peuvent pas,
parce qu’ils vivent en ville, fournir de territoire, mais qui... eux autres aussi devraient fournir une
part, comme monsieur Matte dit : « C’est notre région, dans certains cas, qui va fournir peut-être
12 % de leur territoire. » Mais il y aurait peut-être un ajustement de... je ne sais pas comment ils
pourraient appeler ça, une taxe sur les aires protégées ou une contribution pour ceux qui ne
peuvent pas, mais qui sont en grand nombre, puis qui pourraient nous aider, nous autres, à du
moins faire compenser et à ceux qui veulent avoir des retombées, bien, ça pourrait être
intéressant.
LA PRÉSIDENTE :
Alors, je vous remercie, Monsieur Jacob, pour votre mémoire. Merci. Et, finalement,
j’appelle le CLD de la Vallée-de-l’Or, monsieur Pierre Dufour.
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