Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
Mais c’est un premier pas, puis on le reconnaît que c’est un premier pas, et au point de vue
de la biodiversité, c’est un super beau territoire pour cette région-là qui n’en a pas d’aires
protégées, je pense que c’est... Et on trouve intéressant la proposition d’agrandissement qui irait
toucher à la rivière Dumoine, parce que la rivière Dumoine, naturellement, c’était un couloir au
point de vue historique, au point de vue archéologique, des Algonquins qui montaient par cette
rivière-là pour se rendre, justement, dans ce territoire-là.
Ça fait que je pense qu’il y aurait un grand intérêt à ce que ces deux aires protégées là se
connectent, autant pour la communauté que pour le bénéfice de la biodiversité qui est dans ce
coin-là.
M. JOHN HAEMMERLI, commissaire :
Ça me va, merci.
LA PRÉSIDENTE :
On vous remercie pour...
M. HENRI JACOB :
Est-ce que je pourrais juste rajouter quelque chose qui ne sera pas long? Parce que je
pense que ça peut intéresser le monde. C’est la question... tantôt, on disait que naturellement, les
aires protégées, ça fait un peu perdre de la possibilité forestière pour les industries.
Ce qu’il y a au ministère des Ressources naturelles présentement, c’est qu’il y a des
propositions de territoires d’intensification. Et on parle jusqu’à 20 % d’intensification de territoire.
Ça fait que si vous faites le calcul rapidement, puis les ingénieurs vont vous le dire, si on intensifie
20 % du territoire, on va faire pas mal plus de bois que la grandeur de toutes les aires protégées
qui sont proposées, facilement, facilement.
Parce que dans les aires protégées, vous savez que – et on l’a vu dans le cas du lac
Parent – il y a des grandes parties, c’est des marais. Ce n’est pas des territoires forestiers
productifs. Donc, on ne peut pas calculer... Ça, c’est une proposition qui est mise de l’avant. Ce
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