Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
Alors, que ce soit des représentants de la CRÉ, ça prend des représentants de la MRC et
des représentants des autorités locales qui pourraient regarder les différents projets
d’agrandissement et voir si c’est vraiment dynamique de le faire. Et il y a certainement des projets
qui pourraient être considérés. Mais pour ça, il n’y a pas... dans la démarche actuelle du Bureau
des audiences publiques, comme j’ai mentionné à la première partie des audiences, nous, on
pensait qu’on venait parler des réserves de biodiversité projetées, et on nous a amenés vers des
projets d’agrandissement.
Alors, nous, on souhaite fortement que la commission ne se prononce pas sur les
agrandissements, mais qu’on recommande la création d’un comité régional qui pourrait statuer ou
travailler ces projets-là dans un horizon plus long terme.
M. JOHN HAEMMERLI, commissaire :
Oui, mais par ailleurs, j’aurais peut-être besoin de votre aide pour démêler ça. D’un côté,
lors des ateliers régionaux, préparatoires, plusieurs intervenants des milieux... des instances
politiques et économiques ont dit : « Bon, c’est long. Ça fait longtemps que le processus est
commencé, ça fait longtemps que ça dure. » Bon.
La représentante du ministère des Ressources naturelles nous a dit que, comme
l’industrie, ils avaient hâte d’arriver aux 12 % pour savoir sur quoi statuer puis comment planifier
sur le reste. Mais dans le fond, votre proposition, est-ce qu’elle ne vise pas quelque part à
prolonger encore un peu plus longtemps le processus?
M. JEAN-MAURICE MATTE :
Nous, on pense que les réserves de biodiversité qui sont travaillées depuis dix ans doivent
être confirmées le plus rapidement possible.
Ce qu’on dit, c’est que les agrandissements, il n’y a définitivement pas d’urgence. Et nous,
on s’oppose totalement à l’atteinte d’un pourcentage absolu. Nous, on pense que si on a
protégé... après 9 % de protection du territoire, on a protégé la faune, la flore, les forêts qu’on
avait à protéger, si c’est 9%, et on a réglé toutes les carences, bien arrêtons là. L’atteinte d’un
pourcentage absolu, pour nous, on n’est pas d’accord avec ça.
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