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Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés<br />

Séance de la soirée du 15 janvier 2013<br />

parle d’un minimum entre 500 et 1 000 km 2 pour qu’une aire protégée soit viable, pour qu’on<br />

puisse vraiment assurer l’intégrité de la structure des écosystèmes. On a eu une erreur de<br />

chiffres, ça va être corrigé, dans notre mémoire qu’on a déposé par écrit. On a revérifié, puis on<br />

va corriger les chiffres. Mais quoi qu’il en soit, on a une moyenne qui est bien en deçà de 500<br />

km 2 , sauf pour, évidemment, rivière Dumoine. La plus grande, c’est justement Parent qui est<br />

autour de 400 km 2 .<br />

Alors, définitivement, c’est pour ça que quand on parle que c’est des... les superficies sont<br />

insuffisantes, sont nettement insuffisantes. Parce que ça crée, comme disent des scientifiques<br />

cités par le ministère lui-même, un effet d’insularisation. On isole et puis, bon, surtout pour la<br />

grande faune, ils vont disparaître, ils vont aller ailleurs. Et puis, s’ils ne sont pas assez grands,<br />

aussi, l’effet... comme on n’a pas de zone tampon pour nos aires protégées, ça réduit encore<br />

davantage la superficie, et donc, ça diminue d’autant l’intégrité, la fonctionnalité, la structure des<br />

écosystèmes qu’on veut protéger.<br />

Les refuges biologiques. L’effet de bordure et d’insularisation, comme on a dit, et<br />

conséquemment les menaces à l’intégrité des aires protégées augmentent quand la superficie<br />

diminue. La superficie moyenne des refuges biologiques, plus ou moins deux kilomètres carrés.<br />

Alors, là, on va peut-être faire plaisir à monsieur le maire de Senneterre. Le fait que ces derniers<br />

se situent généralement au coeur de vastes étendues fortement perturbées incite à douter de leur<br />

efficacité dans le temps.<br />

Alors, nous, on doute de la pertinence de les comptabiliser au même titre que les réserves<br />

de biodiversité. Alors, on recommande qu’ils soient complètement soustraits du calcul de la<br />

superficie totale des aires protégées au Québec. Parce que c’est intenable, je veux dire, c’est non<br />

viable, non seulement à long terme, mais à moyen terme. C’est non viable, ces refuges<br />

biologiques.<br />

Maintenant, je vais laisser monsieur Jacob poursuivre avec... on a une petite série d’autres<br />

recommandations qu’on répète d’une audience à l’autre.<br />

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