Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
Ce que Doris vous a dit tantôt sur la question des « dès qu’il y a une proposition », quand
on a proposé, en l’an 2000 – moi, ça fait depuis l’an 1994 que je vais travailler au lac Parent à
chaque année dans les marais pour faire des inventaires, puis il n’y avait pas de coupe qui s’était
passée. Si vous regardez sur cette photo-là, en mauve... pas en mauve, un genre de brun, c’est
le contour. On le voit en bas, un peu, la ligne. Tout ce qui est en gris un peu spécial, c’est des
coupes à blanc, des coupes forestières. En foncé, c’est ce qui reste de forêt. Donc, dans la partie
même qui est proposée par le ministère, c’est ce qui en reste.
Et, ensuite, ici, ce que vous avez ici en mauve, ça, c’est la compagnie Résolu qui, cet été,
est allée faire des travaux ici. Le feu a pris. Ça, ça a été brûlé. Ça fait qu’il y a toute cette autre
partie-là qui est brûlée. Donc, il reste, en fin de compte, de forêt dite naturelle – puis tout ça, c’était
tout de la forêt naturelle à l’an 2000, la première fois qu’on a proposé ça. Donc aujourd’hui, ce
qu’on propose, que ça, ça soit protégé, mais il y a plus que ce que vous voyez. On n’exagère pas
en disant qu’il y a plus que la moitié qui est coupée à blanc, qu’on demande à être protégée. En
plus qu’il y a cette partie-là qui a été coupée.
Ça fait que pour, naturellement, nous autres, une des recommandations qu’on va faire –
là, je vais vous montrer un peu plus large, vous voyez toujours, ici, ça, c’est l’aire protégée, ce qui
en reste, et puis ça, c’est l’agrandissement proposé par le ministère. Vous voyez que même dans
les agrandissements proposés, il y a déjà la moitié de coupée. Ça fait que nous autres, on va
proposer que cette partie-là, ici, soit rajoutée, pour compenser les travaux de récolte qui ont été
faits dans l’aire protégée. Ça fait que ça, c’est une des recommandations pour la question du
territoire du lac Parent.
Ce qu’il y a de spécial dans ce territoire-là – moi, je fais l’inventaire des oiseaux nicheurs
puis ce n’est pas fait à la bonne franquette, c’est avec le fédéral, avec le plan nord-américain sur
la sauvagine, donc c’est des données scientifiques. Ce qui se passe dans ces marais-là, ici, pour
vous donner un exemple : dans tout le reste de l’Abitibi, quand vous baguez des canards, pour le
canard... si vous connaissez un petit peu les espèces, le canard malard, le canard noir, c’est les
deux espèces, en théorie, les plus nombreuses. Mais au sud de ce territoire-là, partout en Abitibi,
vous avez huit canards malards pour deux noirs. Tandis qu’au lac Parent, c’est exactement le
contraire. Donc lui, c’est un exemple typique d’un territoire que quand ça n’a pas été touché trop
par l’humain, il est beaucoup plus naturel. Et le canard noir est le canard original d’ici, d’Abitibi.
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