Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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LA PRÉSIDENTE :
Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
Vous parlez des corridors de connectivité. Sur quelle base ça serait planifié, les corridors?
M. HENRI JACOB :
En fait, on parlait peut-être des trois... quand les aires protégées ne sont pas trop... je ne
sais pas si j’ai pas la carte qui montre toutes les aires protégées?
M. JOHN HAEMMERLI, commissaire :
En fait, vous parliez de corridors pour les quatre réserves du nord du territoire.
M. HENRI JACOB :
C’est ça. Je vais essayer de vous sortir la... de toute façon, c’est de planifier les travaux
sylvicoles de façon à laisser... exemple, dans ces aires protégées là, surtout ces trois-là qu’il y a
ici, là, il pourrait facilement y avoir des travaux sylvicoles qui soient planifiés, qui se font de façon
à toujours garder un certain corridor.
C’est-à-dire, je pense que c’est reconnu que ça prend au moins... c’est quoi, c’est une
douzaine de mètres qu’on dit qu’il doit y avoir de couvert forestier, de hauteur, pour que l’orignal
puisse traverser d’une place à l’autre, sans trop avoir de problèmes? Donc, il devrait y avoir un
corridor qui est évalué, puis ça pourrait être un genre de... peut-être un kilomètre de large qui
permettrait... et quand la zone qui aura été coupée à côté sera rendue à... la régénération sera
rendue à une dizaine, 10-12 mètres, là, tu pourras aller couper ton ancien corridor.
Autrement dit, il y aurait toujours un secteur qui permettrait... bien, que tu pourrais exploiter,
mais dans le temps, il faudrait qu’il soit planifié de façon à toujours garder un corridor qui puisse
permettre à la grande faune de se promener.
D’ailleurs, les oiseaux font la même chose dans des coupes à blanc. Il y a beaucoup
d’oiseaux qui ne traversent pas les territoires coupés à blanc. Pas parce qu’ils ne sont pas
capables de voler, c’est dans leur façon de faire. Ils se tiennent alentour des places qui sont
boisées.
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