Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
de développement social puis on dit toujours les trois piliers, même si c’est un modèle qui, à mon
avis, n’est pas fonctionnel du tout, mais au moins, ces trois secteurs-là devraient pouvoir s’asseoir
autour de la même table puis en discuter sur un pied d’égalité.
C’est un enjeu de société, les aires protégées. Alors, pourquoi certains ont une priorité à
huis clos avec le ministère et que ceux qui restent devant les audiences, bien c’est les chialeux
comme nous autres, là. Puis des groupes d’intérêt, des groupes... que ce soit des pourvoiries, les
trappeurs, d’autres groupes d’intérêt. Les petites ligues. Alors, que les ligues majeures, ils ont
déjà réglé le cas, eux autres. Alors, il y a une iniquité à ce niveau-là.
M. JOHN HAEMMERLI, commissaire :
Ça me va. La question qu’on va poser à tout le monde qui appuie la proposition de
Kitcisakik, donc c’est celle qu’on a vue ce soir, c’est de celle-là que vous parlez. Je sais que,
Monsieur Jacob, vous être membre du comité Wanaki, vous êtes l’une des trois personnes qui
conseillent la communauté sur le futur village, donc...
M. HENRI JACOB :
Bien, en fait, je suis le coordonnateur du projet Wanaki qui est le projet de village. Moi, ce
n’est pas le projet de la réserve.
M. JOHN HAEMMERLI, commissaire :
De la réserve. Celui du village.
M. HENRI JACOB :
Mais dans une autre vie, je suis conseiller en aménagement du territoire et ils m’ont
demandé, naturellement. Et je peux vous dire que la grandeur qu’ils demandent, c’est très petit à
mon point de vue. Parce que leur territoire, si vous avez vu sur la carte, on parle de la carte de
Davidson qui monte jusqu’à Waswanipi. Ça, c’est le territoire ancestral. Donc, c’est tout petit, là.
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