Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI

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Mackay Morin Maynard et associés
Séance de la soirée du 15 janvier 2013
La Corporation souhaite qu’une partie des cours d'eau soit incluse dans les aires protégées
pour en améliorer la protection et plus spécifiquement, le lac Parent, la rivière Saint-Cyr, le lac
Cherrier et le lac Mesplet.
Et la Corporation souhaite également que toutes les mesures de protection, qu'elles soient
extrêmes ou partielles, devraient être considérées dans les calculs de protection. Alors, à l’heure
actuelle, on cherche à atteindre un 12 % d’aires protégées, mais si on prend en considération les
refuges biologiques, les vieilles forêts, les forêts à haute valeur de conservation et tous les autres
statuts de protection, on est probablement déjà bien au-delà de ce 12 %.
Parce que la Corporation s’est exprimée également en accord avec le mémoire de la Ville
de Senneterre, il y a quelques éléments du mémoire de la Ville de Senneterre qu’on n’a pas
discuté préalablement, que j’aimerais vous exprimer également ici, dans le 15 minutes qui m’est
octroyé.
On est totalement en appui d’une intervention rapide des autorités compétentes lors de
perturbations dans les aires protégées – une récolte du bois marchand, une remise en production
des territoires perturbés – accompagnée de mesures financières permettant cette récolte et ce
réaménagement.
Il n’est pas clair à l’heure actuelle, dans les documents du ministère du Développement
durable, la démarche à suivre dans le cas d’un feu de forêt qui serait dans ou à proximité d’une
aire protégée. Ce que les documents du ministère du Développement durable semblent dire c’est
que ça prend l’autorisation de ce ministère-là pour y aller. Tandis que lorsqu’on parle au MRN on
dit : « Non, non. S’il y a un feu de forêt, peu importe il est où, nous on envoie la SOPFEU puis il
faut éviter la propagation. » Ce point-là mérite d’être éclairci.
Et si on prend l’exemple du feu du secteur de Foresight en 2007 à Senneterre, 65 000
hectares ou encore du feu de 2012, encore sur le territoire de Senneterre, deux feux, un gros et
un petit qui a brûlé 20 000 hectares, je peux vous dire qu’une forêt qui a été perturbée de cette
façon-là, que ce soit à l’intérieur ou non d’une aire protégée, c’est pas beau à voir puis c’est pas
très dynamique pour le tourisme.
Déjà que les dunes de la rivière Attic ont été brûlées, en partie, en 2007. Nous, on pense
qu’on devrait rapidement procéder à la récolte du bois marchand, au réaménagement de cette
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