Mme ANNE-MARIE PARENT, présidente M. JOHN HAEMMERLI
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Mackay Morin Maynard et associés<br />
Séance de la soirée du 15 janvier 2013<br />
Parce que même si on reste un territoire où on permet la récolte, on demeure<br />
principalement un secteur où c’est le résineux qui est exploité. Et on pense que le gouvernement<br />
de Québec devrait jouer un rôle plus important dans l’exploitation ou dans la mise en valeur de<br />
d’autres essences qui sont présentes sur le territoire, qui ne sont pas valorisées en Abitibi, puis je<br />
parle principalement de l’Abitibi, et dans une formule de compensation pour les territoires qui ont<br />
été très touchés par la mise en place, ou du moins qui ont beaucoup contribué par la mise en<br />
place des aires protégées. Il y a certainement une formule mathématique qui permettait au<br />
gouvernement du Québec de mettre en place des ressources humaines et financières pour<br />
permettre de diversifier l’économie de ces milieux-là.<br />
On en a un exemple, dans le mémoire qu’on a expliqué, qui est le Centre de valorisation et<br />
d’interprétation des aires protégées et des refuges biologiques de l’Abitibi et du Nord-du-Québec.<br />
Nous, on pense que le gouvernement du Québec doit aujourd’hui mettre des sommes<br />
d’argent ou penser comment ils vont valoriser ces territoires-là. Et ça pourrait très bien être un<br />
centre éducatif, de formation, d’interprétation. On ne pense pas que tous les citoyens du Québec<br />
vont souhaiter aller dans les marais du lac Parent ou dans la réserve Saint-Cyr ou les dunes de la<br />
rivière Attik, mais on pourrait très bien avoir un centre dynamique qui permettrait de voir : « Bien,<br />
voici la réserve de biodiversité. Voici son rôle dans l’écosystème québécois, voici pourquoi on a<br />
choisi ça. »<br />
Et, définitivement, il y aurait beaucoup d’éducation à faire avec ça. Et on pense que le<br />
gouvernement du Québec devrait tout de suite penser de quelle façon ils vont mettre en valeur<br />
les aires protégées et les refuges biologiques.<br />
Nous, on pense que ça serait une bonne façon, pour le gouvernement, de compenser des<br />
milieux. Évidemment, ce centre-là, on le veut à Senneterre. Ça serait une bonne façon pour le<br />
gouvernement du Québec de compenser les milieux qui ont beaucoup contribué au réseau, en<br />
mettant ce centre-là qui serait très dynamique et probablement un atout touristique pour le<br />
Québec.<br />
LA PRÉSIDENTE :<br />
Est-ce que vous avez des appuis régionaux pour installer ce centre-là à Senneterre?<br />
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