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La dérive La dérive Les troubles sexuels des Marocains

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ÉCONOMIE<br />

Banane<br />

<strong>La</strong> capitale du Gharb accueille du 4<br />

au 10 décembre prochain la troisième<br />

édition de la Semaine nationale de la<br />

banane. Organisée par l'Association<br />

<strong>des</strong> producteurs de bananes du Maroc<br />

(APROBA) en collaboration avec la<br />

Chambre d'agriculture de la ville, cette<br />

manifestation constituera un forum<br />

où tous les producteurs pourront tisser<br />

<strong>des</strong> liens avec leurs homologues<br />

d’autres régions et écouter les avis<br />

<strong>des</strong> consommateurs sur la qualité du<br />

produit. Plusieurs conférences<br />

émailleront cette manifestation sur<br />

<strong>des</strong> thèmes scientifiques et socio-économiques.<br />

Consolidation<br />

Corsair, le groupe touristique et<br />

d'aviation va augmenter ses vols à<br />

<strong>des</strong>tination du Maroc, en collaboration<br />

avec la RAM. C’est en tout cas ce<br />

qu’a affirmé Lucien Meudec, président<br />

du conseil de surveillance du<br />

groupe " Nouvelles frontières ". Ce<br />

renforcement a pour but de promouvoir<br />

le produit touristique marocain.<br />

M. Meudec a par ailleurs déclaré que<br />

Nouvelles frontières va continuer à<br />

intensifier les opérations d'acquisition<br />

d'établissements hôteliers au Maroc,<br />

notamment à Marrakech et à Agadir.<br />

Table ronde<br />

L’institut multidisciplinaire d’étu<strong>des</strong><br />

et de recherches (IMER) organise le<br />

vendredi 7 décembre 2001, à partir de<br />

20 heures, une table ronde sur le thème<br />

“L’économie marocaine dans le<br />

nouveau contexte mondial”. <strong>La</strong> rencontre<br />

se déroulera au siège de la<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

et <strong>des</strong> services de Casablanca.<br />

Coopération<br />

Le ministre de l’Équipement,<br />

Bouamor Taghouan a reçu le lundi 26<br />

novembre au siège de son département,<br />

l’ambassadeur de Mauritanie à<br />

Rabat, Mohamed Fadel Ouled Dah.<br />

<strong>Les</strong> deux parties ont prospecté les<br />

possibilités de renforcer les liens de<br />

coopération. M. Taghouan a exprimé<br />

la disposition de son département à<br />

dynamiser les différents domaines de<br />

cette coopération. Le projet routier<br />

Nouakchout-Nouadibou est d’ailleurs<br />

une incarnation de cette coopération<br />

et de la complémentarité dans le<br />

cadre de l’UMA. Pour sa part, l’ambassadeur<br />

de Mauritanie a exprimé<br />

son souhait de voir évoluer cette coopération<br />

dans différents secteurs et<br />

particulièrement celui de l’équipement.<br />

Il est à signaler que cette coopération<br />

a trait essentiellement aux<br />

secteurs routiers et portuaires.<br />

22 - Maroc Hebdo International - N° 488 - Du 30 nov. au 6 déc. 2001<br />

<strong>Les</strong> <strong>Marocains</strong> triment pour deux choses, manger et dormir<br />

sous un toit. <strong>Les</strong> résultats de l’enquête nationale sur le<br />

niveau de vie <strong>des</strong> ménages publiés par la Direction de la<br />

Statistique consacrent un retour en arrière.<br />

Enquête nationale sur le niveau de vie <strong>des</strong> ménages<br />

Dépenses de subsistance<br />

Près de 27,2% <strong>des</strong> <strong>Marocains</strong><br />

étaient pauvres en 1998<br />

contre 13,1% en 1991. <strong>Les</strong><br />

rangs <strong>des</strong> démunis ont été “renforcés”<br />

par une croissance de<br />

58% de la pauvreté. Alors si les<br />

dépenses <strong>des</strong> ménages baissent<br />

en termes réels de 2% entre ces<br />

deux pério<strong>des</strong>, c’est un juste<br />

retour de manivelle.<br />

Si la hiérarchie <strong>des</strong> postes du<br />

budget <strong>des</strong> ménages n’a pas<br />

changé, on constate néanmoins<br />

une tendance à la diminution<br />

<strong>des</strong> dépenses alimentaires dans<br />

le budget <strong>des</strong> ménages pour<br />

s’établir à 43,1% en 1998<br />

contre 45,5% en 1991. Cette<br />

première composante du budget<br />

<strong>des</strong> <strong>Marocains</strong> est talonnée<br />

par les dépenses de logement,<br />

charges comprises. Ce poste<br />

commence à peser lourd<br />

puisque sa part est passée de<br />

17,4% en 1991 à 21,4% en<br />

1998. Dans son dernier bulletin<br />

d'information Repères statistiques,<br />

la Direction de la<br />

Statistique, estime que la structure<br />

<strong>des</strong> dépenses est à relier<br />

avec le lieu de résidence. En<br />

gros, on serait en face de trois<br />

scenarii. Primo, les ménages<br />

résidant dans les villas ne<br />

consacrent que 29,6% de leur<br />

budget à l’alimentation et la<br />

plus grande part est <strong>des</strong>tinée<br />

L<br />

’agriculture a plombé les<br />

résultats de l’économie nationale.<br />

C’est un fait mais estce<br />

le seul?<br />

En fait, la réponse est nuancée.<br />

<strong>La</strong> campagne agricole 1999-<br />

2000 a été l’une <strong>des</strong> plus désastreuses<br />

que le Maroc ait jamais<br />

connues. <strong>La</strong> croissance<br />

négative du PIB agricole de<br />

16,2% est sans équivoque.<br />

Pour autant, il y a lieu de s’arrêter<br />

sur le faible taux de croissance<br />

du PIB non agricole car<br />

il cache bien <strong>des</strong> boulets de<br />

• <strong>Les</strong> dépenses alimentaires dévorent le budget <strong>des</strong> <strong>Marocains</strong>.<br />

vers les transports, les communications,<br />

les loisirs, l’enseignement<br />

… Secundo, les ménages<br />

occupant un appartement<br />

dans un immeuble alloue,<br />

elle, une part non négligeable<br />

de son budget à l’habillement.<br />

Paupérisation<br />

Tertio, les ménages habitant<br />

une “chambre dans un établissement”,<br />

“baraque et habitat<br />

sommaire” et “autres” se distinguent<br />

par leur très faible dépense<br />

annuelle moyenne et par<br />

une grande part accordée à<br />

l'alimentation (plus de 45%).<br />

De façon plus détaillée, les fa-<br />

canon. En effet, si les secteurs<br />

<strong>des</strong> services, du transport, de<br />

la communication et <strong>des</strong> BTP<br />

ont tiré leur épingle du jeu, il<br />

n’en est pas de même pour le<br />

secteur <strong>des</strong> mines et de l’énergie<br />

qui ont accusé <strong>des</strong> baisses<br />

respectives de 2,2% et de 1%.<br />

<strong>La</strong> faible croissance de la<br />

consommation intérieure peut<br />

dans une certaine mesure expliquer<br />

le mauvais comportement<br />

de certains secteurs mais<br />

pas tous. Son léger soubresaut<br />

de 3,7% est dû en grande par-<br />

milles marocaines réservent<br />

24,5% de leurs budget alimentaires<br />

à l’achat de vian<strong>des</strong><br />

rouges et blanches, 19,4% aux<br />

céréales et aux produits à base<br />

de céréales,14,4% à <strong>des</strong> produits<br />

comme les poissons, les<br />

légumes, le sucre, le “thé, café<br />

et plantes aromatiques et 7,2%<br />

aux corps gras.<br />

En règle générale, le citadin<br />

préfère consommer <strong>des</strong> produits<br />

riches en protéines d’origine<br />

animale. Il leur a consacré<br />

36,5% en 1998 contre 29%<br />

en 1991. Par ailleurs, les indicateurs<br />

sur la santé sont en nette<br />

amélioration. <strong>La</strong> densité médicale<br />

n’est plus que de 2.372<br />

tie à l’augmentation et à la demande<br />

<strong>des</strong> ménages résidents<br />

(4,2%) et de l’administration<br />

(2,3%).<br />

Pour ce qui est de la Formation<br />

brute du capital fixe, une évolution<br />

pâlotte de l’ordre de<br />

3,8% est à relever, grâce au<br />

dynamisme <strong>des</strong> Travaux publics<br />

dont l’activité a crû de<br />

23,7%.<br />

En croissance de 49%, le défi<br />

extérieur est de l’ordre de 22,2<br />

milliards de dirhams et a causé<br />

une baisse de 4 points du<br />

personnes par médecin, contre<br />

2.933 en 1994. Toutefois, on<br />

constate un fléchissement du<br />

nombre de lits pour 100.000<br />

habitants et qui est passé de<br />

101,3 en 1994 à 89,5 en l’an<br />

2000. Il convient en même<br />

temps de souligner l’accroissement<br />

du pourcentage de la vaccination<br />

<strong>des</strong> enfants âgés de 12<br />

à 23 mois et qui avoisine les<br />

91% en 1998 contre 75,7% en<br />

1994.<br />

Pour plus de la moitié urbaine,<br />

la population marocaine est<br />

passée de 25,93 millions de personnes<br />

en 1994 à 28,7 en 2000<br />

en dépit de la baisse l’indice<br />

synthétique de 0,3 point depuis<br />

le recensement de 1994.<br />

Cette urbanisation rapide<br />

(55,2%) s’explique par la combinaison<br />

de l’accroissement de<br />

la population et par l’exode rural.<br />

En 1991, le seuil de la pauvreté<br />

avait été estimé à 2.725<br />

dirhams en milieu urbain et en<br />

1998 à 3.922 dirhams. Peutêtre<br />

que notre système <strong>des</strong> salaires<br />

est à revoir. Dans tel cas,<br />

les citoyens auront un meilleur<br />

pouvoir d’achat, les entreprises<br />

trouveront un meilleur marché<br />

et la croissance sera peut-être<br />

au rendez-vous.❏<br />

A.D.A<br />

<strong>Les</strong> agrégats nationaux au titre de l’exercice 2000<br />

AUGMENTATION DU DÉFICIT DE 49%<br />

© Ph: MHI<br />

taux de couverture. Le solde<br />

négatif de 52,02 milliards de<br />

dirhams de la balance commerciale<br />

aurait pu être plus<br />

pesant si les transferts <strong>des</strong> MRE<br />

n’étaient pas venus à la rescousse.Il<br />

est à relever que les<br />

secteurs non agricoles ont<br />

contribué pour 86,5% dans le<br />

revenu global de l’économie<br />

nationale, le reste étant généré<br />

par l’agriculture. Serait-il<br />

temps de penser à une autre<br />

division du travail?❏<br />

A.D.A.

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