Gia2 gianadda automne 2011 : Gianadda : 1 : Page 01

Une collection
ne chasse pas l’autre
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Des grands noms, toujours des grands noms. Les spectateurs font-ils bien la différence
entre les impressionnistes, les expressionnnistes et les fauves de la collection
Merzbacher (attendue à Martigny en été 2012) ou les impressionnistes, cubistes et autres
-istes des avant-gardes du XXe siècle tirés de la collection du Centre Pompidou (à
Martigny au printemps 2012)? A force d’excellence, ne court-on pas le risque de tout
confondre? Ce serait dommage pourtant de penser que ces expositions sont interchangeables.
Prenez la collection Merzbacher. Voilà un couple qui achète depuis soixante ans des
coups de cœur, avec une intelligence si précieuse que sa collection est devenue exemplaire.
Les musées les courtisent. Les collectionneurs les admirent. Werner et Gabrielle
Merzbacher ont construit un ensemble solide autour de l’idée de couleurs, un ensemble
enraciné dans l’expressionnisme et dont le feuillage luxuriant couvre un large pan de la
création du XXe siècle.
Tout autre est la collection du Centre Pompidou qui a préparé, spécialement pour la
Fondation Pierre Gianadda, cette exposition sur le portrait. La soixantaine de peintures
et sculptures présentées n’est qu’un fragment minuscule d’une collection de 60 000 œuvres
qui documente l’art du XXe siècle en Europe. Le Centre propose chaque année une
trentaine d’expositions rien qu’à Paris, dans le bâtiment imaginé il y a trente ans par
Renzo Piano et Richard Rogers. Cette collection d’art moderne et contemporain s’est
construite par donations d’artistes et de collectionneurs, legs de fonds d’ateliers, dations,
achats de l’Etat, et couvre tous les domaines de création.
Alors, visiterons-nous les «Portraits» du Centre Pompidou, page d’histoire de l’art européen,
ou la collection Merzbacher, exercice virtuose autour d’un goût et d’une idée de
l’art? Les deux, sans hésiter. Quant au peintre vaudois Ernest Biéler (1863-1948), il est
temps de le sortir du ghetto gentiment nationaliste et paternaliste (encore d’autres -istes)
où on a voulu l’enfermer. Une rétrospective réunit des œuvres dispersées dans les
musées et les collections suisses et étrangères.
Véronique Ribordy
SOMMAIRE
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ERNEST BIÉLER
Un peintre vaudois en Valais,
du 1er décembre 2011
au 26 février 2012
PORTRAITS
Une exposition du Centre
Pompidou, du 2 mars
au 24 juin 2012
COLLECTION MERZBACHER
Le mythe de la couleur,
du 29 juin au
25 novembre 2012
LES DIEUX SONT TOMBÉS
SUR LE DOS
Deux torses romains en marbre
retrouvés à Martigny
LES ROMAINS ONT
INVENTÉ L’EAU TIÈDE
Le Tepidarium des thermes
romains de Martigny mis
sous toit
DANS LE TRAIN DE L’HISTOIRE
Leçon d’histoire antique à la
gare de Martigny
UNE SAISON EN MUSIQUE
Les concerts de la Fondation
PLANS DE MARTIGNY ET DES
JARDINS DE LA FONDATION
Des guides pour le promeneur
COUVERTURE
Henri Matisse,
Odalisque à la culotte rouge.
Huile sur toile, 65 x 90 cm, 1921,
Collections du Centre Pompidou.
©Les Héritiers Matisse
Ernest Biéler, Trois jeunes filles
de Savièse, aquarelle sur papier
marouflé sur carton, 31.5 x 39 cm,
1920, collection privée.
Hinterkappelen, Markus Beyeler.
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Pablo Picasso, Portrait de
femme, huile sur toile, 1938, 98 x
77,5 cm, collections du Centre
Pompidou. ©Picasso administration
IMPRESSUM
Editeur Editions Le Nouvelliste S.A.,
rue de l’Industrie 13, 1950 Sion
Rédacteur des magazines
Jean Bonnard
Rédactrice Véronique Ribordy
©Pro Litteris, Zurich
Réalisation
Sonia Pitot
Impression Centre d’Impression
des Ronquoz S.A., Sion
Diffusion encarté dans
«Le Nouvelliste» et distribué
à la Fondation P. Gianadda
Publicité Publicitas S.A., Sion
Ce magazine est gratuit et
ne peut en aucun cas être vendu
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