L'importance de la lutte anti-sous-marine au 21e siècle - CESM

Moyens
Sous-marins
CREDIBILITE SOUS-
MARINE
Moyens
ASM de
surface
Moyens
ASM
Aériens
Bâtiments
ETATS-UNIS
(Pacifique)
- 8 SSBN Ohio
- 2 SSGN Ohio
- 3 SSN Seawolf (dont un dédié
aux missions d’infiltration)
- 25 SSN Los Angeles
- 2 SSN Virginia
Le déploiement dans la zone de
30 sous-marins nucléaires
d’attaque, fer de lance des
capacités anti-sous-marines
américaines, manifeste l’intérêt
et le poids de Washington.
- bâtiment-base pour sous-marin
Emory S. Land (basé à Diego
Garcia)
- TF 70
- TF71
- TF72
JAPON AUSTRALIE COREE DU SUD COREE DU NORD INDE
- 11 SSK Oyashio (ASA 1997 à
2006)
- 7 SSK Harushio (ASA 1990 à
1997)
- 5 SSK Soryu équipés AIP (ASA
2009 à 2012)
Les japonais possèdent la flotte
la plus jeune du monde. Leur
expertise sous-marine est
incontestable, et leur doctrine
solide.
Leur valeur opérationnelle en
fait l’un des principaux
remparts anti-sous-marins.
- une cinquantaine de
bâtiments allant du destroyer à
la frégate, équipés
d’hélicoptères ASM
- 6 SSK de type 471, classe
Collins, ASA entre 1996 et
2003
Le programme Sea 1000
prévoit leur remplacement
par 12 sous-marins à
l’horizon 2028.
L’échec du programme
Collins fait émerger
l’impuissance sous-marine
australienne.
La technologie et le savoirfaire,
hérités des américains,
existent, mais sont contraints
par la disponibilité des
bâtiments.
- 4 destroyers type AWD
- 8 frégates Meko 200 et 4
frégates OH Perry dotées
d’hélicoptères
- 9 SSK type 209/1200,
classe Chang Bobo
(destinés à être remplacés
par 9 sous-marins
océaniques DSX3000,
projet KSS3)
- 3 SSK type 214, classe
Sohn Won Il
- 2 SSM Tolgorae, 9 SX756
Les capacités sudcoréennes
sont réelles,
autant en termes de
technologie, de savoir-faire
et de doctrine.
- 9 destroyers de type
KDX1-2-3 équipés
d’hélicoptères
- 24 frégates FFX (Ulsan)
prévues entre 2011 et
2028
- 23 SSK de type Romeo
- 32 SSM de type Sang-O
(275t, 320t en plongée,
armés de 4 torpilles)
- 33 SSM de type Yugo (90t,
110t en plongée, sans
armement)
La sous-marinade nordcoréenne
présente un bon
pouvoir de nuisance de par
la mise en œuvre effective
de petites unités en missions
d’infiltration, de
renseignement ou de
harcèlement.
- 3 frégates Najin et Soho,
désuètes
- 4 PCE Sariwon équipées de
sonars
- SSBN : 4 à 5 ATV (INS
Anhirant), opérant le missile
Sagarika (non opérationnel)
- SSN : 1 Akula en leasing
- 10 SSK de type Kilo
- 2 SSK de type Foxtrot
(entraînement)
- 4 SSK type U-209/1500
- 6 SSK type Scorpene (en
construction, ASA 2012 à
2017)
L’Inde construit patiemment
ses capacités sous-marines,
autant en matière
technologique que savoir-faire
et d’acculturation (formation
des sous-mariniers par les
russes). La réflexion doctrinale
en est à ses prémisses.
- 9 destroyers équipés (Delhi,
Shivalik, Kolkata)
- 12 frégates équipées
(Godavari, Brahmaputra,
Krivak)
RUSSIE
(Pacifique)
- SSBN : 4 Typhoon/Delta,
et à terme 2 Borey
- SSGN : 6 Oscar II
- SSN : 6
Akula/Sierra/Victor
- SSK : 8 Kilo/Lada/Tango
Si la sous-marinade russe a
chuté à la fin de la guerre
froide, elle regagne
progressivement en valeur
opérationnelle.
Savoir-faire et doctrine
sont solides, seuls
manquent des
équipements performants,
actuellement en refonte.
Moscou privilégie par
ailleurs le théâtre Pacifique
pour ses futurs
déploiements.
- 1 croiseur Kirov
- 8 destroyers (Udaloy,
Kashin, Sovremenny)
Actif Divers Matériel américain Matériel américain DSQS23, DSQS21, Kingklip StagHorn HUS-001, HUS-003, HUMSA Sonars MF/HF, bouées
Passif Divers Matériel américain Matériel américain DSQS23, DSQS21, Kingklip Néant
Armement Divers HOS 301C, Mk68 MU-90, Mk46
Patrouille
maritime
Hélicoptères
embarqués
CREDIBILITE ASM
Total :
- 58 S3-B Viking
- 174 P3C Orion
Total :
- 220 SH-60
Seahawk/Oceanhawk
Elle se fonde essentiellement sur
les capacités sous-marines
évoquées supra.
- 94 P-3C Orion - 18 AP-3C Orion
- 83 SeaHawk
- 15 SH-60K
- 10 MH-53E Sea Dragon
Les capacités anti-sous-marines
japonaises sont remarquables.
Loin d’être cantonnées à
« l’auto-défense », elles sont
multi-milieux et flexibles. Elles
bénéficient par ailleurs de
l’allonge et de la performance
des aéronefs de patrouille
maritime.
Le Japon est un adversaire
redoutable en matière de lutte
anti-sous-marine.
- 6 SeaKing
- 16 SeaHawk
La lutte anti-sous-marine
australienne est crédible en
ce qu’elle met en œuvre des
équipements performants,
selon un savoir-faire éprouvé
et un réel engagement
doctrinal.
Le seul écueil demeure dans
l’indisponibilité de son
vecteur sous-marin.
Cheongsangeo (Blue Shark,
Mk46 locale), RedShark,
White shark (torpille
lourde)
- 8 S-2E Tracker
- 8 P-3C Orion
???
Néant
- 30 Super Lynx Néant
Séoul étoffe ses moyens de
lutte anti-sous-marine sous
la pression nord-coréenne.
Le savoir-faire est là. Leur
caractère multi-milieux
leur confère une valeur
opérationnelle manifeste.
Les capacités anti-sousmarines
nord-coréennes
sont inexistantes.
Pyongyang se fonde
essentiellement sur la
capacité de nuisance de ses
mini-submersibles.
Tableau 2 : Panorama des capacités SM et ASM des puissances navales régionales et extrarégionale
Antenne ETBF en
développement
Torpille dérivée de la 224/S,
torpille légère AET, torpille
lourde indigène Varunastra
- 8 Tu-142
- 5 Il-38
- 18 SeaKing
- 21 Alouette III
- 12 Helix
Tout comme ses capacités
sous-marines, Bombay
construit ses compétences
dans ce domaine de lutte,
souhaitant développer une
technologie indigène, elle se
fonde cependant sur
l’expérience russe.
Sa valeur opérationnelle reste
faible à l’heure actuelle.
Matériel indigène, bouées
Production locale de
missiles et torpilles.
Total :
- 32 Tu-142 Bear
- 26 Il-38 May
Total :
- 121 Helix
Les moyens de lutte antisous-marine
russe sont
pour l’heure peu déployés
sur le théâtre asiatique.
19