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Migration au Mali : Profil National 2009 - IOM Publications

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- un indicateur d’émigration, qui rend compte des zones de répulsion : la<br />

proportion d’individus nés dans la région qui résident dans une <strong>au</strong>tre région<br />

du <strong>Mali</strong> en 1998 ;<br />

- un indicateur d’immigration, destiné à évaluer le pouvoir d’attraction de la<br />

région : la proportion de résidents nés ailleurs (<strong>au</strong>tre région ou étranger);<br />

- un indicateur sur le solde migratoire de la région : différence entre la<br />

population native et la population résidente.<br />

Table<strong>au</strong> 39 : Distribution régionale de la population liée <strong>au</strong>x migrations, 1998<br />

Région<br />

Proportion de personnes<br />

nées ailleurs (%)<br />

126 <strong>Migration</strong> <strong>au</strong> <strong>Mali</strong> : <strong>Profil</strong> <strong>National</strong> <strong>2009</strong><br />

Proportion de natifs<br />

résidant dans une <strong>au</strong>tre<br />

région (%)<br />

Accroissement entre la<br />

population née dans la<br />

région et celle qui y réside<br />

en 1998 (%)<br />

Kayes 4,6 6,1 -1,6<br />

Koulikoro 8,0 9,5 -1,7<br />

Sikasso 8,1 5,4 3,0<br />

Ségou 6,7 10,1 -3,6<br />

Mopti 4,3 6,7 -2,6<br />

Tombouctou 3,4 9,7 -6,6<br />

Gao 4,3 6,8 -2,5<br />

Kidal 7,9 6,3 1,8<br />

Bamako 37,7 10,5 43,8<br />

Source : RGPH, 1998.<br />

Note : Les personnes nées ailleurs comprennent celles nées à l’étranger.<br />

Selon le RGPH 1998, le district de Bamako se distingue très nettement des<br />

<strong>au</strong>tres régions. Bamako est, de loin, le principal pôle d’attraction des migrations<br />

internes : 38 % de sa population (contre 10 % en moyenne nationale) est constituée<br />

d’immigrants. La capitale est, de toutes les régions, la destination principale des<br />

migrants internes ; entre 30 et 60 % des émigrés résidaient à Bamako en 1998.<br />

Cependant, le poids des migrants y était comparable à la moyenne nationale<br />

(10 %). La population résidante à Bamako en 1998 était supérieure de 44 % à<br />

l’effectif des résidents qui y sont nés. Les différences entre les <strong>au</strong>tres régions<br />

s’avèrent be<strong>au</strong>coup plus faibles : la proportion d’émigrés varie entre 4 % et 8 %,<br />

celle des immigrés entre 6 % et 10 %, et l’accroissement migratoire entre -7 %<br />

et 3 %.<br />

Au nive<strong>au</strong> des flux internes, les probabilités d’émigrer et d’immigrer sont<br />

plus élevées entre les régions de Koulikoro et Ségou d’une part, et le district<br />

de Bamako d’<strong>au</strong>tre part : pour ces flux, l’intensité migratoire est quatre fois<br />

supérieure à la moyenne. Ceci résulte non seulement d’un effet de proximité de<br />

ces régions par rapport <strong>au</strong> district de Bamako, mais également de leur facilité

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