Étude pédologique, les terres cultivées de la Péninsule Gaspésienne

D - DÉPÔTS SÉDIMENTAIRES, ALLUVIONNAIRES OU LACUSTRO-MARINS
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Ces dépôts supposent des apports successifs de matériaux et des périodes de sédimentation plus ou moins longues au
cours du temps qui peuvent remonter jusqu’à l’invasion marine Goldthwait. On les trouve tout autour de la péninsule mais, ils
n’ont pas tous permis le développement de sols à horizons bien définis. Dans de tels cas, ils ont été laissés avec les alluvions
récentes (ALL).
Les paysages sont doux et relativement plats. Il s’agit de cuvettes, d’anciens chenaux, d’affaissements topographiques plus
ou moins importants, de lits de cours d’eau anciens et actuels à des altitudes très variables, généralement en deçà de
100 mètres sauf dans les secteurs montagneux où ils sont le résultat d’un blocage suivi d’un comblement. Cinq séries de sol
ont été identifiées sur ces dépôts. Elles sont exclusives à la Baie-des-Chaleurs et les principales étendues se trouvent entre
Hope Town - Port-Daniel et en moindre importance, entre Nouvelle - Maria. La texture varie du loam sableux plus ou moins
fin au loam limoneux argileux. La réaction (pH) est acide en surface puis neutre à alcaline en profondeur; la charge en
fragments grossiers est pratiquement nulle. La particularité de ces sols est la présence de lits, strates, couches plus ou moins
épais de matériaux de textures différentes dans le profil de sol et leur état de drainage qui est généralement déficient. Ces
dépôts couvrent 1942 hectares, soit 6,2 % du territoire cartographié.
LES TERRES CULTIVÉES DE LA PÉNINSULE GASPÉSIENNE - IRDA