Étude pédologique, les terres cultivées de la Péninsule Gaspésienne

Zones anthropiques (X) 405 ha
Le mot anthropique est utilisé non pas dans le sens de dégradation des sols mais plutôt dans le sens de modification, de perturbation.
Dans le contexte de cette étude, les zones anthropiques (X) comprennent : les carrières, les sablières et les gravières en
exploitation ou abandonnées; les remblais et tous les terrains où l’homme est intervenu d’une façon excessive par différents
travaux (planage, excavation, nivelage, etc.).
Zones non cartographiées
Cette étude ne réfère qu’aux terres cultivées. Les zones non cartographiées ont été délimitées à partir des photographies aériennes
infra-rouge 1:15000 de 1992-1993 et des orthophotos 1:40000 de 1999 et 2001, complétées par les données recueillies sur
le terrain au cours des années 2002, 2003 et 2004. Les zones non cartographiées comprennent : les terres en friches, les
boisées isolés en milieu agricole, les plantations, les infrastructures municipales et autres (usines d’épuration, aéroports, sites
d’enfouissement, etc.), les villes, les villages, les réserves et les secteurs les plus densément habités le long des routes et des
rangs. Tout autour de la péninsule, une bonne partie des parcelles de terrain situées entre la mer et la route 132 ont été laissées
dans cette zone à cause du peu d’étendue, du morcellement des parcelles, de la pression à l’urbanisation et de l’exclusion de
plusieurs d’entre elles de la zone dite verte. À cela s’ajoutent quelques aires isolées et éloignées de peu de superficie qui ne
justifiaient pas que l’on s’y attarde étant donné l’échelle des travaux.
Sur la carte, les zones non cartographiées sont laissées en blanc, les boisées isolés en milieu agricole en vert, tous deux sans
aucune symbolisation. Sur les documents numériques, les zones non cartographiées sont désignées (NC) et le secteur extérieur
à la province de Québec (EXT).
L’interprétation a été faite sur les photographies aériennes infra-rouge 1:15000 de 1992-1993 qui ont été géo-référencées et
reportées sur les fonds topographiques numériques du ministère des Ressources naturelles et de la Faune au 1:20000 datant de
1979 à 2002. La « non correspondance » de certaines limites des zones boisées, urbanisées et agricoles est due aux dates de
parution des différents documents utilisés. Les zones cartographiées apparaissant sur les cartes correspondent donc aux terres
cultivées de la péninsule gaspésienne des années 2002 à 2004.
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LES TERRES CULTIVÉES DE LA PÉNINSULE GASPÉSIENNE - IRDA