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Récupération des pneus

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tion peut<br />

<strong>des</strong><br />

étroits<br />

et de COBEREC<br />

l’abréviation de Confédération belge de la <strong>Récupération</strong> et englobe<br />

5 asbl partielles, à savoir les métaux, le textile, le papier<br />

et les matières plastiques, sans oublier COBEREC Exchange.<br />

Ce dernier département est né de la bourse hebdomadaire où<br />

se rencontraient à l’époque l’offre et la demande. Aujourd’hui,<br />

cette section représente davantage un forum informel pour<br />

la mise en réseau et l’établissement de contacts et prévoit<br />

quelque 4 réunions par an.<br />

FEGE: Quelles sont les différences entre les deux fédérations?<br />

La FEGE compte également un groupe de travail pour les matières<br />

plastiques et le papier, tandis que les groupes de travail<br />

chargés de la récupération de verre et de <strong>pneus</strong>, qui faisaient<br />

partie de COBEREC dans le passé, font désormais aussi partie<br />

de la FEGE. La FEGE aborde aussi de nombreuses autres activités<br />

de récupération, comme le bois, les matériaux inertes,<br />

l’huile,… Qu’en est-il exactement?<br />

Pierre Vandeputte: L’évolution historique est clairement différente.<br />

Nous sommes nés d’une activité de récupération pure<br />

et celle-ci constitue toujours notre activité essentielle. Nous<br />

assumons les collectes en sus, comme une prestation de<br />

services complémentaire. La FEGE est issue <strong>des</strong> activités de<br />

collecte de déchets mixtes, de mise en décharge et d’incinération.<br />

Il est vrai que la situation est très différente aujourd’hui<br />

et que les zones de contacts sont en effet nettement plus<br />

nombreuses.<br />

David Vanheede: L’évolution historique esquissée par Pierre<br />

est totalement correcte. Je constate toutefois aujourd’hui que<br />

notre fédération compte 150 membres, dont un grand nombre<br />

sont d’une part <strong>des</strong> récupérateurs purs (verre, <strong>pneus</strong>, matières<br />

plastiques, papier, bois, matériaux inertes, graisses, déchets<br />

d’origine animale…) et d’autre part de nombreuses entreprises<br />

intégrées. Lorsque j’observe ma propre entreprise, il est<br />

clair que la récupération représente pour nous le maillon complémentaire<br />

à nos activités de collecte. Même si l’évolution<br />

historique est différente, je ne perçois aucune différence en<br />

termes de secteurs et de nature <strong>des</strong> entreprises. Nous constituons<br />

ensemble l’industrie environnementale belge.<br />

Pierre Vandeputte: Voilà pourquoi je suis un ardent défenseur<br />

d’une collaboration plus étroite si cette démarche peut<br />

renforcer notre position dans certains dossiers. D’autre part,<br />

nous préférons maintenir la séparation pour certaines questions.<br />

Mais en ce qui concerne par exemple le dossier <strong>des</strong><br />

PCB dans les résidus de broyage, il est clair que nous avons<br />

intérêt à coopérer, car tant les entreprises de broyage que les<br />

centres d’enfouissement technique font face à un problème<br />

sur ce plan.<br />

FEGE: N’est-il pas illusoire de penser que la collaboration<br />

occasionnelle dans un certain nombre de dossiers constitue<br />

l’étape nécessaire? Au sein de la FEGE, <strong>des</strong> voix s’élèvent de<br />

plus en plus fréquemment pour plaider pour une fusion afin<br />

d’unir ainsi les forces de la façon la plus efficace. Aujourd’hui,<br />

nous constatons parfois <strong>des</strong> divergences entre les fédérations<br />

sur base d’une différence de mentalité et de fonctionnement et<br />

pas suite à l’existence d’intérêts différents.<br />

Pierre Vandeputte: J’admets que la collaboration actuelle<br />

pourra vraisemblablement donner lieu à d’autres évolutions.<br />

Mais nous devons savoir ce que nous voulons et être convaincus<br />

de la direction que nous voulons suivre. COBEREC existe<br />

depuis déjà 50 ans, ce qui prouve à mon avis une certaine<br />

satisfaction <strong>des</strong> membres à propos de notre mode de fonctionnement.<br />

La fédération nous transmet de nombreuses informations.<br />

Mais il est vrai que nous pourrions dès aujourd’hui<br />

nous unir plus fréquemment dans une défense commune <strong>des</strong><br />

matières premières secondaires.<br />

David Vanheede: Je pense que nous nous situons en effet<br />

sur une même ligne dans ce dossier. Je n’en veux pour preuve<br />

que la discussion au niveau européen notamment concernant<br />

la notion de «end of waste» (la fin du déchet). La FEGE soutient<br />

également l’idée qu’un déchet puisse devenir à un moment<br />

donné un produit, par exemple au moment où il quitte l’unité de<br />

récupération. Nous sommes toutefois demandeurs de garanties<br />

de qualité suffisantes dans le cadre de cette démarche,<br />

afin que la substance en question puisse être intégrée à l’industrie<br />

sans aucun souci.<br />

FEGE: D’un autre côté, on constate <strong>des</strong> prises de position<br />

différentes lorsqu’il est question <strong>des</strong> taxations. La FEGE plaide<br />

pour un maintien <strong>des</strong> taxations réduites dans les seuls cas où<br />

les résidus de recyclage ont réellement besoin d’une réduction<br />

de tarifs (en effet, le processus de recyclage deviendrait trop<br />

coûteux et les parties concernées opteraient à nouveau pour<br />

l’usage de matériaux primaires), mais COBEREC plaide pour<br />

le maintien <strong>des</strong> taxations réduites pour tous les flux encore<br />

traités par la fédération.<br />

fege focus - décembre 2007 15

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