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Récupération des pneus

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Nadia Casier est la Présidente du GT Traitement de la<br />

FEGE et une <strong>des</strong> chevilles ouvrières du code de bonnes<br />

pratiques sur les CET. Elle est Directrice générale de la<br />

décharge de classe 1 (déchets dangereux) de OVMB à<br />

Gand. L’exploitation de ce CET a commencé en 1994<br />

sous forme d’un dôme avec une capacité finale de près<br />

de 3 millions de tonne.<br />

FEGE: Les adaptations réglementaires en Flandre concernant<br />

les critères d’acceptation sont d’application depuis un an et<br />

demi, quelle est votre expérience sur le terrain?<br />

Nadia Casier: Nous avons pu suivre, en tant que FEGE, ce<br />

dossier depuis le début de la réalisation de l’arrêté et connaissons<br />

donc parfaitement les modalités sous-jacentes. On se<br />

rend compte que la transposition de la Décision du Conseil<br />

de 2003 a considérablement élargi la notion d’acceptation.<br />

Elle consiste maintenant à une caractérisation de base, <strong>des</strong><br />

tests de contrôle et une vérification sur place du déchet. Ces<br />

nouveaux textes ont également apporté une nuance importante<br />

pour les déchets industriels qui étaient auparavant, peu<br />

importe leur origine, mis en CET de classe 1. Désormais, ils<br />

sont répartis en CET de classe 1 ou de classe 2 suivant leur<br />

caractère dangereux ou non. Cela n’a rien changé pour OVMB<br />

dans la mesure où nous enfouissons uniquement <strong>des</strong> déchets<br />

dangereux.<br />

FEGE: Fin 2006, la Cabinet a demandé d’examiner attentivement<br />

les problèmes liés à la transposition <strong>des</strong> nouveaux critères.<br />

Quels sont justement les problèmes dans la pratique?<br />

Nadia Casier: Je ne parlerais pas de problème mais plus<br />

d’incertitu<strong>des</strong> qui existaient. Plusieurs questions sont ainsi apparues<br />

de la part <strong>des</strong> exploitants de CET qui nécessitaient <strong>des</strong><br />

précisions. La FEGE a ainsi fait le relais auprès du Ministre<br />

qui a réagi en proposant la mise sur pied de ce fameux code<br />

de bonnes pratiques pour les CET. C’est intéressant dans la<br />

mesure où un groupe de travail officiel peut apporter <strong>des</strong> précisions<br />

très pragmatiques à une série d’interrogations et ce<br />

avec tous les acteurs concernés, y compris ceux du contrôle.<br />

A titre d’exemple, l’arrêté du Gouvernement flamand prévoyait<br />

une liste de substances pour lesquelles aucun test n’était<br />

exigé mais aucune liste n’était définie - ce fut un <strong>des</strong> dossiers<br />

gérés par ce groupe de travail.<br />

FEGE: La notion de “petites livraisons” a aussi été introduite.<br />

Pouvez-vous nous en dire plus?<br />

Nadia Casier: Nous sommes partis du fait qu’une étude de<br />

caractérisation devait être réalisé sur tous les apports. Toutefois,<br />

nous sommes capables, sur base de l’origine et de leur<br />

nature, de catégoriser certains déchets en différents groupes.<br />

Nous avons finalement convenu que pour <strong>des</strong> «petites livraisons»<br />

(maximum 10 tonnes/an/client), à partir du moment où<br />

<strong>des</strong> analyses globales sont connues, on peut désormais se<br />

contenter d’une caractérisation que je nommerais “administrative”.<br />

Dès lors, dans une série de cas précis, la notion de caractérisation<br />

de base peut consister uniquement en <strong>des</strong> tests<br />

En 2007, la FEGE a élaboré deux co<strong>des</strong> de<br />

bonnes pratiques. Le premier concerne l’établissement<br />

d’une série de principes pour correctement<br />

réceptionner, manipuler, enregistrer<br />

et transporter les déchets d’amiante dans les<br />

centres de tri. Le deuxième, établi quasiment<br />

au même moment, a pour objectif de définir<br />

<strong>des</strong> modalités d’acceptation et de mises en décharge<br />

de déchets.<br />

Le code concernant l’amiante a été rédigé par<br />

la FEGE, en concertation avec l’OVAM, l’inspection<br />

environnementale flamande et le SPF<br />

emplois, travail et concertation sociale. L’objectif<br />

de ce document est d’établir une manière<br />

uniforme d’appréhender la gestion <strong>des</strong> déchets<br />

d’amiante. Si c’est une première étape de sensibilisation,<br />

elle ne doit toutefois pas s’arrêter là<br />

et il est fondamental que d’autres opérateurs,<br />

comme les entrepreneurs, les autres centres<br />

de tri (non membres de la FEGE) ou encore les<br />

communes et les intercommunales puissent<br />

également être conscientes de l’intérêt d’une<br />

approche pragmatique et responsable. C’est<br />

ainsi qu’INTERAFVAL, l’association qui regroupe<br />

les intercommunales flaman<strong>des</strong> de traitement<br />

<strong>des</strong> déchets, a développé ses propres procédures<br />

de collecte de l’amiante dans les parcs<br />

à conteneurs. A la demande de la Ministre Crevits,<br />

nous travaillons d’ailleurs maintenant à un<br />

document commun.<br />

Le Code pour les centres d’enfouissement technique<br />

est né d’une initiative de l’ancien Ministre<br />

de l’Environnement Kris Peeters qui avait donné<br />

mandat à son administration de rechercher les<br />

modalités afin d’implémenter les nouvelles procédures<br />

d’acceptation en CET, en concertation<br />

avec les acteurs. La FEGE, Interafval, l’inspection<br />

environnementale flamande et l’OVAM ont<br />

établi un code commun via un groupe de travail<br />

rassemblant toutes ces forces.<br />

fege focus - décembre 2007 19

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