Récupération des pneus

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fege focus - décembre 2007 28 sant un service général ou même des sociétés familiales spécialisées dans certains flux uniquement. On peut donc parler d’un marché très ouvert. La récupération et le traitement final: une évolution claire vers le secteur privé Une nuance importante aux données analysées doit être apportée: la banque de données de l’OVAM mentionne en effet pour le traitement, l’acquéreur des déchets collectés. Cela ne signifie donc nullement, en tant que tel, que l’acquéreur est également celui qui traite le déchet. De plus, le traitement peut consister en plusieurs étapes avant que le déchet ne subisse un traitement qualifié de “final” (tri, pré-traitement, recyclage, valorisation matière, valorisation énergétique, mise en décharge …). Deux exemples permettront de mieux comprendre la limite des données de la banque de donnée: - La fraction “emballages” où les acquéreurs mentionnés sont en fait les centres de tri du PMC … alors que finalement d’autres centres de traitement sont choisis in fine pour chaque fraction issue du plastique, papier et cartons à boisson. - La société mentionnée pour les déchets d’amiante est SITA alors que l’entreprise ne dispose pas en tant que telle d’une unité de traitement mais fait appel à d’autres sous-traitants. Il convient donc d’être prudent dans certaines conclusions qu’on pourrait tirer d’une première analyse. Concernant la base de données, on constate également qu’elle est déjà plus précise en 2005 qu’en 2000 dans la mesure où initialiement près de 3% des acquéreurs étaient encore inconnus! D’une manière générale, par rapport à la totalité du tonnage, le secteur privé est actif dans 58 % du marché contre 54 % en 2000. Ce pourcentage représente donc 1,75 million de tonnes sur les 2,98 millions de tonnes traitées. L’augmentation d’environ 4 % provient surtout du traitement des ordures ménagères et de la fermeture de certains outils intercommunaux (IDM, MI-WA) au profit d’outils privés (principalement Indaver). Afin d’harmoniser l’approche, Indaver est repris dans le secteur privé malgré le fait qu’à l’époque les autorités publiques étaient actionnaires majoritaires. Le leader du marché du secteur privé est donc sans aucun doute Indaver (Afin d’harmoniser l’approche, Indaver est repris dans le secteur privé malgré le fait qu’à l’époque les autorités publiques bénéficiaient de la majorité). Avec une part de marché qui est passé de 16% en 2000 à 23% en 2005, suivi de SITA (12 %) et Van Gansewinkel (4 %). Pour des flux spécifiques, on peut mentionner Doopa et Bongaerts pour le papier, Grl pour le verre, Recyc-oil pour les huiles usées ou encore Eurocompost pour les déchets verts. Il est clair qu’il existe également une série d’acteurs gérant spécifiquement certains flux particuliers. Une analyse plus précise de certains flux permet d’établir le tableau suivant:
Flux Numéro 1 Numéro 2 Numéro 3 Cartons Doopa Bongaerts SITA Déchets d’amiante SITA Remo De Kock Déchets d’emballages Veolia SITA Indaver Déchets de bois Eurocompost Wips De Winter Déchets de construction SITA Van Gansewinkel Antwerp Recycling Company Déchets de jardin Eurocompost Westcompost Rene Lesage Déchets organiques (GFT) Wips Vlar Verko DSM - Acides Van Gansewinkel SITA Veolia DSM - Aérosols Van Gansewinkel SITA Veolia DSM - Batteries autos SITA Van Gansewinkel Veolia DSM - Déchets photographiques SITA Van Gansewinkel Veolia DSM - fraction basique Van Gansewinkel SITA en Veolia DSM - Graisses et huiles de friture SITA Veolia Van Gansewinkel DSM - Huiles minérales Recyc-oil SITA Veolia DSM - Lampes Néons Van Gansewinkel SITA Vanheede DSM - Piles Nickel Cadmium Bebat (90%) Van Gansewinkel Vanheede Encombrants Indaver SITA Vanheede (Depovan) Ordures brutes Indaver Dalkia Siomab Papier Bongaerts SITA Vlar Papier et carton melangé Vlar SITA Doopa Verre Blanc Grl SITA Vanheede (GRV) Verre de couleur SITA Grl Vanheede (GRV) Verre mélangé Grl Indaver SITA On peut en tout cas considérer que le marché est également très concurentiel dans le traitement des déchets. Une nuance peut toutefois être apportée pour le traitement des ordures brutes par incinération. Dans ce cas, ce sont surtout Indaver et SITA, et dans une moindre mesure Véolia qui sont présents pour le secteur privé. Pour ce flux, la nuance nous pousse également à relativiser le nombre d’acteurs privés dans la mesure où c’est le secteur public, avec 60 % du marché, qui est largement majoritaire. fege focus - décembre 2007 29
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