ÉCHO du RÉS.E.A.U Laval, volume 2, numéro 1 - Faculté des ...

• les stratégies didactico-pédagogiques mises en place par la stagiaire
seule, par la stagiaire et l’enseignante et par l’enseignante seule ;
• les impacts sur la stagiaire en regard de l’apprentissage coopératif
et de la construction des connaissances par les élèves ;
• les impacts sur l’enseignante associée en regard de son rôle d’enseignante
associée et de sa compréhension de l’apprentissage
coopératif.
Le rapport élaboré de recherche-formation soumis à la fin du projet présente le cadre
théorique, la méthodologie et l’analyse des données. On a également produit un imposant
tableau synthèse de la démarche et des résultats du projet. Un tableau résumant le
contenu du journal de la stagiaire et de l’enseignante associée est annexé à ce rapport.
La production de cette équipe comporte également le plan d’un atelier de formation pour
des enseignantes associées du stage IV. Cet atelier porte sur les conditions pour que le
Projet d’intégration en contexte soit un terreau fertile de croissance professionnelle pour la
stagiaire et l’enseignante associée. On se réfère spécifiquement à l’apprentissage coopératif,
mais l’atelier est conçu pour favoriser le transfert dans le cadre de la réalisation du
Projet d’Intégration en contexte portant sur une variété de thématiques que les étudiantes
de 4 e année doivent réaliser dans le cadre de leur stage.
Concernant le suivi concret, dès la fin de ce projet, un atelier a été offert par Suzanne
Demers à ses collègues enseignantes associées de l’école Chabot et du Châtelet le 26 juin
2001 lors des journées pédagogiques de fin d’année.
Le volet affectif et social : une porte d’entrée pour de meilleurs apprentissages
et pour le mieux-vivre ensemble
Ce projet a été réalisé par Gisèle Cameron, Paule Caron et Lucie Lemay, enseignantes à
l’école Dionne (Louise Ferland, directrice) de la commission scolaire de la Beauce-Etchemin.
Desanges Bélanger, responsable de formation pratique au BÉPEP, s’est également impliquée
dans ce projet.
Ce projet découle d’un constat fait au fil des ans par les enseignantes de ce projet : « Lorsqu’un
enfant n’a pas de place pour exprimer ce qu’il vit, il y a alors peu d’espace pour l’acquisition
de connaissances ». Trouver des moyens pour gérer le volet affectif est ainsi devenu la
priorité de ces enseignantes. Avec la mise en œuvre du nouveau programme, elles ont
arrimé leur démarche à l’axe « socialiser » de la mission de l’école et plus particulièrement
aux compétences transversales d’ordres personnel et social. Il est question d’aider les élèves
« à reconnaître, nommer leurs émotions, les exprimer ainsi qu’à apprendre à en gérer
l’expression ». Le projet de recherche-formation du RÉS.É.A.U. LAVAL leur a permis de
formaliser davantage leur démarche avec les élèves en impliquant directement leurs stagiaires
tout au long de l’année passée dans leur classe et à l’école.
Le rapport présente la démarche, les activités et des constats réalisés au cours de l’année
avec les élèves et les stagiaires. Des outils élaborés pour la mise en forme des activités ainsi
que des témoignages des principaux acteurs de cette recherche sont inclus en annexe.
38 L’ÉCHO / Volume 2, numéro 1, juin 2002