ÉCHO du RÉS.E.A.U Laval, volume 2, numéro 1 - Faculté des ...

UNE ACTIVITÉ D’ACCUEIL ET D’INTÉGRATION
POUR LES STAGIAIRES DE QUATRIÈME ANNÉE
À L’ÉCOLE SECONDAIRE DE NEUFCHÂTEL
Claire Boissonneault,
Enseignante, membre du comité d’animation pédagogique
De 1994 à 1998, les enseignants* de la commission scolaire de la Jeune-
Lorette (aujourd’hui intégrée à la commission scolaire de la Capitale)
ont pu bénéficier de journées de formation sur les sujets suivants : le
climat de classe, les situations-problèmes, la motivation, l’objectivation, le transfert, l’élèveacteur,
l’apprentissage coopératif, les phases d’enseignement et d’apprentissage, etc. Quelle
occasion extraordinaire d’avoir pu ainsi questionner nos pratiques pédagogiques et d’avoir
pu nous inscrire dans une démarche pédagogique conforme au nouveau programme de
formation de l’école québécoise !
Mais, dès 1999, le besoin s’est fait sentir d’annoncer nos « couleurs pédagogiques » au
nouveau personnel enseignant et aux stagiaires. Monsieur Gilles Denis, conseiller pédagogique,
a alors reçu le mandat de préparer un atelier ayant pour objectif de faire connaître
et partager nos orientations pédagogiques, fondement de notre projet éducatif. C’est
ainsi que, chaque année, les participants sont invités à vivre une démarche d’apprentissage
en trois phases (phases de préparation, de réalisation et d’intégration), utilisant l’apprentissage
coopératif, en vue de s’approprier un modèle d’enseignement basé sur la psychologie
cognitive.
La phase de préparation
La phase de préparation débute par la formation des équipes hétérogènes de base. Chacun
des participants reçoit une carte avec une phrase. Chaque phrase est liée à un thème
affiché au mur. Chaque participant analyse sa phrase et choisit le thème qui convient le
mieux à cette phrase. Les participants réunis sous un même thème discutent pour valider
leur choix et, si nécessaire, éliminer les intrus. Ensuite, l’animateur montre les transparents
qui pourraient représenter une des réponses possibles. Le but n’est pas de créer une
polémique mais seulement de former des équipes et de susciter une réflexion sur le sujet.
Les participants se regroupent selon les réponses suggérées. Exemple : au thème « situation-problème
» sont associées les phrases suivantes :
• Je suis une tâche complète, complexe et signifiante.
• Je suis organisée autour du franchissement d’un obstacle.
• Je cause un déséquilibre, un conflit cognitif.
* Le générique masculin est utilisé sans discrimination et uniquement pour alléger ce texte.
L’ÉCHO / Volume 2, numéro 1, juin 2002
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